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Commissaire Maigret - Romans et ... tome 3 sur 103
EAN : 9782253142560
192 pages
Le Livre de Poche (09/06/2004)
3.7/5   123 notes
Résumé :
La toute première prise de contact entre le commissaire Moigret et le mort, avec qui il allait vivre des semaines durant dans la plus déroutante des intimités, eut lieu le 21 juin 1930 en des circonstances à la fois banales, pénibles et inoubliables

Inoubliables surtout parce que, depuis une semaine, la Police judiciaire recevait note sur note annonçant le passage à Paris du roi d'Espagne pour le 21 et rappelant les mesures à prendre en pareil cas.>Voir plus
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« Un héros » de Félicité Herzog évoquant l'aventure du Général Boulanger qui couta le tiers de sa fortune à la duchesse d'Uzés, j'ai hésité à relire La Varende et « Les manants du Roi » , plus précisément le chapitre « Fidélité (1850) » qui narre les malheurs de Mathilde de la Haye abusée par un prétendu héritier du trône de France, et me suis fixé sur Simenon et son « M. Gallet décédé » qui nous ramène vers 1930 au milieu des légitimistes, cercle aussi vulnérable que naïf quand il s'agit de donner de l'argent pour « la bonne cause » …

Savoureux roman, l'un des premiers Simenon, qui ressuscite une France rurale, aux inhumations solennelles et immuables avec un corbillard tiré par des chevaux, une province paisible, ensoleillée, avec des omnibus qui étaient à l'heure.

Merveilleux polar avec une intrigue complexe en apparence mais un dénouement élémentaire.

Un régal à lire et relire.
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J'ai un petit faible pour les enquêtes de Maigret qui se déroulent hors de Paris. Et ça tombe bien (pour moi, moins pour lui), celle-ci va l'emmener entre autres dans le Cher.

Emile Gallet est retrouvé mort dans une chambre d'hôtel à Sancerre sous un nom d'emprunt, ce que sa femme réfute en agitant désespérément la « preuve » sous le nez de Maigret : une carte postale de son mari, oblitérée à Rouen, le jour de son décès. D'après elle, l'homme de Sancerre ne peut donc être son mari.

Mais Emile Gallet ne va pas livrer ses secrets aussi facilement. Et tandis que l'oeil sagace du commissaire décortique sans vergogne la personnalité des protagonistes, il s'agace de plus en plus de sentir la solution lui glisser des mains comme une savonnette mouillée. Plus Il tente de se mettre dans la peau de la victime pour démêler le vrai du faux, plus la liste des suspects augmente, et moins les éléments semblent s'imbriquer comme ils le devraient.

« Quand tous les indices matériels concourent à embrouiller les choses au lieu de les simplifier, c'est qu'ils sont faussés. »

Vous vous doutez bien que notre commissaire n'est pas homme à se laisser duper par les apparences ou les gens. Il a sa manière bien à lui de soulever le lourd tapis. Et il va en trouver des trucs douteux sous le tapis….

Encore un très bon Maigret, peut-être plus désabusé qu'à l'accoutumé, plus axé sur l'intrigue également, mais toujours aussi savoureux avec ses personnages d'une authenticité désarmante. Je suis à chaque fois ébahie par l'épaisseur et le relief que Simenon parvient à leur donner en trois coups de crayons habilement dosés. Très fort.
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M Gallet, décédé, est le troisième roman mettant en scène Maigret, et fut écrit en 1930.

Le personnage du commissaire est encore en cours d'élaboration, mais l'on commence à trouver dans ce récit des caractéristiques qui seront celles qui définiront Maigret, telle que son réel intérêt pour les personnes que son enquête lui font connaitre.

Pour ce qui concerne l'intrigue, elle est assez élaborée, et tourne autour de questions d'identités et d'intérêts financiers.
Quant au crime en lui-même, un élément m'a beaucoup rappelé la nouvelle de Conan Doyle :"Le pont de Thor" ; je me demande si c'est une coïncidence ?

