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EAN : 9782266053006
220 pages
Pocket (01/03/1993)
3.58/5   52 notes
Résumé :
Huit heures du soir. Pour des millions d'humains, chacun dans sa case, dans le petit monde qu'il s'est créé ou qu'il subit, une journée bien déterminée s'achève, froide et brumeuse, celle du mercredi 3 février. Pour René Maugras, il n'y a pas d'heure ni de jour et ce n'est que plus tard que la question du temps écoulé le tracassera. Il est encore tout au fond d'un trou aussi obscur que les abysses des océans, sans contact avec l'univers extérieur. Son bras droit, po... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Voilà, j'ai replongé dans l'univers de Simenon. L'univers d'un de ses 117 romans durs... comme il les qualifiait.
Simenon pour moi est un rendez-vous littéraire nécessaire.
C'est un grand, un très grand auteur, trop souvent cantonné pour bon nombre à ses romans policiers, à son "double" le commissaire Maigret et aux nombreuses adaptations cinématographiques ou télévisuelles tirées du personnage et de ses enquêtes.
Or l'homme à l'oeuvre prolifique et à la vie "intense" a le sens de l'intrigue chevillé à la plume.
En peu de mots il sait vous peindre et vous rendre vivant n'importe quel personnage là où il faut des pages et des scènes ou des circonstances à des écrivains de talent.
Son narratif est toujours ou presque toujours implacable.
Sa littérature est autant un canevas excellemment et prestement exécuté d'actions, d'émotions, de psychologie, de descriptions, de dialogues - épurés - que de réflexion.
Nous sommes en 1962.
Lors d'une réunion avec son cercle d'amis dans un grand restaurant parisien, le tout-puissant René Maugras, patron de presse respecté, craint, courtisé... arrivé, est victime dans les toilettes de l'établissement étoilé, d'un AVC.
Transporté à l'hôpital de Bicêtre, il va devoir, s'il échappe à la mort, tout réapprendre, se reconstruire.
Simenon nous offre un voyage intérieur, le regard d'un homme soudainement devenu hémiplégique, aphasique, incontinent... dépendant.
De cette ouate foetale qu'est la maladie, dans ce cocon où il s'abrite, il voit, écoute, entend comme le ferait un nouveau-né qui s'efforce de tirer sur son cordon pour retourner dans la douce quiétude de l'amnios.
La maladie offre souvent l'envie d'une reddition sans conditions.
La maladie, souvent, nous révèle à nous-mêmes.
Que devient-on lorsqu'on sort "réparé" d'un tel accident.
A-t-on appris ?
A-t-on changé ?
Vit-on différemment ou reprenons-nous le cours de notre vie là où nous l'avions laissé ?
Simenon vous propose une réponse à travers René Maugras.
En dehors du fait qu'en 1962 je découvrais l'hôpital version patient et que quelques décennies plus tard j'ai eu affaire aux mêmes ennuis de santé que Maugras... je me suis parfaitement retrouvé dans cet univers d'un autre temps... eh oui ! le soin de naguère, ses structures, son personnel, ses connaissances, ses croyances et ses pratiques m'ont paru d'un autre âge... et pourtant !
J'ai lu pas mal de Simenon, dont certains que j'ai présenté ici.
Celui-ci fait partie des très, très bons car d'une maîtrise narrative qui ne souffre d'aucun défaut, offrant une galerie de personnages croqués de main de maître.
Un drame social et humain de haute volée !
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Hervé-Lionel nous a offert déjà, en ces lieux, un formidable article sur ce monument romanesque de 1962.

"Les anneaux de Bicêtre" ou : aimez-vous souffrir ?

Car vous souffrirez bien : corps, âme et esprit fusionnés avec la conscience et les sens de René Maugras, ce grand patron de presse des années soixante (le biographe Pierre ASSOULINE - en son magnifique "Simenon" - y reconnaîtra, sans l'ombre d'un doute, la silhouette familière de Pierre Lazareff, patron du défunt "France-Soir", mais passons... Un détail).

Vous entrez dans le torrent de conscience d'un hémiplégique. Vous savez, après l'accident vasculaire cérébral.... Mais non, ça n'est pas douloureux. Simplement passionnant (bien réparti en 13 chapitres denses).

