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Jean-Daniel Brèque (Traducteur)
EAN : 9782266149150
896 pages
Pocket (03/09/2007)
3.92/5   566 notes
Résumé :
Les dieux de l'Olympe vivent sur Mars et se déplacent librement dans le temps et l'espace grâce à leurs pouvoirs quantiques. Leur plus grand plaisir, c'est la guerre de Troie. Pour y mettre un peu plus de piment, ils envoient des érudits terriens modifier les évènements à leur gré, en gardant toutefois le récit d'Homère comme référence. Mais en orbite autour de Mars, de petits observateurs surveillent les jeux divins...
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Critiques, Analyses et Avis (54) Voir plus Ajouter une critique
3,92

sur 566 notes
Ma première rencontre avec Dan Simmons avait été un ratage complet. Il faut dire que j'avais découvert l'auteur en lisant "Flashback", roman que l'auteur a oublié d'écrire pour déverser son fiel contre les démocrates, les écolos etc... Mais derrière le tract du tea party, il était facile de percevoir d'indéniables qualités : imagination fertile, idées géniales, sens du rythme parfaitement maîtrisé, ampleur des séquences d'action... Simmons et moi étions partis sur de mauvaises bases mais, pour preuve que je savais que cela était dû à un mauvais choix de roman, "l'échiquier du mal" et "Hyperion" étaient tout de même venus rejoindre ma PAL. A la faveur d'une lecture commune, c'est un autre titre qui est venu me réconcilier avec Simmons. Et de belle façon.

"Ilium" est énorme. Dans tous les sens du terme.
Le roman est composé de trois histoires parallèles. dans l'une on est plongé au coeur de la guerre de Troie aux côtés d'un homme du 20ème siècle, spécialiste de l'Iliade. Dans une autre, on suit deux robots passionnés de littérature, échoués sur Mars. Enfin, dans la dernière on accompagne le périple d'un groupe d'humains du futur, oisifs et habitués à être assistés, qui vont découvrir la valeur de la vie.
Ces trois histoires vont plus ou moins se rejoindre, trouver des résonances les unes dans les autres.. Simmons mène ces trois récits avec brio. Pas une seconde d'ennui au cours de ces plus de 800 pages.
La partie grecque est épique, riche en combats jouissifs et on prend beaucoup de plaisir à voir l'Iliade ainsi revisitée. Les aspects futuristes, comme les nanotechnologies, s'intègrent étonnamment bien dans l'ambiance mythologique antique. L'auteur fait preuve d'une belle érudition, dépeignant la vie antique avec justesse et manifestement il connait son Iliade sur le bout des doigts.
En contant le périple de Mahnmut et Orphu, les deux robots (ou plutôt devrait-on dire biomécanismes), Simmons fait là aussi preuve d'une culture impressionnante, cette dois dans le domaine de la littérature. Loin d'être lourdes ou ennuyeuses, les réflexions des deux personnages sur Proust et Shakespeare sont passionnantes. Je ne pensais pas qu'un roman de SF pourrait me donner envie de lire "à la recherche du temps perdu". Simmons l'a fait ! L'aventure de Mahnmut et Orphu, plutôt contemplative, fait la part belle à leurs dialogues et à leurs pensées . Ces personnages biomécaniques se révèlent finalement plus humains, paraissent plus incarnés que les héros de l'Iliade, prisonniers des archétypes qu'ils représentent. Orphu et Mahnmut échangent des idées, se chamaillent, se déclarent leur amitié, parlent de leurs goûts, se vexent, s'entraident... Comme de vrais gens. Contrairement aux troyens et aux achéens qui ne se définissent que par la guerre.
La 3ème histoire est tout aussi palpitante. C'est une sorte de récit initiatique, à l'échelle de l'Humanité. L'humain est ici entièrement dépendant de ses serviteurs (être continuellement servi revient à être asservi) et devra réapprendre à vivre par lui-même. le voyage du petit groupe d'humains qui ouvre cette voie est riche en action et en rebondissement.

"Ilium" est un récit très touffu, parsemé d'idées géniales, à la fois épique, poétique, érudit, parfois drôle, mené de main de maître jusqu'à un climax dingue. Brillant !

