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EAN : 9782070358564
384 pages
Gallimard (30/10/2008)
3.39/5   67 notes
Résumé :
«Je vois dans votre regard, remarqua le professeur, le grand intérêt que vous portez à ce rouleau, et je tiens à vous mettre en garde, avant qu'il ne prenne une tournure plus passionnée, comme il en fut pour tous ceux qui s'en sont approchés. Chez moi aussi, je dois avouer, il a soulevé un fort enthousiasme. Il me semblait qu'en restituant son parcours, si sinueux fût-il, je pourrais mieux parler des empereurs défunts sur lesquels il avait laissé son empreinte, reco... >Voir plus
Que lire après Par une nuit où la lune ne s'est pas levéeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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L'auteur donne la parole à deux narrateurs, une universitaire française qui se perfectionne en langue chinoise à l'université de Pékin et un vendeur de légumes dont la mère travaille dans la Cité interdite. le jeune chinois se prénomme Tûmchouq du nom d'un pays disparu depuis plusieurs siècles. Tûmchouq c'est aussi une langue que plus personne ne connaît sauf un français du nom de Paul d'Ampère, auteur de plusieurs livres sur la Chine à la recherche d'un manuscrit sur un rouleau de soie écrit dans la langue tûmchouq.
Au début du roman, la narratrice a été engagée comme interprète pour une réunion organisée par une production d'Holywood autour du scénario du film le dernier Empereur, film qui sera couronné de plusieurs Oscars ; cette réunion se tient à l'Hôtel de Pékin. le professeur Tang Li, présent à la réunion déclare au responsable qu'il peut mettre tous ses documents à la poubelle. La narratrice court après le professeur jusque dans le tramway et celui-ci va lui raconter les derniers moments de règne du dernier Empereur. J'ai trouvé cette partie intéressante mais un peu ennuyeuse, il s'agit du premier chapitre, la suite est plus "vivante" mais je trouve les chapitres trop longs. Dai Sijie a fait preuve d'une grande imagination et je trouve certains éléments de la fin un peu tirés par les
cheveux ! Dans l'ensemble le roman m'a plu mais moins que La petite chinoise et le complexe de Di, deux romans que j'ai beaucoup aimé ; appréciation personnelle.
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Un voyage en Chine à différentes époques , dans la Chine impériale jusqu'à la fin de l'empire avec le dernier empereur Puyi , la Chine de Mao .
J'avais déjà lu de l'auteur Balzac et la petite tailleuse qui est un grand best - seller , j'avais aimé mais Par une nuit où la lune ne s'est pas levée , alors là j'ai adoré , je ne résiste pas à l'envie d'écrire le titre du livre , merveilleux titre , si poétique .
Un voyage dans les mines de gemmes où les conditions de vie sont atroces , où il y a deux sortes de prisonniers comme dans tous les pays totalitaires , les droits communs et les prisonniers politques , l'auteur a un sens aigu du détail et j'ai adoré , oh le passage où le prisonnier de droit commun se remémore le jour où il a tué sa femme , la haine qu'il voue ' au politique ' qui a provoqué involontairement ce souvenir , la punition atroce qui s'ensuit .
C'est aussi une merveilleuse histoire d'amour , si triste , entre la jeune étudiante française et le héros chinois .
C'est un livre qui exerce un magnétisme sur moi , pendant quelques jours , j'étais dans une bulle hors du temps , privilège magique de la lecture
Je vais continuer ma découverte de l'auteur par le complexe de di , je vous raconterais .......
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J'ai découvert Dai Sijie avec ce livre. L'entame m'a emballé et je me réjouissais non seulement du style, une plume affutée, mais aussi d'en savoir plus sur ce manuscrit, et les écrits bouddhiques que le béotien n'attribuait guère qu'à Siddhârta et ses disciples. Mon enthousiasme a décru à mesure que la trame bourgeonnait en de multiples noyaux qui s'éloignent du fil conducteur en déversant un flot ininterrompu d'anecdotes, de détails, de personnages secondaires… même s'ils finissent par se rejoindre, la fluidité du récit en pâtit, cette construction a perturbé le lecteur et produit une impression finale mitigée au sein de laquelle surnage la qualité des connaissances transmises et les belles phrases. Je lirai volontiers un autre roman de Dai Sijie, le moyen d'affiner ma perception de l'écriture et de l'oeuvre de cet auteur...
