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EAN : 9782917689875
300 pages
Editions ActuSF (20/08/2015)
2.75/5   8 notes
Résumé :
Hey-ho ! Hey-ho ! Écoutez la terrible chanson de la Fin des Temps !
777e année du 888e cycle de la 1111e Circonvolution du Neuvième Mandala.

L’univers se refroidit et glisse vers le bleu. Dans l’immensité de l’espace, l’antique berceau de l’Humanité file vers son funeste destin et les Terriens, seuls dans les milliers de galaxies à vivre éternellement, doivent s’habituer à l’idée de leur disparition prochaine. Mais il est dit qu’un Roi sans Roy... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Merci à Babelio pour ce livre reçu lors de Masse critique imaginaire et aux Editions ActuSF. Merci aussi à Charlotte Volper pour son gentil petit mot qui accompagnait le livre "Glissement vers le bleu".
Livre écrit à quatre mains, la première partie par R. Silverberg, la seconde par Alvaro Zinos-Amaro. R. Silverberg nous explique dans la préface pourquoi il n'a pas écrit le livre tout seul.
Cela dit, que dire sur cette histoire? Et bien je suis triste de ce constat, mais je n'ai pas accroché, j'ai pourtant essayé, je me disais après chaque chapitre que j'allais finir par "entrer dans le roman", mais non, j'ai trouvé ce livre long comme un jour sans pain, des descriptions alambiquées, une histoire sans queue ni tête. C'est la seconde fois que je n'émets pas une bonne critique pour un livre, j'aime beaucoup de genres, mais là, rien à faire. Cela a beau être de la SF ou de l'imaginaire, c'était beaucoup trop tordu pour mon cerveau de terrienne.
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Le projet de rédaction de ce roman cache une faille. A l'origine, Robert Silverberg –bon auteur de SF réputé par exemple pour son « Oreille interne »- balance au fond d'un placard le début d'une histoire qu'il n'arrive pas à achever. Tout homme raisonnable sait que lorsque ça ne marche pas sans efforts extraordinaires, il ne faut pas s'acharner. Mais non, la liasse torchonneuse est ressortie des oubliettes et refilée à un mecton inconnu au bataillon : Zinos-Amaro (ça ne rentrera jamais dans ma tête ce nom). Et le bébé difforme lui est refilé dans l'espoir qu'on arrivera à lui greffer sa jambe manquante, à lui remettre les bras droits et à lui ajouter les vertèbres qui lui manquent.


Donc, première partie écrite par S. et deuxième par ZA. de l'un à l'autre, un exercice d'asservissement littéraire assez déplorable, genre d'imitation qui, dans le registre de l'humour, se révèle foireux.


