Parut un après «
Demain les chiens », «
Chaîne autour du soleil » est un roman ambitieux, puisqu'il traite de nombreux thèmes de la
Science-Fiction, que l'on découvrira au fur-et-à-mesure de l'avancée de l'histoire.
Écrit en 1953,
Clifford Donald Simak s'imagine un avenir où l'avenir de l'industrie n'a plus sa place, puisque le récit se déroule dans les années 1980. Jay Vickers est le personnage principal de cette histoire. Il exerce le rôle d'écrivain. Sa vie n'est que routine.
L'auteur est un humaniste convaincu. L'après-guerre, il constate avec amertume l'évolution du monde. Il en conclut que si l'on donnait aux hommes ce qu'ils désiraient en quantité illimitée, les guerres n'auraient plus lieu d'exister – une vision naïve, un brin utopiste. C'est ainsi qu'une mystérieuse industrie s'est développée autour des plaisirs masculins, comme ces briquets immortels – qui permettent d'allumer les pipes et cigares de ces messieurs –, ces lames de rasoirs inusables, ces lampes également éternelles et depuis peu, ces automobiles perpétuelles. Seulement, le vice c'est que si ces choses ne se détérioriont jamais, cela met un sacré coup aux millions d'ouvriers. Pour paliers à la pauvreté qu'engendrent le chômage et la baisse de l'économie mondiale, une nouvelle substance synthétique permet de nourrir les foyers de la Terre entière.
Comme je l'ai précédemment énoncé, dans ce roman,
Clifford Donald Simak abuse des thèmes de la
Science-Fiction. C'est ainsi, qu'autour de la page 100, il nous met en scène un monde parallèle, une Terre utopique où l'homme ne s'y est jamais développée, vierge de toutes impuretés, de défigurations du paysage. Ainsi, l'être humain peut vivre le rêve américain. Une société dirigée par des surhommes où les armes à feu sont prohibées.
Après, les mutants, les mondes parallèles, l'utopie,
l'auteur se lâche avec des androïdes, des robots, l'immortalité. Bref, une oeuvre s'égare. Si
Graham Masterton a parfaitement inclus l'univers de mondes multiples, grâce à des portes physiques («
Les gardiens de la porte »), ici c'est confus, même si un objet ordinaire peut faire voyager.
L'ensemble s'étire sur un récit philosophique, un plaidoyer sur l'humanité. Même si dans l'ensemble j'ai bien aimé, j'ai trouvé ces passages trop nombreux. L'histoire est plaisante, bien qu'elle manque de rythme.