Challenge Multi-défis 2016 - 46 (un péplum)
Challenge Atout-prix 2016 - 8 (Locus 2004)
Challenge ABC 2016-2017 - 4/26
Challenge Pavés 2016-2017 - 1
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Dan Simmons est pour moi un auteur incroyable. il peut se permettre de revisiter l'Iliade à sa sauce en y incorporant Shakespeare et Proust. Ce roman regroupe 3 histoires différentes qui s'entremèlent

j'avais déjà lU ilium à sa sortie, mais grâce au club de lecture commune de SFFF, c'est avec un grand plaisir que je me suis replongée dans l'univers très dense de ce roman.

Pour moi Ilium fait partie des très grands romanS de SFFF.

En plus de créer un univers, Dan Simmons est également un énorme auteur (oui , je suis fan). Il arrive à conjuguer l'histoire mythologique, la science ansi qu'un côté humaniste à son roman sans pour autant être dans la lourdeur... et pourtant ce roman frôle les 900 pages.



Pour moi Ilium est un incontournable ou dan Simmons nous plonge dans un univers bien à lui

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J'avais découvert Dan Simmons il y a quelque temps grâce à la saga Hyperion ainsi que sa suite Endymion. le moins que je puisse dire c'est que j'avais été plus que favorablement impressionnée par l'imagination de cet auteur et la qualité de son écriture.
Je me suis donc lancée sans aucun a priori dans la lecture d'une autre de ses oeuvres, : Ilium.
Ilium, qui est le nom latin de l'ancienne ville connue sous le nom de Troie, va servir en partie de décor à ce récit touffu, dont la lecture ne m'a pas laissée indifférente.
Une histoire, ou plutôt, trois histoires, très denses, qui s'alternent et se succèdent à un rythme soutenu et haletant.
J'ai d'ailleurs été surprise, au début de ma lecture, par la différence de ces trois histoires, ne voyant absolument pas le lien entre les différents protagonistes.
Pour commencer, avec une première histoire, qui se déroule dans un Ilium assez semblable à ce que nous ont laissé les récits historiques, nous avons un narrateur absolument incroyable de par sa verve, j'ai nommé Hockenberry, un universitaire du vingtième siècle. Il se retrouve observateur d'une bien curieuse guerre de Troie.
Comme seconde histoire, nous allons suivre deux robots, qui partent dans une mission d'exploration. J'avoue qu'au début, j'ai eu de la peine à m'intéresser à eux, mais cela n'a pas duré, au vu de l'évolution de leurs aventures…
Et la dernière partie va être consacrée à relater les destins d'un petit groupe d'humains qui semblent venir d'un futur pas très réjouissant, il faut le dire…
Une mention spéciale pour le personnage d'Odyseus, je n'en dirais pas plus…
Une fois de plus, je ne peux que saluer l'imagination plus que fertile de Dan Simmons, mêlant érudition , aventure et rythme endiablé dans cette histoire qui m'a laissée sur ma faim, ce qui est normal , puisque je n'ai pas encore lu sa suite, Olympos


Challenge Pavés 2022
Challenge Mauvais Genres 2022
Challenge ABC 2022/2023
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« Ce n'est pas ta faute, dit Orphu. Les deus ex machina ont tendance à nous prendre par surprise, nous autres littéraires. »

Une épopée brillante. de la science-fiction mariée à de la mythologie pour un grand moment de bonheur, c'est réjouissant. Trois intrigues qui s'entrecroisent pour se rejoindre au final mais auparavant, Dan Simmons nous transporte dans des dimensions incroyablement riches d'émotions, d'aventures, d'histoires et de littérature, le tout enrobé d'un humour fin.
Je me suis régalée du début à la fin et j'ai hâte de lire la suite pour avoir tous les éléments. Les lieux sont multiples mais on ne se perd par car les chapitres sont assez courts pour naviguer avec la Dame noire d'Ilium à Ardis en passant par Mars. Les personnages sont également nombreux mais si différents et si ''humains'' pour la majorité, notamment Mahnmut ou Orphu, qu'ils deviennent le temps de cette lecture des connaissances proches. Certains ont en outre un goût prononcé pour la littérature (ce qui est assez surprenant et très amusant), notamment les moravecs qui ont une passion pour Shakespeare et Proust. Bien évidemment je ne peux passer sous silence le fameux Hockenberry, scholiaste de son état dont la verve est plein de drôlerie et son regard sur sa personne à mourir de rire, sans parler de ses idées délirantes. Un scholiaste ? Vous ne connaissez pas ? Alors il faut absolument lire ce roman débordant d'imagination. Attention aux PHV. Mais vous pourrez toujours vous TQ si des Calibani vous coursent. En tout cas après plus de 800 pages, j'ai maintenant envie de lire l'Iliade, grecs, troyens et dieux d'Olympos ne me sont plus étrangers.