Les couches d'espace-temps s'y télescopent, comme le son des cloches, les bruits de la cour, le grondement lointain des poids-lourds redémarrant à la Porte d'Italie, "le doux chant de la pluie" (celui que chantait Jean FERRAT) sur les ardoises noires et brillantes du toit vu de la fenêtre , l'odeur de la soupe à l'Hôpital du Kremlin-Bicêtre, le passage incessant des autres malades - ceux de la salle commune - derrière la porte vitrée opaque de la chambre du "privilégié", l'enfance pauvre à Fécamp, le père veuf peu à peu abruti d'alcool, Lina l'épouse délaissée, elle aussi peu à peu alcoolique (on y reconnaît l'une des plus pénibles facettes de Denise, épouse Simenon des années cinquante... ), ces deux infirmières qui se relaient au chevet de l'hôte de la chambre particulière située dans le service du bon professeur Besson d'Argoulet (un ami et un habitué - comme René - du repas mensuel au Grand Véfour", le "Fouquet's" de l'époque)...

Il y a bien les deux faces de "La Femme" (selon Simenon). D'abord l'infirmière de jour, jeune et apprêtée : Mlle Blanche. Puis celle de nuit, Josépha, Alsacienne aux formes généreuses sous la blouse, à l'incroyable accent....

Mais ce tuyau d'aspiration qu'on vous enfonce soudain dans le larynx puis la trachée (juste pour vous éviter l'encombrement bronchique fatal) et il faut bien être trois pour tenir fermement le malade ("Pardonnez-moi mais nous allons être obligés de vous faire à nouveau des petites misères. C'est pour vous soulager"), le comprimé de Sintrom ou l'injection de de pénicilline, la nutrition veineuse, la fuite obligée dans son monde intérieur, ses souvenirs cruels ou dorés, le sentiment de gâchis sous l'apparente "réussite" sociale, une indifférence à la guérison, ce trop fort goût de cendres en bouche...

L'existentialisme simenonien à l'oeuvre... à l'un de ses sommets - et ils sont nombreux.

Avec l'instinct de l'absurde "camusien" (mille fois plus net, concis et ressenti que dans la "La Peste" [1947] si délayée, au moins égal à celui que l'on inhale dans "L'étranger" [1942] d'Albert CAMUS) qui nous ramène à l'étrangeté totale de "Les Gens d'en Face" [1933], de "Il pleut bergère..." [1941] ou de "La fenêtre des Rouet" [1945] de ce bon Georges SIMENON.

L'artisan ciseleur travaille sans à-coups, sans retouches possibles dans la chair vive.

Que d'expérience, que de "métier" aussi...
Comme tout cela respire (organiquement) bien !
Paragraphes après paragraphes, la musicalité sans failles, le rythme inimitable du phrasé simenonien.

Un chef d'oeuvre.
Lien : http://fleuvlitterature.cana..
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Je ne voulais pas arriver en décembre et me dire "j'ai oublié Simenon" dans ma liste de l'année en cours. Ce roman dur, comme Georges les appelait lui-même, était prévu pour le printemps 2022, à lire pendant la semaine où je me suis fait hospitaliser pour une ablation d'une tumeur "maligne". Mais comme je ne faisais pas le "malin" à l'époque, je dus attendre la rémission avant d'envisager de me plonger (replonger !) dans l'univers "hospitalier". Encore un adjectif employé de manière incongrue quand on connaît la situation de ce milieu médical. Mais bon, affronter un "Huis Clos" en janvier est peut-être une façon de conjurer le sort et de tourner la page pour ne pas attraper "La nausée". "Le Discours" "Intérieur" que nous propose le plus traduit des auteurs belges francophones nous montre toute l'étendue de son talent pour étudier la psychologie de personnages évoluant dans un seul lieu, une chambre d'une clinique. "On n'est pas là pour disparaître", puisqu'on s'y retrouve pour être soigné, même si le fait d'arriver en urgence puisse laisser envisager "Le dernier jour d'un condamné". Mais c'est sur ce lit, cloué à l'horizontale après un AVS, que l'"Extension du domaine de la lutte" prend tout son sens. Quand les membres ne réagissent plus comme avant, la fonction de la pensée est en alerte et permet à "L'étranger" de retracer sa vie intérieure. "Apprendre à finir", en décrivant minutieusement tous les éléments d'un univers rétréci à l'extrême, puisqu'aucun souvenir ne se rapporte à "La chute" qui a causé la venue dans ce monde aux confins de la mort. "L'innommable" s'est produit, se sentir exclu de la vie d'avant, toute entière consacrée à raconter celle des autres, par l'intermédiaire des "Echos" d'un grand journal de presse écrite.
Jean-Paul Sartre, Fabrice Caro, Thomas Clerc, Olivia Rosenthal, Victor Hugo, Michel Houellebecq, Albert Camus, Laurent Mauvignier, Samuel Beckett et tant d'autres écrivains ont utilisé le monologue intérieur pour exprimer une situation inédite où la méditation prend tout son sens lorsqu'elle permet d'analyser le passé et le présent d'une vie incapable d'envisager si le futur a encore une place quand on se sent réduit à contempler des murs, des machines médicales et les allées et venues de soignants souriants mais exténués qui s'évertuent à essayer de remonter le moral de "patients", qui en sont bien dépourvus, de patience.
Très peu de personnages, une économie de moyens, mais Simenon nous fait chavirer dans son univers à la fois glauque et lumineux, en sondant l'âme humaine comme peu d'auteurs savent le faire. "Les anneaux de Bicêtre", appelé aussi les cloches de Bicêtre, selon que l'on met les sens en alerte plus sur la vue ou sur l'ouïe, m'a profondément marqué par son réalisme, cru et subtil, mais toujours pointilleux et glaçant. Evidemment, je ne suis pas très neutre dans cette approche, j'y ai revu des scènes vécues il y a moins d'un an, quand, bien que tout mouvement physique soit proscrit, on se penche sur sa propre vie à en avoir le vertige.
Il me fallait cette lecture pour revivre ces moments douloureux et tourner la page. Je reprendrai un Simenon beaucoup plus tard, peut-être un Maigret, moins "dur" à supporter, en me laissant aller dans une histoire impersonnelle.
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N°389– Janvier 2010.
LES ANNEAUX DE BICETRESimenon (1962).

