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Michel Sciama (Autre)
EAN : 9782277118145
276 pages
J'ai lu (04/01/1999)
3.61/5   41 notes
Résumé :
Cliffwood, 1987. Passionné par son travail d'écrivain, Jay Vickers a choisi de vivre dans ce paisible village de l'Etat de New York.
Mais le monde extérieur va l'entraîner dans une incroyable aventure. Un monde soudain aux abois : dans tout le pays des familles disparaissent ; sur le marché, surgissent, venus de nulle part, des objets, des voitures, tous inusables, tous éternels. L'industrie des Etats-Unis vacille, leur équilibre politique aussi...
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Parut un après « Demain les chiens », « Chaîne autour du soleil » est un roman ambitieux, puisqu'il traite de nombreux thèmes de la Science-Fiction, que l'on découvrira au fur-et-à-mesure de l'avancée de l'histoire.

Écrit en 1953, Clifford Donald Simak s'imagine un avenir où l'avenir de l'industrie n'a plus sa place, puisque le récit se déroule dans les années 1980. Jay Vickers est le personnage principal de cette histoire. Il exerce le rôle d'écrivain. Sa vie n'est que routine.

L'auteur est un humaniste convaincu. L'après-guerre, il constate avec amertume l'évolution du monde. Il en conclut que si l'on donnait aux hommes ce qu'ils désiraient en quantité illimitée, les guerres n'auraient plus lieu d'exister – une vision naïve, un brin utopiste. C'est ainsi qu'une mystérieuse industrie s'est développée autour des plaisirs masculins, comme ces briquets immortels – qui permettent d'allumer les pipes et cigares de ces messieurs –, ces lames de rasoirs inusables, ces lampes également éternelles et depuis peu, ces automobiles perpétuelles. Seulement, le vice c'est que si ces choses ne se détérioriont jamais, cela met un sacré coup aux millions d'ouvriers. Pour paliers à la pauvreté qu'engendrent le chômage et la baisse de l'économie mondiale, une nouvelle substance synthétique permet de nourrir les foyers de la Terre entière.

Comme je l'ai précédemment énoncé, dans ce roman, Clifford Donald Simak abuse des thèmes de la Science-Fiction. C'est ainsi, qu'autour de la page 100, il nous met en scène un monde parallèle, une Terre utopique où l'homme ne s'y est jamais développée, vierge de toutes impuretés, de défigurations du paysage. Ainsi, l'être humain peut vivre le rêve américain. Une société dirigée par des surhommes où les armes à feu sont prohibées.

Après, les mutants, les mondes parallèles, l'utopie, Bref, une oeuvre s'égare. Si Graham Masterton a parfaitement inclus l'univers de mondes multiples, grâce à des portes physiques (« Les gardiens de la porte »), ici c'est confus, même si un objet ordinaire peut faire voyager.

