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EAN : 9782207259382
256 pages
Denoël (02/02/2012)
4.12/5   8 notes
Résumé :


Un blocage en mathématiques peut rester le traumatisme d'une vie, en tout cas notre plus mauvais souvenir. La peur des
maths s'installe, et nous en interdit l'accès.

Anne Siety aide depuis de nombreuses années des élèves à surmonter leurs blocages ; dans cet essai stimulant, écrit avec humour, elle ouvre, à la lumière de la psychanalyse, des pistes encore inexplorées. Ce livre s'adresse aux déçus des recettes miracles et des tr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Qui a peur des mathématiques ? Anne SIETY – le Livre de Poche

Dans « Une Autobiographie», Agatha Christie écrit : "Un enseignement n'est à mon avis valable que s'il éveille quelque chose en vous. L'information pure et simple ne suffit pas, elle ne vous apporte rien que vous ne possédiez déjà ».

Anne SIETY, psychopédagogue a écrit un livre lumineux pour nous arracher à nos peurs des mathématiques qui sont le lot de beaucoup d'entre nous.
La quatrième de couverture précise : « Les mathématiques sont trop souvent source de souffrances et synonymes d'échec. Ce livre stimulant, écrit avec humour, ouvre des pistes encore inexplorées : il montre que l'apprentissage des mathématiques demande une maturation personnelle. Les blocages expriment des angoisses ( ... ). Au lieu de contraindre les élèves à un travail répétitif et stérile, mieux vaut s'interroger sur leurs difficultés ».

Anne SIETY nous fait part de cas concrets qui nous aident à comprendre comment aider nos enfants, nos proches et pourquoi pas nous-mêmes pour en finir avec cette appréhension.

Dans un très beau passage, l'auteur écrit : « A la logique mathématique répond une logique aussi rigoureuse, ferme et intangible : la logique affective ».

« Chaque erreur a sa raison d'être », dit-elle également, et parfois ces erreurs livrent leurs secrets. Alors s'ouvrent enfin les chemins du plaisir de comprendre et d'avancer.

Lisez ce livre pour comprendre cette logique affective qui peut empêcher la logique mathématique de s'épanouir.

Et ce petit bijou ne coûte que 6 euros 60, alors, même si par bonheur ce problème ne vous touche pas vraiment, lisez-le pour ne pas mourir idiot !
Et surtout Un Livre à Offrir.
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Des idées très intéressantes, et une analyse très fine des obstacles à l'apprentissage des mathématiques.
Parfois une approche freudienne et barukienne des situations, qui de mon point de vue ne permettent que des approches locales et personnelles mais non globales des situations.
Une reprise de l'analyse de la constante macabre d'Antibi qui à mon avis n'était pas utile.
Une réflexion intéressante sur l'adéquation (ou l'inadaptation) de l'âge et de l'enseignement d'un concept.
Un livre que j'ai parcouru avec plaisir et intérêt.

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Tombé par hasard sur ce livre à la bibliothèque municipale de ma ville, ce livre m'a tout de suite parlé. Parlé et aussi beaucoup plus, à tel point que je l'ai fini en peine deux jours.
L'auteur par des exemples, ou des extraits de biographie de personnages célèbres arrivent à dédramatiser l'approche des mathématiques.
Je recommande ce livre accompagné du Théorème du Perroquet pour se réconcilier avec cette matière.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
L'écriture est notre "pensine". Ecrire, c'est prendre un peu de distance, déposer ses idées, l'une après l'autre, pour en bénéficier sans s'encombrer l'esprit, et continuer à élaborer. Ecrire le détail d'un raisonnement mathématique permet de l'élaborer avec rigueur, sans s'y perdre, et en se donnant la possibilité de le relire sans avoir chaque fois à tout reconstruire.
Ecrire permet de ne pas se laisser duper par l'apparente simplicité des formules mathématiques, et de les déployer, d'en expliciter les ellipses.
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Il est aisé de comprendre cette préocupation : les notes figurent sur les carnets, les bulletins, les dossiers, déterminants dans le parcours de l'élève.
Certes. Mais prenons l'exemple d'un skieur dans un slalom. Pour gagner, il doit être le plus rapide. Imaginons que, tout le long de sa descente, il garde le regard rivé sur son chronomètre.
Ce skieur, si doué soit-il, va se cogner dans la prochaine porte, s'il ne s'étale pas directement. En réalité obnubilé par son temps de descente, il ne s'occupe plus vraiment de skier. Et son parcours est promis à un fiasco à peu près inévitable.
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Toute la richesse du travail est livrée dans son étymologie : le mot, au cours de son histoire, désignera à la fois torture, l'agonie, mais aussi l'accouchement.
On retrouve d'ailleurs ce double sens dans l'évolution du terme "labeur" (dont est issu "labourer") : à la fois "peine, souffrance" et "fruit du travail".
Le problème du travail, en mathématiques, réside bien là : est il susceptible de porter ses fruits ? ou se réduit-il à un moment pénible ? N'a t-on pas vite fait, parfois, de tenir la douleur pour garante de fécondité ?
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Les demoiselles Tatin décident de confectionner une tarte aux pommes. Trop pressées, ou distraites, elles placent directement les pommes dans le moule en oubliant la pâte. S'apercevant de leur erreur, elles n'abandonnent pas leur préparation mais poursuivent sur leur lancée, plaçant la pâte au dessus des pommes. Cette célèbre bévue donnera naissance à la plus délicieuse des inventions et le nom des sœurs Tatin restera inoubliable.
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On sait pourtant que le cerveau n'est pas un muscle ! Dix, quinze exercices de mathématiques ne produiront pas l'effet de dix ou quinze "pompes". Notre intelligence est riche de ses connexions, elle se nourrit des découvertes que nous faisons, des liens que nous établissons entre les évènements. C'est sa souplesse, et non sa force, qui en fait la richesse.
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