Bof. La quatrième couverture était alléchante mais l'intrigue policière est finalement assez mince. Si le malaise de la commissaire fait écho à un passé lourd (algérie, sang, place dans la société), j'ai trouvé que cela prenait trop de place dans le déroulement du livre.
Malgré qu'elle soit à la limite du burn-out, le commissaire Régine Partouche doit faire face encore une fois à une affaire des plus sordides : Justine Blanche, escort girl, a été retrouvé nue dans une benne à ordure. Très vite, il apparait que cette jeune fille effectuait son commerce auprès d'hommes puissants (en politique notamment), ce qui rend d'autant plus troublant sa mort sans trace de violence. Seule une amie, elle aussi prostituée, semble connaitre la vraie personnalité de Justine. le commissaire Partouche est particulièrement agacée par le cynisme des clients, tous des hommes au sommet de pouvoir d'état : elle n'a été qu'un simple outil pour leur plaisir, et ils n'ont pas de temps à consacrer à l'élucidation de son meurtre, surtout si cela peut les compromettre.
Je n'ai pas été convaincu par le style de l'écriture : trop d'introspections, de discours hachés et communs. le dénouement m'a particulièrement déçue : même si c'est particulièrement glauque et désespérant, je m'attendais à autre chose. Un peu de justice peut être… Je ne peux m'empêcher de faire le lien avec la mise en scène médiatique de la fameuse Zahia ; en faire une icône glamour, alors que la vie d'escort girl n'est qu'une suite d'indignités et d'obscénité, il y a quelque chose d'extrêmement dérangeant. Ce livre a le mérite de poser une réflexion sur le statut de la femme prostituée, payée pour être réduite à l'état d'objet (voire moins).
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Je ne vais pas mettre de commentaire .... il serait trop acide
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J'étais si malheureuse, si loin du compte ; mes débuts dans le métier étaient si poussifs, infructueux et dérisoires - je me suis trompée de voie, je n'y arriverai pas, je n'y comprends rien-, dès les premières enquêtes le retour des insomnies, ces cauchemars à répétition de nuit en nuit plus fréquents-l'appartement est vide, quelqu'un s'y cache pourtant, menaçant-, les disputes avec Georges, nous étions si jeunes pourtant, c'était si bon de s'être rencontrés.
A l'occasion du salon "Le livre sur la place" à Nancy, rencontre avec Dominique Sigaud autour de son ouvrage "La malédiction d'être fille" aux éditions Albin Michel. Rentrée littéraire Septembre 2019.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2340671/dominique-sigaud-la-malediction-d-etre-fille
Notes de musique : Youtube Audio Library
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