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Commissaire Maigret - Romans et ... tome 86 sur 103
EAN : 9782253142492
192 pages
Le Livre de Poche (28/01/2004)
3.53/5   73 notes
Résumé :

Au lieu de grogner en cherchant l'appareil à tâtons danl'obscurité comme il en avait l'habitude quand le téléphone sonnait au milieu de la nuit, Maigret poussa un soupir de soulagement. Déjà il ne se souvenait plus nettement du rêve auquel il était arraché, mais il savait que c'était un rêve désagréable : il tentait d'expliquer à quelqu'un d'important, dont il ne voyait pas le visa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Maigret est réveillé au milieu de la nuit par la sonnerie de son téléphone ; un crime vient d'être découvert : on a tué chez lui un honnête homme du nom de René Josselin.

Josselin, était un brave homme sans histoire, entrepreneur retraité, vivant avec son épouse, fréquentant peu, outre sa fille et son gendre pédiatre.
L'enquête s'avère difficile, car Maigret évolue dans un monde de braves gens, bien établis et appréciés de tous.

Qui pouvait vouloir tuer un homme comme Josselin ?

Il faudra de la patience à Maigret un peu agacé par l'aspect lisse de la famille de Josselin, pour trouver le fin mot de l'histoire.

Comme à son habitude, Simenon dans ce roman datant de 1961, va démêler l'écheveau des secrets de famille de gens "ordinaires", des braves gens qui cachent peut-être quelque chose..?
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Que des "braves gens" dans cette histoire et cela agace bien Maigret !
La victime, René Josselin : un brave homme. Que ce soit pendant sa vie professionnelle -il était chef d'entreprise- ou maintenant qu'il est retraité personne n'a jamais eu à se plaindre de lui. Il a vendu son entreprise à deux de ses employés avec de larges facilités de paiement, maintenant il va faire tous les jours son petit tour au jardin du Luxembourg.
Son épouse Francine, peut être moins "brave" que son mari. Demoiselle à particule et fille de colonel, elle ne sortirait pas sans chapeau même pour une petite course dans le quartier, mais elle s'occupe tranquillement de ses petits enfants.
La fille : une "enfant gâtée", peut être mais elle a un mari, des enfants et sort de temps en temps avec sa mère.
Le gendre : un "super brave homme" celui là : pédiatre, son seul souci, la santé de ses petits patients que ce soit à l'hôpital ou dans sa clientèle privée.
Ce soir là, les deux femmes étaient ensemble au théâtre et le gendre qui jouait aux échecs avec la victime a été appelé à l'hôpital, puis au domicile d'un enfant malade.
Des braves gens qui ont un alibi, donc ! Et pourtant à leur retour René Josselin était mort tué de deux coups de revolver !
Et Maigret de maugréer ! Parce qu'il fallait être un familier de la maison pour être introduit sans effraction, savoir où était le revolver, savoir également comment éloigner le gendre...
Tous ces braves gens connaissent forcément le coupable. Comment leur faire dire ? C'est ce que le commissaire doit chercher en même temps qu'il enquête pour essayer de trouver des éléments à leur opposer. Pas facile !
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Un "Maigret" à l'intrigue minimaliste. L'action se déroule à Paris, chez les Josselin, dont le mari, René, est retrouvé assassiné par balle, dans son salon, alors que sa femme et sa fille se sont absentées pour assister à une pièce de théâtre. Il est vrai que le Dr Fabre, époux de Véronique, la fille, était passé vers les vingt-et-une-heures trente pour la traditionnelle partie d'échecs avec son beau-père. Seulement, appelé par sa propre domestique pour qu'il allât visiter un petit patient, 28, rue Julie, le médecin n'est resté qu'une demi-heure à peine. Rue Julie, au numéro indiqué, il n'a trouvé aucun malade, petit ou grand . Croyant à un malentendu téléphonique, le pédiatre a alors fait le tour de tous les numéros se terminant par un huit. Mais là encore, pas de malade. Voyant l'heure tourner et ayant un petit opéré à surveiller à l'Hôpital des Enfants Malades, où il travaille, Fabre a ensuite bifurqué par là et n'est par conséquent pas revenu achever la partie d'échecs commencée avec son beau-père.

L'arme du crime, on le repère bien vite, n'est autre que l'automatique que Josselin abritait, depuis des années, dans un tiroir de son bureau. Mais, comme de juste, il a disparu. Quant à l'assassin et à ses mobiles, c'est le mystère complet. Evidemment, les policiers sont bien excusables s'ils songent en premier au Dr Fabre, dernière personne de son propre aveu, hormis l'assassin, à avoir vu la victime en parfaite santé. Mais lorsque l'on vérifie son alibi pour le moins agité entre la rue Julie et les services des Enfants Malades, il s'avère qu'il n'a dit que la stricte vérité. de même, Mme Josselin et sa fille ont été vues et revues au théâtre. Mieux : elles n'ont pas quitté la salle lors du premier entr'actes et sont revenues en avance, avant que le second, plus long, eût pris fin.

