Citations sur Les amandiers fleurissaient rouge (21)
C'est l'orgueil qui fait croire aux hommes qu'ils valent mieux que les autres, qu'ils pensent mieux que les autres, qu'il sont le centre de l'univers, qu'ils peuvent tout, même prendre des vies.
Le bonheur sans la liberté, ça n’existe pas.
Ils vivaient dans un pays où les hommes se déchiraient, sur une terre où la violence seule avait force de loi. Ils ne pouvaient que se soumettre.
— C'est l'orgueil qui fait croire aux hommes qu'ils valent mieux que les autres, qu'ils pensent mieux que les autres, qu'ils sont le centre de l'univers, qu'ils peuvent tout, même prendre des vies. Il suffirait pourtant de si peu de chose pour que le bateau de l'humanité puisse transporter tout le monde à bon port : un peu d'humilité, de raison. Un peu de respect. Sans doute est-ce trop demander. Enfin ! tout ça viendra plus tard, peut-être.
— [...] J'ai pensé que le monde était beau et qu'on ne le méritait pas. J'ai pensé que les hommes venaient tous de la même source et qu'ils ne le savaient pas, que tous les combattants, tous ceux qui font la guerre, renvoient l'humanité plusieurs siècles en arrière, vers l'animalité d'où elle vient [...].
un soldat franquiste avait quitté son abri pour secourir les blessés les plus proches. il avait agrippé les bottes d'un soldat et tentait de le tirer vers les rochers, mais il glissait et appelait à l'aide. Une balle l'atteignit en pleine poitrine. Il lâcha le blessé, cria, porta les mains vers son coeur et tomba à la renverse, face au ciel.
Soledad revit les miliciens rencontrés sur la place le jour où ils avaient attaqué les franquistes, et elle imagina Miguel parmi eux. Sa mère, qui avait pris l'habitude de ces "absences" au cours desquelles sa fille paraissait vivre ailleurs,murmura :
- Ça ne sert à rien de t'inquiéter ; si ton père était encore de ce monde, il te dirait que le malheur ne tombe jamais qu'à l'endroit où on l'appelle.
Que tout le monde sache ce que des hommes d’une race qui n’existait pas avant eux ont fait ici. Il faudra que tout le monde sache. Tu te rappelleras, Luis ? Nous, qui aimons la vie par dessus tout, nous avons imploré la mort.
Fils du peuple, secoue tes chaînes,
Ton sort injuste ne peut se prolonger.
Si ta vie est un monde de souffrances inhumaines,
Mieux vaut mourir que vivre prisonnier.
Nous n'avions pas l'ombre d'une chance de gagner cette guerre, poursuivit Pallas. il y faut de la méthode, de la cruauté, de la froideur, et nous n'en avions pas assez. En réalité, nous n'avions que nos rêves. S'il fallait la refaire vingt fois, vingt fois nous la perdrions. Eux, ils vont la gagner parce c'est leur métier, qu'ils aiment la guerre et la puissance des armes : tout ce qui tue et tout ce qui détruit.