Ce recueil comprend huit nouvelles dont six appartiennent à la période de "l'Âge d'or". On balaye une période extrêmement vaste, s'étendant de 1935 à 1981, excusez du peu.
L'une d'elles m'a fait penser à "
Demain les chiens", qu'il faudra que je lise pour en avoir le coeur net.
On y trouve la plupart des thèmes qui traversent l'oeuvre de
Simak, comme le milieu rural, la cohabitation entre l'homme et d'autres civilisations. Egalement typique de
Simak, c'est l'absence de certains éléments familiers des lecteurs de SF. Ainsi vous ne trouverez pas de description de technologies futuristes ; au risque de lire des histoires se déroulant dans le futur mais où l'on écoute encore la radio...
Une fois ceci admis, j'ai pris un réel plaisir à la lecture de ces nouvelles, assez pour continuer d'explorer l'univers de cet auteur.
*Le Créateur : deux chercheurs élaborent une machine qui les transporte jusqu'au Créateur...
*Courtoisie : sur une planète étrangère une colonie humaine meurt d'un mystérieux virus. Très réussi.
*L'Immigrant : un humain sélectionné pour ses capacités intellectuelles est autorisé à se rendre sur la planète Kimon, peuplée d'une race extra-terrestre très évoluée...
*Mondes sans fin : Blaine travaille pour la guilde du Rêve, qui permet aux gens de passer des siècles en sommeil avant de se faire réveiller...
*Steve et les mi-êtres : des enfants qui jouent ou se chamaillent pendant les vacances, les parents qui ne sont jamais très loin. Accessoirement certaines des familles viennent d'autres planètes...
*Le Dernier gentleman : un écrivain en fin de carrière commence à confondre sa personnalité avec celle d'un de ses personnages...
*L'Épidémie : un médecin (de campagne évidemment) est alerté par les signes d'une nouvelle maladie encore jamais découverte. Ca aurait pu être un épisode de X-Files !
*L'Ordinateur qui aimait les étoiles : "Les machines, chez
Simak," dixit l'anthologiste Daniel Riche, "ne se comportent jamais réellement comme des machines." Ici, un ordinateur, non utilisé à pleine puissance, s'occupe à ses moments perdus à colporter des ragots...