A priori, et pour autant que je sache, Simenon n'avait pas la réputation d'être un plagiaire !
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ISBN : 978-2258073401

L'une des réussites de Simenon : un véritable tour de passe-passe criminel où, contrairement à ce qu'il se passe sur les scènes où s'exhibent les prestidigitateurs, le mécanisme du numéro est impeccablement démonté et expliqué au lecteur qui trépigne à l'idée de savoir enfin la vérité. Car, comme le disait Eustrabirbéonne en d'autres termes, "M. Gallet, Décédé", repose sur la négation de l'une des règles-clefs du roman policier. Inutile de nous appliquer les poucettes : nous ne vous révèlerons pas la nature de cette règle. Tout simplement parce que, du coup, vous perdriez tout intérêt pour l'intrigue en apprenant dès cette fiche le fin mot de l'histoire.

Ce que vous pouvez et devez savoir, c'est que Maigret n'avait pas besoin de l'Affaire Gallet. En effet, le roi d'Espagne s'apprêtait à passer par Paris et, nombre de collègues du commissaire étant soit en vacances, soit déjà pris par d'autres crimes, notre limier au chapeau melon et à la pipe se voit accablé de responsabilités. Mais il n'y a personne pour traiter la mort de ce Joseph Gallet, une mort étrange dont on a du mal à distinguer s'il s'agit d'un assassinat (on a tiré sur la victime à sept mètres de distance) ou d'un suicide (Gallet semble avoir retourné contre lui le couteau qu'il tenait). Songer qu'il puisse s'agir des deux est évidemment encore plus absurde, nul ne nous contredira sur ce point ...

Comme à son habitude - et un peu à celle de l'Inspecteur Columbo, bien plus tard et en d'autres paysages - Maigret pense d'abord à la victime et comme elle aurait pu penser. Au début, ce M. Gallet, qu'affligeaient une femme dédaigneuse, un fils unique et revêche, une belle-famille méprisante et enfin une maladie hépatique le contraignant au régime, ne l'inspire guère. Son entourage, déjà énuméré, ne fait pas mieux : les membres en sont trop petit-bourgeois, trop raidis dans leurs a prioris et aussi dans leurs faux-semblants. Un à un, le commissaire débusque les mensonges de Gallet mais aussi ceux dont on l'a gavé. Ainsi, pendant dix-huit ans, M. Gallet s'est évertué à faire croire à toute sa famille qu'il continuait à travailler pour Niel, une maison ayant depuis belle lurette pignon sur rue et vendant argenteries diverses et autres brimborions du même type. En réalité, il s'était fait une petite spécialité de "taper" les aristocrates légitimistes de province afin que ceux-ci participassent financièrement à tel ou tel projet en faveur de l'un des leurs tombés dans le besoin, voire d'une restauration des Bourbons sur le trône.

Thomas Gallet, lui - je ne sais pas si vous avez remarqué avec notre actualité du XXIème siècle, mais le prénom "Thomas" recouvre souvent des imposteurs qui oublient de déclarer leurs impôts, font des séries-rap vantant le sexe, la drogue et l'alcool ou encore se créent des ardoises énormes dans les casinos ou en achetant des appartements à Paris tandis que Papa s'évertue à payer tout ça et à faire disparaître les raisons de poursuites pénales - Thomas Gallet, donc, déjà gagné semble-t-il, au tout début des années trente, par la malédiction qui semble poursuivre le prénom reçu à son baptême , a trouvé un emploi dans une grande banque parisienne où son tempérament froid et bilieux fait merveille. Mais, avec la complicité de sa maîtresse, Eléonore Boursang, une blonde assez bien roulée, un peu plus âgée que lui et épouvantablement calculatrice, il fait en parallèle chanter son père dont il a découvert le secret. Chaque mois, le pauvre défunt se défaisait ainsi d'une somme bien confortable, au bénéfice un certain "M. Jacob", qu'il ne connaissait que par la voie épistolaire et qui n'était autre que son fils unique, aiguillonné par Eléonore à l'arrière-plan.

Ca, ce n'est rien que pour la famille. ;o)

Passons maintenant au lieu où Gallet a trouvé la mort. Une petite auberge paisible, où il avait bien demandé qu'on lui réserve une chambre "donnant sur la cour" et où il descendait, depuis des lustres, sous le nom de "M. Laurent." L'aubergiste et son personnel ne comprennent rien à ce décès étrange qui risque surtout de compromettre la renommée de l'établissement. Non plus que Tiburce de Saint-Hilaire, le châtelain du coin et voisin immédiat de l'auberge. Certes, il finit par confesser à que les activités "légitimistes" de Gallet avait amené ce dernier bien souvent en son manoir mais pour le reste, il n'en sait pas plus que les autres. Il ne savait même pas que "M. Laurent" s'appelait en réalité "Gallet."