Pour en revenir au défunt, Maigret apprend que René Josselin, qui s'était fait une confortable fortune dans la cartonnerie, s'était mis en retraite depuis quelques années parce qu'il souffrait du coeur. Il va de soi - Maigret en grimacerait presque de dégoût - qu'on ne lui connaissait que des amis. "Un brave homme," tels sont les termes qui, invariablement, reviennent pour le désigner. D'ailleurs, qu'on écoute les commerçants, la concierge, les relations professionnelles, les serveurs occasionnels, toute la famille Josselin est sympathique, même si Mme Josselin passe pour un peu guindée. Pour le Dr Fabre, c'est encore mieux : il soigne un maximum d'enfants, notamment ceux dont la famille n'a pas beaucoup de moyens et, bien qu'il puisse prétendre à une chaire professorale dans sa spécialité, avec tous les avantages que cela inclut, il préfère à tout cela son travail à l'Hôpital des Enfants Malades et le petit cabinet particulier qu'il a ouvert, après son mariage. A son sujet, certains parlent même de "sainteté", c'est tout dire.

En tant qu'homme, Maigret est bien content pour eux mais, en tant que policier, que voulez-vous qu'il fasse, lui, de son côté, avec cette pléthore de dithyrambes ? Tous ces "braves gens" sont bien gentils mais il n'en reste pas moins que l'un des leurs, René Josselin, a été assassiné et, comme il n'y a pas traces de lutte, il l'a forcément été par un familier qui, en outre, savait où se trouvait l'automatique.

Alors, qui ? qui donc ? Et surtout pourquoi ? Oui, pourquoi tuer un brave homme qui ne vit que parmi de braves gens ?

Tel un limier qui a perdu la piste, Maigret tourne en rond, chose, on l'admettra, assez rare chez lui. Flairer dans tous les coins, comme à son habitude, "prendre l'air" de la maison et se faire une idée plus ou moins exacte des gens mêlés à l'affaire, la chose lui est ici des plus difficiles. Partout des nuées d'encens, partout des larmes d'attendrissement, partout des monceaux de sympathie - partout des yeux qui s'arrondissent à la simple idée que Josselin ait pu être assassiné. Et quand ils apprennent que rien n'a été volé, que l'appartement n'a pas été saccagé, les témoins, connaissances, relations sombrent dans de véritables abîmes de perplexité ... S'ils ne connaissaient pas la réputation de Maigret, certains croiraient presque qu'il leur tend un piège ou leur fait une farce stupide. Mais c'est loin d'être le cas.

Notre commissaire sent bien, pourtant, que quelque chose lui échappe, qu'on ne lui dit pas tout. Mais il lui faudra batailler dur, et aussi que la chance s'en mêle, après la visite faite par Torrence au sixième étage de la maison, dans les chambres réservées aux domestiques, pour qu'il parvienne, non sans mal, à saisir fermement le premier bout de l'inextricable pelote, puis à en défaire méthodiquement les noeuds. La solution était à la fois simple et naturelle et ces braves gens qu'étaient les Josselin dissimulaient en fait depuis des années un secret bien lourd que, par solidarité familiale, le Dr Fabre avait été obligé lui aussi d'endosser en promettant le silence.

Au final, "Maigret & Les Braves Gens" n'est peut-être pas un "grand Maigret" mais le lecteur passe un bon moment à se poser toute une foule de questions et à formuler en son for intérieur des hypothèses qui ne reposent en fait sur rien d'autre que des apparences compromettantes. A lire tranquillement, sans chercher un personnage qui sorte vraiment de l'ordinaire - l'assassin, peut-être, et encore ... - et en suivant les méandres d'une analyse psychologique pour une fois un tantinet paresseuse mais toujours tracée de main de maître. ;o)
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Une enquête malcommode : dans un milieu notable où évoluent des gens d'une honnêteté indiscutable, rien ne prédisposait à un tel évènement émouvant. La victime, un retraité sans histoire, était aimée de tout son entourage. Cependant, Maigret soupçonne rapidement ces « braves gens » de cacher quelque chose et de ne pas faire leur possible pour aider à découvrir le coupable. Bien qu'ils aient tous deviné qui est le meurtrier. Par le faisceau de témoignages recueillis au cours de l'enquête, la personne de la victime, René Josselin, est évoquée à petites touches, de sorte qu'il apparaît ainsi, rétroactivement, comme la figure centrale du roman.
La clé du dénouement nous tient en haleine jusqu'au dernier chapitre se dévore goulument et fidèle a' la notoriété de George Simenon quant a' la littérature policière classique
Un court roman a' conseiller de parcourir
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Ed. Presses de la Cité, dépôt légal: 2eme trim. 1962 . 192 pages.