« Je ne crois pas en Dieu, avec un d'majuscule, et, en dépit de leur présence bien concrète, je ne crois pas aux dieux, avec un d minuscule. Pas en tant que forces mouvant l'univers. Mais je crois en la déesse Ironie, cette salope. Elle est intemporelle. Elle règne sur l'homme, sur les dieux et sur Dieu Lui-même. »
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Dans cette grande fresque composée de ce roman et de sa suite, "Olympos", trois récits cohabitent et s'imbriquent.
Le premier est celui que j'appel­le­rai des "Grecs” ; dans lequel le scholiaste Hocken­berry — un uni­ver­si­taire Amé­ri­cain du XXème siècle spécialiste de l'oeuvre d'Homère — est envoyé par les Dieux de l'Olympe en mission d'obser­va­tion au coeur de la bataille de Troie. Bardé de gadgets faisant appel aux technologies quantiques fournis par sa divine pro­tec­trice, Hocken­berry se téléporte çà et là dans la peau des protagonistes de la bataille pour établir ses rapports auprès des dieux. Rapports qui ont pour but d'assu­rer que les événements qui surviennent collent parfaitement à ceux relatés dans les récits homériques. Dans ce récit, les dieux y sont décrits comme des ados capricieux et libidineux qui passent leur temps à intriguer contre leurs pairs, en manipulant allègrement les pauvres humains à l'aide de leurs gadgets high-tech. On comprend bien vite que toute cette bataille n'est qu'une vaste farce : ces dieux ne sont que des imposteurs, ils n'ont rien à voir avec les divinités mythologiques. Ils ne sont que les créateurs d'un “remake” de la guerre de Troie ; et leur mont Olympe n'est pas en Grèce mais au sommet du plus haut volcan du système solaire : Olympus Mons sur Mars.

Le second récit débute sur les lunes de Jupiter, où deux "mora­vecs" — des robots mi-machine, mi-organiques, envoyés là par les humains il y a très très longtemps — férus de littérature (l'un est admirateur de Proust et l'autre de Sha­kes­peare) partent en mission vers Mars pour enquêter sur une activité quantique suspecte, intense et dan­ge­reuse.

Le troisième récit se con­cen­tre sur un groupe d'humains “à l'ancienne”, vivant de façon oisive et indolente sur une Terre du futur dépeuplée. Assistés des voy­nix, d'inquié­tants serviteurs mécaniques, ces humains ne savent rien de l'écri­ture et de la lecture : leur vie n'est remplie que de fêtes au château d'Ardis ou à Paris-Cra­tère ; lieux entre lesquels ils voyagent en empruntant des systèmes de téléportation dont ils ignorent l'ori­gine et le fonctionnement ; aspect dont ils se fichent éper­du­ment d'ailleurs.

Dans "Ilium", on discerne progressivement quelques uns des liens qui relient ces trois groupes sans toutefois véritablement savoir où l'auteur va nous emmener ni où et comment la rencontre va avoir lieu. J'ai d'ailleurs eu au début des doutes sur l'inté­rêt du second récit ; celui des deux mora­vecs Orphu d'Io et Mahn­mut, qui tuent le temps du voyage en dissertant à loisir sur les oeuvres de leurs écrivains fétiches. Les multiples portes et interrogations ainsi ouvertes dans "Ilium" ; se referment progressivement dans "Olympos" pour dévoiler la cohérence globale de l'histoire.