L'ensemble s'étire sur un récit philosophique, un plaidoyer sur l'humanité. Même si dans l'ensemble j'ai bien aimé, j'ai trouvé ces passages trop nombreux. L'histoire est plaisante, bien qu'elle manque de rythme.
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Comme toujours avec Simak, j'ai passé un bon moment de lecture car sa science-fiction est celle que j'aime : humaniste et optimiste jusqu'à l'utopie. Avec lui, l'espoir est toujours au rendez-vous pour l'humanité, et quand celle-ci rencontre d'autres "espèces", cela finit en général assez bien, voire très bien dans certains cas.
Ce roman-ci n'échappe pas à cette règle, pour mon plus grand plaisir, car cela change des romans de science-fiction sûrement beaucoup plus réalistes mais ô combien plus pessimistes et démoralisants. Ici, on sait que scientifiquement parlant, il y a très peu de chances que ce qu'il raconte arrive un jour et soit même possible. D'ailleurs ses explications techniques sont, à mon avis, un peu farfelues (mais comme de toute façon je n'y comprends rien et que c'est un aspect de la science-fiction qui me passe carrément au-dessus, je n'y accord pas tellement d'importance). Avec Simak, c'est clair qu'on n'est pas dans de la Hard-SF, mais ce n'est pas ce que je lui demande, de toute façon.
Sa science-fiction, basée sur l'humain au sens large, c'est-à-dire sur le devenir de l'Humanité aussi bien que sur les rencontres inter-espèces, me correspond et me satisfait bien d'avantage que s'il y avait de grandes batailles intersidérales ou de grandes explications scientifiques.
Simak était peut-être un doux rêveur et un écologiste avant l'heure, mais les solutions qu'il a imaginé pour sortir l'Humanité et la Terre du merdier sans nom dans lequel elles sont empêtrées (bourbier qu'il entrevoyait déjà en 1950) sont remplies d'espoir, de fraternité, de douceur et de sagesse. Et ça, ça fait du bien...
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Dans mon programme de relecture de Sf j'ai repris ce roman de 1952 . Deux grandes thématiques de SF y sont mises en oeuvre: les mutants et les mondes parallèles (la première plus exploitée que la seconde) . Pendant 150 pages le héros Jay Vikers , écrivain voit le monde autour de lui subir d'étranges transformations :le système capitaliste y est mis en danger par l'arrivée massives d'objets inusables et à très bas prix . par ailleurs il est troublé par des bizarreries dans sa vie personnelle et son psychisme. Ensuite les révélations vont se succéder et le rythme (un peu) s'accélérer . Les idées sont séduisantes et humanistes mais la mise en récit un peu lourdingue à mon goût .La déréliction du monde environnant est loin d'atteindre ce que P.K.Dick réalise dans ce domaine. Donc un roman moyen .
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Jay Vickers, écrivain à succès, se découvre des dons de préscience alors qu'un monde nouveau éclôt. Pour comprendre les changements qui affectent son quotidien plusieurs attitudes s'offrent à lui. Faire le vide en lui-même puis par le raisonnement lever le voile de la réalité. Ou bien encore, suivre les conseils du petit cercle de connaissances de la petite ville de Clifford pour se retrouver, alors, au coeur de l'action mais pas toujours dans le rôle souhaité. Enfin, suivre son intuition qui, même si celle-ci ne le conduit pas jusqu'à la réalité, lui ouvre les portes de ses sentiments premiers jusqu'à l'amour. Ce livre est magique et signé d'un écrivain modeste et appliqué tout à sa féérie jubilatoire et tourbillonnante.
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C'était bof. Ni une bonne, ni une mauvaise lecture. Pas le meilleur Simak, mais pas le pire non plus. Je mets une note correcte, à l'image de ce livre. le pire, c'est que l'édition américaine de 1954 mentionne une critique littéraire sur la couverture, je cite "facilement le meilleur roman de science-fiction de 1953". Eh bien, laissez-moi vous dire que non !
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
- Je ne pense vraiment pas, dit Vickers d’un ton sec, qu’un homme de Neandertal ait pu developper un très violent complexe d’infériorité.
- Cette idée ne s’applique peut être pas à l’homme de Neandertal. Mais elle s’applique tout à fait à nous.
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Pour écrire convenablement, il lui fallait pouvoir rester calmement à sa table et se concentrer, mettre une barrière entre lui et le monde et ne laisser ce monde venir à lui que par petits fragments successifs, un monde soigneusement choisi qui puisse être analysé et présenté avec une clarté et une précision rendant toute méprise impossible.
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Il se souvint enfin. Cet article sur un savant de Boston, un certain Dr Aldridge ou quelque chose comme ça, qui avait dit qu'il y avait peut-être plus d'un monde, qu'il y avait peut-être un monde à une seconde devant le nôtre et un autre à une seconde derrière nous et encore un à une seconde derrière celui-là, puis encore un autre et ainsi de suite, une longue théorie de mondes tournant les uns derrière les autres, comme des hommes marchand dans la neige, lorsque chaque homme met son pied dans l'empreinte laissée par le précédent. Une chaîne infinie de mondes qui se succèdent. Une chaîne autour du soleil.
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- Vous voulez dire la vie éternelle.
- Et pourquoi pas ?
- Evidemment, dit Vickers, pourquoi pas ? si on a des lames de rasoir inusables, des ampoules inusables, pourquoi n'aurait on pas des vies inusables ? Il n'y a aucune raison de s'arrêter en chemin... Et les androïdes, quel sera le rôle des androïdes tels que moi ? Il est bien évident qu'il ne peut être que modeste.
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Il n’y avait là ni rumeur ni menaces, là se trouvait l’acceptation sereine de la fuite du temps, de la succession de l’été à l’hiver, du soleil à la lune, et du fait que la vie que l’on détient est un présent qu’il faut apprécier plutôt qu’un droit qu’il faut arracher aux autres vivants.
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Vidéo de Clifford D. Simak
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