Autre enquête résolue en 48heures et quelques fines au comptoir.. le dernier chapitre se situe plusieurs mois après les événements. Nombre de morts ?

que peut on extraire de ce polar qui n'est pas le meilleur de la série ?
L'expression les " braves gens" est employée 12 fois : - dans le titre, -puis p17, p34, p36, p47, p52, p80 (2x), p82, p108, p111, p138, et "un brave homme " 2X :pp52, p82,.... ."Un brave homme répétait Maigret avec une sorte de colère."(....) "Pour un peu, il se serait mis à détester les braves gens." .... Nous aussi.... .
Qu'apprend on de la vie du commissaire?
- Avec Mme Maigret , il est propriétaire d'une maison avec jardin à Meug-sur-Loire. Durant ses congés, il jardine, pêche à la ligne, joue à la belote avec les gens du pays...
.- Durant son enfance,il a été scolarisé dans un village de l'Allier, école privée probablement puisqu'il allait au catéchisme et rendait des comptes à l'instituteur pour la perte d'un bréviaire.
Concernant Madame Maigret :
- "à02h10 - du matin - "soulevée sur un coude" lui allumait la lampe de chevet....il cherchait des allumettes (pour allumer sa pipe en pleine nuit), Mme M. se levait pour aller lui en chercher sur la cheminée... .Puis ... se dirigeait vers la cuisine pour préparer du café et M. lui adressait un clin d'oeil complice.... le réveil (il est 02h10) est sur la table de nuit de Mme M.
" - Tu es sur que tu veux te lever à 9heures?
"- Oui (........)
"Ce fut un soulagement de sentir l'odeur du café, d'entendre la voix de Mme M. : -Il est 9heures."...
Plus tard: "Passe moi l'annuaire des téléphones" .... "Mme M. ne lui posait pas de questions". .... "Je t'appelle un taxi?"
Elle enlevait son tablier avant de se mettre à table.... "Tout de suite après, elle se tapotait les cheveux pour les faire bouffer"... Coquette....
Elle n'avait jamais voulu de bonne ... sauf pour déplacer les meubles...
Bref, une autre "Tante Yvonne".
- concernant les acteurs (ou figurants cités) de la scène du crime :
les inspecteurs Dupeu, Vacher, Lapointe, Janvier, Lucas, Torrence, un inspecteur du VIeme arrondissement
les commissaires Maigret et Saint Hubert
-le substitut Mercier
- le juge d'instruction Etienne Godard,
- les médecins légistes Ladent puis Moers,
- les hommes de l'identité judiciaire ( dont les m. légistes).
Autres temps, autres moeurs: l'émancipation des femmes n'est pas aquise . L'Homme reste un dominant, un peu voyeur...beaucoup.... (cf P55-56 !)
Bref, un tout petit polar...
Signalons une fausse ? piste (p65) Maigret ne s'en inquiète pas, .... Mais Maigret. c'est Simenon ! et il laisse les secrétaires pouffer dans son dos.

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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
[...] ... - "Avec un serrurier, nous avons examiné toutes les portes, y compris celles qui donnent sur l'escalier de service. Aucune ne paraît avoir été forcée. Nous ne nous sommes pas arrêtés au cinquième étage. Nous sommes montés au sixième, où se trouvent les chambres de bonnes.

- Qu'avez-vous trouvé ?

- Attendez. La plupart étaient fermées. Comme nous étions penchés sur une des serrures, la porte voisine s'est entrouverte et nous avons eu la surprise de voir devant nous une jeune femme flambant nue qui, pas gênée du tout, s'est mise à nous regarder curieusement. Une belle fille, d'ailleurs, très brune, avec des yeux immenses, un type espagnol ou sud-américain fort prononcé."

Maigret attendait, dessinant machinalement sur son buvard un torse de femme.

- "Je lui ai demandé ce qu'elle faisait là et elle m'a répondu dans un mauvais français que c'était son heure de repos et qu'elle était la domestique des Aresco.

" - Pourquoi essayez-vous d'ouvrir cette porte ?" a-t-elle questionné, méfiante.

"Elle a ajouté, sans que cette hypothèse paraisse l'émouvoir :

- "Vous êtes des cambrioleurs ?"

"Je lui ai dit qui nous étions. Elle ne savait pas qu'un des locataires de l'immeuble avait été tué au cours de la nuit.

- "Le gros monsieur si gentil qui me souriait toujours dans l'escalier ?"