Et là, nous arrêtons parce que, en conscience, nous ne pouvons pas aller plus loin. C'est tordu et pourtant des plus rectilignes, bourré d'ornières en tous genres mais guidé par une volonté solidement déterminée, à la fois très complexe et ... très simple. Si simple que, que ce soit aux yeux de Maigret ou à ceux du lecteur, fût-il chevronné, la vérité tarde à se faire voir. Peut-être aussi parce que notre esprit cartésien ne peut qu'être pris en défaut.

Une chose demeure cependant : "M. Gallet, Décédé" est l'un des meilleurs opus de Simenon. Et c'est aussi l'un des "Maigret" où l'analyse psychologique poussée reprend tous ses droits. Il y a, dans ce livre, malgré le cadavre, les coups de revolver, les promenades nocturnes et les bassesses des uns et des autres, plus de cogitation que d'action. Pour la petite histoire, sachez également que c'est ici qu'apparaît pour la première fois Moërs, le spécialiste de la Technique Judiciaire que l'on retrouvera fréquemment au gré des enquêtes de Maigret.

Voilà, vous savez tout - ou presque. Si vous voulez le morceau final du puzzle, lisez "M. Gallet, Décédé." ;o)
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Emile Gallet est retrouvé assassiné dans une chambre d'hôtel à Sancerre, sous un autre nom, alors que sa femme le croyait à Rouen exerçant son métier de représentant de commerce. Etrange assassinat, au revolver et à l'arme blanche sur un homme discret qui mentait à sa femme depuis des années, vivait plutôt chichement à Saint-Fargeau, mais laisse une assurance vie de 300 000 francs à son épouse et à son fils.

Par une chaleur écrasante, Maigret va tenter de cerner ce personnage maladif, retracer les circonstances de ce crime mystérieux, qui vont l'amener à s'intéresser au châtelain du coin, voisin de l'hôtel, un certain Tiburce de Saint-Hilaire… Et découvrir certaines vérités sur son fils Henry et sa maîtresse.

Troisième roman de la série du célèbre commissaire, on est servi et déjà bien dans l'ambiance. Usurpation d'identité, chantage, liaison cachée, même si le scénario n'est pas complètement convainquant, on se laisse prendre par ce drame intime et l'analyse de caractères humains empêtrés dans la médiocrité de leurs vies mensongères au fond de leurs petites villes de province. Qui tissent eux-mêmes les toiles de la tragédie qui leur sera fatale.
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
[...] ... Petit à petit, le vacarme des assiettes qu'on lavait à l'office devenait irréel et Maigret, engourdi, échappait à l'emprise obsédante de son mort.

A quel moment exact perçut-il comme le bruit de deux détonations ? Elles ne parvinrent pas à l'arracher tout à fait à sa torpeur, parce que aussitôt un rêve s'échafauda dans son esprit, expliquant ces sons intempestifs.

... Il était assis à la terrasse de l'hôtel. Tiburce de Saint-Hilaire passait en costume vert bouteille, suivi d'une douzaine de chiens aux longues oreilles ...

- "Vous me demandiez l'autre jour s'il y a du gibier dans la contrée ?"disait-il.

... Il épaulait son fusil, tirait au hasard, et il tombait une nuée de perdrix qui avaient des allures de feuilles mortes ...

- "Commissaire ! ... Vite! ..."

Il sursauta, vit une fille de salle devant lui.

- "C'est dans la chambre ... Des coups de feu ..."

Le commissaire eut honte de se sentir si lourd. Des gens couraient déjà dans l'hôtel et il fut loin d'atteindre le premier la chambre de Gallet, où il vit Moers, debout près de la table, les deux mains sur le visage.

- "Que tout le monde sorte !" commanda-t-il.

- "J'appelle un médecin ?" questionna M. Tardivon [= l'hôtelier]. Il y a du sang ... Regardez !

- Oui ... Allez ! ..."

La porte fermée, il marcha droit vers le jeune homme de l'Identité Judiciaire. Il avait des remords.

- "Qu'est-ce que c'est, petit ?"

Il le voyait bien, parbleu, qu'il y avait du sang ! Du sang partout ! Sur les mains de Moers, sur ses épaules, sur les plaques de verre et par terre !