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J'ai lu une trentaine de pages mais j'ai perdu le fil, l'envie alors je le dépose en attendant que l'envie revienne...
Je le quitte mais j'y reviendrais très certainement...plus tard, quand le moment sera venu...il vient toujours mais...ce n'est pas maintenant
Il ne me fait pas de l'oeil. Il ne me fait pas vibrer comme d'autres du même auteur alors je le reprendrai un peu plus tard.
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Un titre poétique qui donne envie de se plonger dans ce livre dont l'intrigue tourne autour d'un manuscrit mystérieux. Dai Sijie n'est pas facile à suivre dans ce roman ambitieux et intéressant mais dont les phrases sont parfois interminables.
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Pour elle, le tûmchouq était le Sauveur, Dieu, dont le pouvoir mythique fut encore renforcé par ces phrases de son mari : «Je ne peux me permettre de te raconter le texte, non parce qu'il manque la fin mais que la beauté de cette langue est intraduisible. Presque trop belle pour survivre en ce monde. Ni moi ni aucun écrivain chinois actuel, à mon avis, n'est capable de rendre la moitié de son charme, il ne peut faire qu'une traduction mot à mot, un squelette sans chair ni vie. Cela m'évoque l'expérience malheureuse de ma traduction de Gogol : en dépit de mes efforts et de tous les éloges dont on m'a gratifié, la beauté du texte original a glissé entre mes doigts, j'en ai pleuré tant cela me fit mal, et je songe à tous les malheureux dans le monde — Dieu sait combien ils sont nombreux — qui ne lisent pas le russe et mourront un jour sans jamais avoir goûté la beauté de la prose gogolienne. Quelle horreur ! »
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Nous aurions souhaité, pour garnir le sol, un tapis de feuilles d'arbre de Boddhi, mais le seul de Pékin se trouvait devant le bureau de ma mère, et nous décidâmes d'y renoncer, nous contentant de feuilles de ginkgo, un arbre moins sacré de la cour de l'oncle de Ma. Des feuilles vert délavé, parfois jaune pâle, avec des bords brunis, ou jaune soufre, légèrement irrégulières mais joliment dentelées, en forme de papillon à quatre ailes, ou d'oiseau, ou de lune, qui crissaient lorsque nous nous y allongions, comme un vieux lit à ressorts, d'où montait une odeur douce et exquise de terre.
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Quand il eût fini sa dédicace en tûmchouq, il la lut plusieurs fois, syllabe par syllabe ; ... Les mots par lui murmurés sonnaient comme une formule secrète au son inconnu, qui suscitait en moi un léger vertige, une douce ivresse, comme des grains de sable flottant où baignaient tous mes sens.
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À certains stades de notre vie, ou d'une recherche, nous sommes poussés, pour une raison qui nous reste souvent obscure, à prendre des décisions qui s'avèrent, après coup, lourdes de sens.
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Le jour se levait à peine, le chemin de sable minutieusement balayé, sans une feuille morte, scintillait sous mes pieds nus, et chacun de mes pas, je le sentais, était un acte de méditation. Avec son sable et ses quelques pierres posées çà et là comme au milieu des cendres éteintes, unies, finies, refroidies des passions, sans une seule étincelle de braise risquant de se rallumer, le petit sentier ressemblait à la vie de qui l’empruntait. Peut-être son créateur voulait-il ainsi nous rappeler que nos empreintes disparaîtraient tels les beaux jours de notre vie, au premier coup de vent, sans laisser la moindre trace.
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Après "Bienvenue au club", le CNL en partenariat avec Public Sénat, met en avant les conseils des lecteurs en leur donnant la parole dans l'émission #LivresetVous. Une nouvelle chronique à ne pas manquer tous les vendredi à 17h30.
Picasso, art et littérature : ce que nous disent les objets Picasso ne jetait rien. En plus de l'immensité de son oeuvre, ce sont des milliers d'objets, les plus divers, qui ont été retrouvés après sa mort dans les demeures qui furent les siennes. Parmi eux, des rognures d'ongles, des mèches de cheveux, des boîtes d'allumettes. Une découverte, presque une révélation pour Diana Widmaier Ruiz-Picasso. Cette semaine, Lucille est la lectrice invitée de l'émission et présente deux ouvrages : Balzac et la petite tailleuse chinoise (Dai Sijie) et Peau d'Homme (Hubert & Zanzim).
Une émission présentée par Guillaume Erner, en partenariat avec France Culture.
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