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Jacques Guiod (Autre)
EAN : 9782266014007
251 pages
Pocket (30/11/-1)
3.35/5   34 notes
Résumé :
Il est seul et nu. Il n'a pas de souvenirs. Le monde a disparu. Et voici qu'un oiseau lui défèque dessus. Ca crée une relation. A présent, il a faim. Quelqu'un arrive et lui demande sa faim. Tiens, la faim est passée. Alors l'autre lui demande de se donner. Carrément. Et l'autre est un homme. Non, c'est une femme. De qui se moque-t-on ? Il voit bien qu'il est comme un nouveau-né, et on lui dit qu'il est très ancien. Trop ancien pour savoir que la mort est morte. Et ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
« Il n'est pas nécessaire de parler beaucoup. Il faut seulement réfléchir, considérer, saisir et comprendre. » Alors écrivons peu mais écrivons…
le Fils de l'Homme prête à réfléchir et à être considéré comme le roman psychédéliquement métaphysique qu'il est. Être saisi et compris, irréalisable. Disons que le Fils de l'Homme aura totalement échappé à mon entendement.
Le Fils de l'Homme c'est un peu comme arpenter Les Contrées du Rêve avec Sandman ou tailler une bavette avec Dr Manhattan sur la planète Mars… sur 240 pages… nombre suffisant… C'est un kaléidoscope. C'est onirique, cauchemardesque. Réel et illusoire. Notre perception est troublée. Sensoriel, trop parfois avec des métaphores synesthétiques à outrance. Sensuel, un éveil des sens à chaque page d'où jaillissent mille sons, odeurs, couleurs, matières. Sexuel, chaque page transpire la liberté sexuelle des années 70 jusqu'à l'écoeurement. Aurais-je dû, en cet après-midi d'automne, arpenter quelques champs humides et acides, fleurant bon le méthane, gober quelques substances hallucinogènes, qu'elles m'ouvrent les volets de la perception de ce roman ? Peut-être alors aurais-je compris, comme Clay, où le mènent ses traversées de régions d'affliction tout en arborant une fière érection, ce que lui révèlent ses cinq rites initiatiques , ce que sont et ce qui a façonné les Fils de l'Homme ... Peut-être aurais-je compris où voulez en venir Robert Silverberg, avec sa plume tout en poésie (et dans tous les sens du terme) sur l'évolution de l'espèce humaine…

Mauvaise idée de commencer un challenge un mois d'octobre, mais très mauvaise idée de le faire avec ce roman le plus abouti et le préféré de l'auteur ?!?!...
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Clay se réveille dans un monde qui lui est inconnu . Il est seul et nu et il a faim .
Robert Silverberg nous emmène à la suite de Clay dans un univers très étrange . Au gré des rencontres de Clay , on imagine que Clay se trouve dans son futur , le futur de l'homme . Il y accomplit une sorte de parcours initiatique. C'est un livre très poétique que j'ai dégusté , les descriptions sont très imagées et on l'auteur nous fait ressentir les émotions du personnage avec une écriture fluide et agréable à lire . Jusqu'à la découverte finale .
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Rien a tirer de ce gloubiboulga onirique. On transforme l'humain en tout et n'importe quoi. Son évolution passe par la chevre pour redevenir humanoide pour devenir une carotte, un calamar, pourquoi pas un pan bagnat allez. L'auteur est pret a toutes les folies. Pour peu que le personnage se masturbe ou fornique bien toutes les 3 pages.
Je ne comprend pas qu'on qualifie ce livre de metaphysique. L'air de dire "holala c'est incongru et incomprehensible alors il doit y avoir une reflexion tres profonde".
Je n'ai fini ce livre que dans l'espoir qu'on me donne le moindre bout d'intention. Malheureusement l'oeuvre resta vide jusqu'au bout.
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Un des pires livres qu'il m'ait été donné de lire. J'ai réussi à le boucler mais quelle épreuve. Trop métaphysique/bordélique pour moi. À tester avant de lancer. Loin de la qualité selon moi d'autres bouquins de Silverberg tel que l'homme dans le labyrinthe ou encore l'oreille interne.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Il n'est pas nécessaire de parler beaucoup. Il faut seulement réfléchir, considérer, saisir et comprendre. Il rejette la plus grande part du langage dont son esprit n'a pas besoin. Il se débarrasse de l'erreur du mouvement, de l'absurdité de la lutte, de la niaiserie de l'agressivité, de la stupidité de la propriété, de l'erreur du progrès, de la conception erronée de la vitesse, de l'aberration de la fierté, de l'hallucination de la curiosité, de l'illusion de l'accomplissement, du mirage de la succession et de beaucoup d'autres choses auxquelles il croyait depuis longtemps. Solidement planté, amplement nourri, pleinement content de son état, il maîtrise passivement les univers éblouissants de la pensée.
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C'est par nos actions que nous nous définissons, pense-t-il. Par la continuité de notre culture, nous montrons que nous sommes humains. […] Même si nous avions trois têtes et trente pieds, même si notre peau se teintait de bleu, aussi longtemps que survivraient Homère, Michel-Ange et Sophocle, l'humanité continuerait à vivre. Si nous étions des globes de feu vert, des marques rouges sur un rocher ou bien encore des paquets de fils étincelants, et si nous nous rappelions toujours qui nous avons été, nous serions toujours des hommes.
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Qui sont ces chimères, ces sphinx, ces gorgones, ces basilics, ces griffons, ces krakens, ces hippogriffes, ces bandersnatches, ces jabberwocks, ces orques et ces farfeuilles, toute cette horde de merveilles terribles ? Appartiennent-elles au temps passé ? A une époque encore à venir ? Ne sont-elles rien de plus que les rêves turbulents de la Fontaine de la vie ?
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Il s'éveille. Sous lui, la terre noire est froide et humide. Il est allongé sur le dos dans un champ d'herbes écarlates. Un souffle de vent se lève et agite les feuilles, qui se fondent en un ruisseau de sang. Le ciel est d'un bleu métallique, une couleur d'une transparence si intense qu'elle éveille dans son crâne une clameur aussi brève que désespérée. Il découvre le soleil : bas dans le ciel, plus grand qu'il n'aurait dû être, il a l'air légèrement pâle et fragile et semble aplati aux deux pôles. Des brumes nacrées s'élèvent de la terre et tourbillonnent vers le soleil, créant dans leur ascension des spirales de dentelles bleues, vertes et rouges. Un coussin de silence l'oppresse. Il se sent perdu, Il ne voit pas de cités, il ne relève aucune trace de la présence de l'homme dans cette prairie, sur ces collines et par-delà cette vallée. Lentement, il se lève et se dresse face au soleil.
Son corps est nu. Il le touche et découvre sa peau. Avec une curiosité paisible, il examine sa main, posée sous son menton contre la toison brune sa poitrine. Comme ses doigts sont étranges !
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Vidéo de Robert Silverberg
Ancienne colonie, la planète Belzagor a été rendue à ses deux espèces intelligentes. Des scientifiques décident d'assister à leur rituel secret, la cérémonie de la renaissance... Dessin : Laura Zuccheri Oeuvre originale : Robert Silverberg Scénario : Philippe Thirault
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