- "Ce n'est pas grave, commissaire ... L'oreille ... Voyez ..."

Il lâcha un instant le lobe de l'oreille gauche et aussitôt le sang gicla. Moers était livide. Il essayait néanmoins de sourire et surtout d'arrêter le mouvement convulsif de ses mâchoires. ... [...]
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[...] ... - "J'ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer, madame ... Votre mari est en voyage, n'est-ce pas ?

- Eh ! bien ! Parlez ... Est-ce que ... ?

- Un accident est arrivé, oui ... Pas tout à fait un accident ... Je vous demande d'être courageuse ..."

Elle se tenait toute droite devant lui, la main posée sur un guéridon qui supportait un faux bronze. Son visage était dur, méfiant, et il n'y avait que ses droits grassouillets à s'agiter. Pourquoi Maigret fit-il la réflexion qu'elle avait certainement été mince, peut-être même très mince, pendant la première moitié de sa vie, et qu'elle ne s'était empâtée qu'avec l'âge ?

- "Votre mari a été assassiné à Sancerre, dans la nuit du 25 au 26 ... C'est à moi que revient la tâche pénible de ..."

Le commissaire se tourna vers le portrait, questionna en désignant le premier communiant :

- "Vous avez un fils ?"

Un instant, Mme Gallet parut sur le point de perdre cette raideur qu'elle jugeait indispensable à sa dignité. Elle dit du bout des lèvres :

- "Un fils, oui ..."

Puis aussitôt, la voix triomphante :

- "Vous avez bien dit Sancerre, n'est-ce pas ? ... Et nous sommes le 27 ... Dans ce cas, vous faites erreur ... Attendez ..."

Elle passa dans la salle-à-manger, où Maigret aperçut la servante à quatre pattes. Lorsqu'elle revint, elle tendit une carte postale au visiteur :

- "Cette carte est de mon mari ... Elle porte la date du 26, c'est-à-dire d'hier, et le cachet de la poste de Rouen ..."

Elle avait peine à réprimer un sourire trahissant sa joie d'humilier la police qui se permettait de pénétrer chez elle.

- "Il s'agit sans doute d'un autre Gallet, quoique je n'en connaisse pas ..."

Pour un peu, elle eût ouvert la porte, qu'elle ne pouvait s'empêcher de regarder.

- "Le prénom de votre mari est Emile ? Et ses pièces d'identité lui donnent comme profession voyageur de commerce ?

- Il est l'agent de la maison Niel & Cie pour toute la Normandie !

- Je crains, madame, que vous vous réjouissiez à tort ... Je suis obligé de vous prier de m'accompagner à Sancerre ... ... [...]
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Pour Mme Gallet, du moins, Maigret était désormais fixé. C'était une femme d'une cinquantaine d'années, franchement désagréable. Malgré l'heure, la chaleur, la solitude de la villa, elle était déjà armée d'une robe de soie mauve et pas un de ses cheveux gris ne sortait d'un rigide alignement. Enfin, le cou, le corsage et les mains étaient plein de chaînes d'or, de broches et de bagues cliquetantes.
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Chaque affaire criminelle a sa caractéristique, qu’on saisit plus ou moins vite et qui donne souvent la clé du mystère.
Est-ce que la caractéristique de celle-ci n’était pas la médiocrité ?
Médiocrité à Saint-Fargeau ! Ville médiocre ! Décor étriqué avec le portrait du gamin en premier communiant et le père en jaquette trop étroite sur le piano !
Médiocrité encore à Sancerre. Villégiature à bon marché ! Hôtel de second ordre !
Tous les détails venaient alourdir cette grisaille !
Représentant de la maison Niel : fausse argenterie, faux luxe, faux style !
La fête foraine, un tir et des pétards de surcroit…
Jusqu’à la distinction empruntée de Mme Gallet, dont le chapeau orné de strasse avait roulé dans la cour d’école !
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Chaque affaire criminelle a sa caractéristique, qu'on saisit plus ou moins vite et qui donne souvent la clé du mystère.
Est-ce que la caractéristique de celle-ci ne serait pas la médiocrité ?
Médiocrité à Saint-Fargeau ! Villa médiocre ! Décor étriqué, avec le portrait du gamin en premier communiant sur le piano !
Médiocrité encore à Sancerre ! Villégiature à bon marché ! Hôtel de second ordre !
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