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EAN : 9782709636704
250 pages
J.-C. Lattès (14/03/2012)
3.69/5   8 notes
Résumé :
« Il y a deux jours, j'avais annoncé à une mère que la gangrène de son enfant nécessiterait une amputation. J'avais articulé cette sentence tragique la gorge serrée. […] N’ayant pas prétexte à consoler, j'étais moi-même inconsolable. La cour ensoleillée me permettait de reprendre souffle, avant de replonger dans d’autres souffrances muettes. Entre chaque lit, il fallait se déchausser pour fouler, pieds nus, les nattes en paille tressée disposées çà et là, et qui mar... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Avec Cahier de l'été indien, Marc Siguier vous embarque à bord d'un voilier faisant route vers Belle-île. Mais ce voyage n'est qu'un prétexte pour installer le personnage principal en situation d'isolement et le contraindre à rédiger ce journal de bord-journal intime retraçant son expérience avec Médecins sans frontières.
Avec lui, vous voyagerez à travers les conflits qui parsèment l'Afrique et le Moyen Orient. Derrière les combats, ce livre vous fait toucher du doigt à la fois la détresse des populations sur place, mais aussi leur détermination, sans oublier le quotidien de ces médecins humanitaires.
Rédigé dans un style simple et accessible, ce journal de bord se veut le récit clair et limpide des émotions d'un médecin humanitaire sur le retour, qui fait le bilan de son expérience. Faites le plein d'émotions avec Cahier de l'été indien !
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J'ai bien aimé ce livre, à la fois doux à lire et prenant. J'ai eu envie, à chaque fois, de lire le chapitre suivant. Je trouve le récit très authentique et plein d'humanité.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Nous écoutions les stridulations de la nuit africaine et la respiration du fleuve, chacun perdu dans ses pensées.

Les mains de Clara, sur nos bras, s'étaient crispées comme des serres. Après un silence de quelques minutes, ponctués de sanglots réfrénés, elle poursuivit l'aveu murmuré de son secret.
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Je rêvais du grand amour et la pauvreté de ces échanges accentuait mon sentiment de solitude absolue. J'avais la réputation d'un homme à femmes. C'était peut-être d'ailleurs ce qui les attirait. Par lassitude, je laissais croire. L'imposture était plus facile que les mises au point. mais moi je savais que je n'étais qu'un instable torturé, toujours abandonné par les filles qui me plaisaient parce que trop secret et compliqué.
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