Nous ne rencontrons pas ici de la SF dans le pur style lovecraftien de description d'un monde aux lois et aux moeurs étrangères. Nous rencontrons au contraire cette pire forme de la fantaisy : on change les meubles mais on garde les discussions autour d'un thé, d'une dinette et de petits lus. Rien compris à ces histoires de familles à la con avec ses rois et ses princes et ses fillettes qui portent le diadème. La tentative d'incorporation d'éléments théoriques échoue à relever le niveau. Y aurait mieux fallu laisser l'ébauche prendre l'humidité au fond de la cave. Silverberg m'a déçue.
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Même si vous avez lu tous les livres de Lemony Snicket, vous aurez du mal à supporter le style employé ici. Pas seulement parce qu'à son instar, il fait pas mal de digressions et d'ironie, mais qu'il ne convenait tout simplement pas de l'appuyer dans un livre qui n'ait pas le ton fataliste ou pessimiste employé par l'auteur des orphelins Baudelaire. Ce ton n'est pas non plus à jeter totalement, étant donné que le personnage du narrateur, dans ses grands bavardages, celui-ci nous révèle de nombreuses informations sur l'univers... mais combien sont inutiles !
Du reste, je vois d'ici ce que les autres critiqueurs vont reprocher au bouquin : des personnages sans intérêt, un décor abracadabrant, un orientalisme oscillant entre le psychédélisme et la défonce totale. Mais si tout cela aurait pu être évité, il n'en reste pas moins qu'une bonne partie de l'univers reste intéressante : de la chose qui va provoquer la Fin des Temps au nombre innombrable des mondes colonisées par les humains, en passant par les temps immémoriaux qui nous séparent de cette époque infiniment lointaine. Ce dernier point est d'ailleurs ce qui faisait la force de "La Terre mourante", et c'est aussi exploité ici, de manière plus puissante même si moins prenante en raison du reste.
Enfin, il faut saluer Alvaro Zinos-Amaro (comme l'a si bien fait Robert Silverberg dans son préface) pour avoir réussi à avoir conclu cette aventure foutraque de manière brève et tout aussi (sinon plus) inventive. Ça nous donne finalement un livre assez énervant à lire, mais qui n'en possède pas moins la grande qualité de nous faire voyager très, très loin. Sans compter les nouveaux univers qui sont découverts à la fin... Hey-ho ! Et si nous passions à quelque chose de moins compliqué ?
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Je sais, c'est scandaleux. J'ai beaucoup tardé à déposer cette critique ici. Alors, que Babelio m'a fait confiance en m'envoyant ce roman à l'occasion d'une opération Masse critique, je ne sais pas pourquoi la grande lectrice que je suis après avoir commencé la lecture de ce roman (et gérer un souci entre temps), je n'ai pas pu me remettre dans la lecture de cet ouvrage. pourtant le début me paraissait prometteur et ensuite plus rien ! Plus envie, impossible d'y retourner ! Bon, je décide donc de mettre cette histoire de côté et j'espère bien la retrouver plus tard et revenir vous faire une critique digne de ce nom. Honte à moi !
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Glissement vers le bleu est un ouvrage un peu particulier, en forme de… Eh bien, en forme de mandala, tout en circonvolutions (vous comprendrez vite en le lisant). Il est composé de deux novellas, écrites par deux auteurs différents, qui ensemble forment un roman.
Comme cela est expliqué dans la préface, il est né de la volonté d'un directeur de collection de rapprocher les écrits de jeunes auteurs de SF d'autres déjà connus. C'est un peu une sorte de parrainage. Pour ce projet, Silverberg a repris un texte qui lui tenait à coeur mais qu'il avait abandonné, sentant bien que celui-ci n'allait nulle part. Il en a extrait le meilleur, l'a retravaillé. Ainsi est née la première novella, à son co-auteur de se débrouiller avec ça.

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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Vieillir, pour Hanosz Prime et ses semblables, est plus affaire de sensation : une raideur de l’âme, une usure ondulatoire de la psyché, un engourdissement des synapses. Ils deviennent amers, mesquins, râleurs. La vie perd tout son sel.
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Une autre chose que fait ce cosmos tout neuf (et qui n’est pas rare, non plus, chez les bébés univers), c’est de dupliquer l’intégralité des informations qui le résume sous forme de film holographique.
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Et alors qu’il fait le vide dans son esprit, une conscience nouvelle, une idée lointaine, la vrille fragile d’une révélation se fait immédiatement jour pour très vite se transformer en certitude, l’emplissant d’une extase délicieusement étrangère… et aussi d’une certaine incrédulité.
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Père, jamais je ne t’oublierai […] Et je te devrai une reconnaissance éternelle pour avoir insufflé la vie à mes atomes et fait de moi celle que je suis.
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(Vous allez me dire que c’est de la triche. D’accord ! Alors, allez-y ! Essayez de vous couler dans le moule du Neuvième Mandala. Hanosz Prime est une sorte de croisement entre un dinosaure bipède et un petit char d’assaut et Kaivilda, un œuf dur géant perché sur deux allumettes. Chacun trouve l’autre furieusement sexy, du moins tel que l’on envisage la chose au Neuvième Mandala, ce qui, croyez-moi, n’a pas grand-chose à voir avec ce que nous connaissons du sexe. Voilà ! Démerdez-vous avec ça.)
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Videos de Robert Silverberg (5) Voir plusAjouter une vidéo
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Ancienne colonie, la planète Belzagor a été rendue à ses deux espèces intelligentes. Des scientifiques décident d'assister à leur rituel secret, la cérémonie de la renaissance... Dessin : Laura Zuccheri Oeuvre originale : Robert Silverberg Scénario : Philippe Thirault
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