René Maugras est ce qu'on appelle un grand patron de presse, un homme qui parle avec les ministres et les responsables politiques, quelqu'un d'important, de décoré, un notable... Au cours d'un déjeuner pris avec des avocats et des médecins, des académiciens, il est victime d'une attaque et repose maintenant sur un lit d'hôpital à Bicêtre et il ne peut plus ni parler ni bouger.
Lui qui était puissant, respecté, considéré, craint même, n'est à présent plus qu'une masse inerte, un hémiplégique. Il voit le monde depuis la position allongée et ne le domine plus comme avant, il le perçoit différemment. Bizarrement, il n'en est pas mécontent et c'est pour lui une prise de conscience, à cinquante cinq ans, de ce qu'est véritablement le décor qui l'entoure et que sa position sociale lui avait peu à peu masqué. Il rencontre certes les médecins qui l'entourent, qui sont ses amis et qui donc vont tout faire pour le guérir, mais aussi les soignants du service, simples agents anonymes qui s'occupent de lui, aperçoit, même s'il en est séparé par les cloisons de sa chambre particulière, les autres malades. Maintenant, il ne reste plus rien du grand personnage qu'il était auparavant. Il parvient même à porter de l'attention, voire des idées quasi-charnelles pour l'infirmière de nuit qui dort à côté de son lit.

On ne réussi pas comme il l'a fait, dans cette société, sans compromissions ni trahisons. Son immobilité et peut-être l'éventualité de sa mort prochaine, font qu'il repense à ses amis disparus, qu'il repasse sa vie, se remémore ce qu'elle a été, laborieuse, hasardeuse mais finalement réussie, du moins au sens des critères sociaux et mondains. Il a peut-être eu de la chance! Ses origines modestes, ses deux mariages, sa fille infirme, née d'une première union et dont il ne s'est que très peu occupé, ses débuts dans l'existence, le fantôme de toutes les femmes qu'il a croisées... Ce séjour à l'hôpital l'amène à renouer avec sa deuxième épouse, Lina, qu'il avait entraînée dans une vie mondaine et artificielle, au service de sa réussite personnelle et qu'il n'a jamais fait l'effort de comprendre. Avec lui, elle n'est pas vraiment à sa place, à cause sans doute de ses origines populaires et a trouvé dans l'alcoolisme une compensation. C'est aussi l'occasion pour lui d'une introspection au terme de laquelle il reprend goût à la vie, à travers des mots jetés sur un petit agenda, la tentation de la solitude, une sorte de seconde naissance et il recouvre petit à petit l'usage de ses membres et de la parole.