"Puis elle a dit :

- "Ce n'est pas leur nouvelle bonne, au moins ?"

"Je ne comprenais pas. Nous devions avoir l'air ridicule et j'ai eu envie de lui demander de se mettre quelque chose sur le corps.

- "Quelle nouvelle bonne ?

- Ils doivent avoir une nouvelle bonne, car j'ai entendu du bruit dans la chambre la nuit dernière ..." ... [...]
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Avait-il plu longtemps pendant la nuit ? Maigret n'en savait rien mais il était bien content de trouver en s'éveillant les trottoirs noirâtres avec des parties encore luisantes où se reflétaient de vrais nuages, pas les petits nuages légers et roses des jours précédents : des nuages aux bordures sombres, lourds de pluie.
Il avait hâte d'en finir avec l'été, avec les vacances, de retrouver chacun à sa place et il fronçait les sourcils chaque fois que, dans la rue, son oeil rencontrait une jeune femme qui portait encore le pantalon collant adopté sur quelque plage et qui foulait nonchalamment le pavé de Paris, les pieds nus et bronzés dans des sandales.
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Maigret est Simenon, avec la même conception de la même société dans laquelle ils évoluent.

"-Encore une question, monsieur Jouane. Je crains qu'elle vous choque, après ce que vous venez de me dire.Est-ce que monsieur Josselin avait une ou des maîtresses ? Est-ce qu'il s’intéressait aux femmes ?
Au moment où il ouvrait la bouche, Maigret l'interrompit.
- Je suppose que depuis que vous êtes marié, il vous est arrivé de coucher avec une autre femme que la vôtre ?
- Ça m'est arrivé, oui en évitant cependant toute liaison. Vous comprenez ce que je veux dire,? Je ne voudrais pas risquer le bonheur de notre ménage...
- Vous avez beaucoup de jeunes femmes qui travaillent autour de vous....
- Pas celles là. Jamais.C'est une question de principe . En outre ce serait dangereux...
- Je vous remercie de votre franchise. Vous vous considérez comme un homme normal. René Josselin était un homme normal aussi.Il s'est marié tard, vers l'age de 35 ans...
- Je comprends ce que vous voulez dire...J'essaie d'imaginer M. Josselin dans cette situation là... Je n'y parviens pas... Je ne sais pas pourquoi...Je sais que c'est un homme comme les autres ... et pourtant...
- Vous ne lui avez connu aucune aventure?
- Aucune... Je ne l'ai jamais vu regarder non plus une de nos ouvrières d'une certaine façon,bien qu'il y en ait de très jolies... Plusieurs ont mème dû essayer, comme elles ont essayé avec moi... Non monsieur le commissaire, vous ne trouverez rien de ce côté là..."

Donc les ouvrières étaient considérées comme les indigènes congolaises...
- Lire :"le blanc a lunettes"du même auteur écrit en 1937.
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Il venait de mener un des interrogatoires les plus pénibles de sa carrière. C’était un peu comme de lancer une balle qui ne rebondit pas. Il avait l’impression que ses questions ne touchaient aucun point sensible, qu’elles s’arrêtaient à la surface, et les réponses qui lui revenaient en échange étaient neutres, sans vie.
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[...] ... Ils pénétraient dans un vaste vestibule, puis Saint-Hubert poussait une porte entrouverte et ils découvraient un salon paisible où il n'y avait personne, sinon le corps d'un homme affalé dans un fauteuil de cuir. Assez grand, assez gros, il était tassé sur lui-même et sa tête, aux yeux ouverts, pendait sur le côté.

- "J'ai demandé à la famille de se retirer dans une autre pièce ... Mme Josselin est entre les mains du médecin de famille, le Dr Larue, qui se trouve être un de mes amis ...

- Elle a été blessée ?

- Non. Elle était absente lorsque le drame s'est produit. Je vais vous mettre au courant, en quelques mots, de ce que j'ai pu apprendre jusqu'à présent.

- Qui occupe l'appartement ? Combien de personnes ?

- Deux ...

- Vous avez parlé de la famille ...

- Vous allez comprendre ... M. et Mme Josselin vivent seul ici depuis que leur fille est mariée ... Elle a épousé un jeune médecin, un pédiatre, le Dr Fabre, qui est assistant du professeur Baron à l'Hôpital des Enfants Malades ..."

Lapointe prenait des notes.

- "Ce soir, Mme Josselin et sa fille sont allées au théâtre de la Madeleine ...

- Et les maris ?

- René Josselin est resté seul un certain temps.

- Il n'aimait pas le théâtre ?

- Je l'ignore. Je pense surtout qu'il ne sortait pas volontiers le soir. ..." ... [...]
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