Les anneaux, c'est comme des cercles concentriques que fait dans l'air le son des cloches (titre originel du livre). C'est bien l'idée de la mort qui plane sur ce livre.
Cet ouvrage retrace une affection dont a été victime l'auteur lui-même. Il tire donc de son expérience personnelle le sujet de ce livre. le temps exceptionnellement long que Simenon a pris pour l'écrire, ce qui est rare pour lui, indique sans doute qu'il s'est lui-même beaucoup impliqué dans cette rédaction.
J'ai eu quelques difficultés à entrer dans cet univers. J'en garde une impression mitigée.

©Hervé GAUTIER – Janvier 2010.http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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"(...) La cloche, dans le ciel qu'on voit,
Doucement tinte.

(...) Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là,
Simple et tranquille.
Cette paisible rumeur-là
Vient de la ville.

– Qu'as-tu fait, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse,
Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà,
De ta jeunesse ?"

Brillant patron de presse, René Maugras se réveille à Bicêtre** après avoir subi un A.V.C. Privé de l'usage de la parole et de la mobilité de ses membres, cet homme de pouvoir se retrouve à la merci de soignants. Larguant les amarres d'un quotidien sclérosant, il se laisse alors flotter au gré des courants de sa conscience. Il interroge son enfance grise, ses amours médiocres, ses désirs brutaux, son éblouissante réussite, ses prestigieuses amitiés, ses insatisfactions latentes... A l'instar de Verlaine dans sa geôle de Mons, Maugras est prisonnier mais de son corps : petit à petit, il se déprend, par la pensée, de ce qui l'encombrait, ce suif gélifié (Maugras = mauvais gras) qui opacifiait son horizon et engourdissait ses émotions.

Adoptant le style indirect libre, Simenon plonge dans la psyché d'un homme écartelé par son hémiplégie. Paralysé à droite (la raison, la règle, la force), Maugras fouaille, à senestre (l'instinct, l'abandon, la fragilité) son coeur laissé à nu. Cette introspection fortuite durera le temps d'une courte convalescence, l'échappée belle d'une dizaine de jours d'un homme stupéfié. Les deux derniers chapitres, courts et rapides, exposent froidement le ressaisissement d'une destinée par une dextre triomphante bien qu'amoindrie. A cet égard, l'explicit est troublant qui fait d'une simple virgule basculer le roman vers l'espoir ou l'accablement (le romancier, divinité autocrate !).

Tenu de bout en bout, le roman a la capillarité grise de ses frères. L'angoisse qui sourd du récit, sa claustrophobie prégnante (la réclusion du héros dans son corps, dans sa chambre à l'horizon restreint et dans ses souvenirs étouffants) et le style continent de l'auteur entraînent le lecteur dans une valse triste et vaguement anxiogène. Celle des bilans de mi-parcours et des soldes de tout compte.

Disturbant.

* Les anneaux métaphorisent les ondes sonores des cloches d'une église qui ponctuent la journée des malades de leur carillon
Lien : http://lavieerrante.over-blo..
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Lorsqu'il était enfant, il avait l'habitude d'écouter les cloches de l'église Saint-Etienne et montrant gravement le bleu du ciel, il disait :
- Les nanneaux...
Il ne savait pas encore prononcer le mot anneaux qui devenait dans sa bouche des nanneaux et il désignait ainsi les cloches à cause des cercles concentriques qu'elles lancent dans l'espace...

[Georges SIMENON, "Les Anneaux de Bicêtre", Presses de la Cité, 1963]
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Que m’ont-ils dit jusqu'ici ? Que je ne mourrais pas. Que je guérirais. Que je ne resterais pas impotent. Que, dans quelques semaines ou quelques mois au plus, je reprendrais ma place parmi les humains qui continuent leur existence agitée au-delà de la fenêtre. Mais puisque cela m’est égal !
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Des autos pénètrent dans la cour, viennent se ranger au pied du bâtiment central dans lequel il se trouve. Non loin de sa chambre existe un escalier dont les marches craquent. L'horloge de l'église sonne six coups, puis ce sont les cloches qui annoncent la première messe.
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Il n'est pas prêt, tiraillé par le passé, le présent et l'avenir. Il n'a même plus la ressource de s'assoupir. Il reste terriblement éveillé pendant l'heure de la sieste fixant le plafond pendant que l'infirmière tourne de temps en temps les pages de son livre.
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Il a chaud. Son corps est moite. Il se demande si on lui a administré une nouvelle drogue qui provoque cette torpeur, ce décalage dans ses perceptions. Il s'efforce de ne pas se rendormir avant d'avoir entendu sonner l'horloge de l'église. Il espère qu'elle sonnera six coups, comme la veille, et qu'il aura sa demi-heure.
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