On peut dire que pour pas mal de ses oeuvres, Dan Simmons ne se lance pas dans leur écriture les mains dans les poches ! Ici, comme pour "Drood", le travail de documentation se révèle stupéfiant. Que cela soit au sujet de la connaissance de l'oeuvre de Proust ou de Shakespeare, la richesse des descriptions de la vie Grec­que ou les relations entre les héros Achéens (Hec­tor, Hélène..) et Troyens (Odysseus, Achille…). On pressent que le travail a dû être très approfondi pour maîtriser les sujets. C'est d'ailleurs à mon avis un point clef pour l'élaboration d'une telle fresque : connaitre suffisamment l‘His­toire pour qu'à un moment donné, le basculement vers l'uchro­nie donne au récit tout son crédit.

Dans cette saga, c'est le récit des aventures “Greco-divines” mais également celui des humains “à l'ancienne” qui m'ont le plus plu : me viennent par exemple à l'esprit les déboires d'Hocken­berry qui passe sont temps à de dépêtrer de ses ennuis divins (quelle embobineuse cette Hélène !), la frivolité et la grossièreté des pseudo-dieux, ou encore de ces humains assistés et pétris de naïveté qui pourtant face à l'adversité se découvrent la force de se surpasser.

Pour conclure, je n'hésite pas à placer dans mon classement perso ce roman parmi le “Top 3” des oeuvres que Dan Simmons a écrites ; de par son foisonnement de personnages, de thèmes, d'intri­gues ainsi que pour son originalité et sa maîtrise. Même si, j'avoue une préférence pour les Cycles d'Hypé­rion et d'Endy­mion.
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Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
Sais-tu quel est le point commun de toutes ces oeuvres qui nous passionnent, Mahnmut ?
Mahnmut réfléchit quelques instants.
- Non, dit-il finalement.
- Elles sont inépuisables.
- Inépuisables ?
- On n'a jamais fini d'en faire le tour. Si nous étions des humains, ces romans, ces poèmes et ces pièces de théâtre nous évoqueraient des maisons où l'on trouve toujours une chambre inconnue, un escalier secret, un grenier caché..; ce genre de chose.
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La rage.
Chante, ô Muse, la rage d'Achille, le fils de Pélée, meurtrier, tueur d'hommes, promis à la mort, chante la rage qui aux Achéens coûta tant de braves et jeta en pâture à Hadès tant d'âmes pleines de joie et de vie. Et tant que tu y es, ô Muse, chante la rage des dieux eux-mêmes, si capricieux et si puissants sur leur nouvel Olympe, et la rage des posthumains, bien qu'ils aient été emportés par la mort, et la rage des quelques vrais humains qui subsistent, bien qu'ils soient devenus vains et inutiles. Et pendant que tu chantes, ô Muse, chante aussi la rage de ces êtres pensants, conscients, sérieux mais pas vraiment humains, qui rêvent sous les glaces d'Europe, meurent dans les cendres sulfureuses d'Io et naissent dans les replis glacials de Ganymède.
Oh, et chante-moi, ô Muse, chante ce pauvre Hockenberry, ressuscité contre sa volonté - {...}.
Réflexion faite, ô Muse, ne me chante rien. Je te connais. J'ai été ton esclave et ton serviteur, ô Muse, ô incomparable salope. Et je n'ai aucune confiance en toi, ô Muse. Vraiment aucune.
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"La rage.
Chante, ô Muse, la rage d'Achille, le fils de Pélée, meurtrier, tueur d'hommes, promis à la mort, chante la rage qui aux Achéens coûta tant de braves et jeta en pâture à Hadès tant d'âmes pleines de joie et de vie. Et tant que tu y es, ô Muse, chante la rage des dieux eux-mêmes, si capricieux et si puissants sur leur nouvel Olympe, et la rage des posthumains, bien qu'ils aient été emportés par la mort, et la rage des quelques vrais humains qui subsistent, bien qu'ils soient devenus vains et inutiles. Et pendant que tu chantes, ô Muse, chante aussi la rage de ces êtres pensants, conscients, sérieux mais pas vraiment humains, qui rêvent sous les glaces d'Europe, meurent dans les cendres sulfureuses d'Io et naissent dans les replis glacials de Ganymède.
Oh, et chante-moi, ô Muse, chante ce pauvre Hockenberry, ressuscité contre sa volonté - {...}.
Réflexion faite, ô Muse, ne me chante rien. Je te connais. j'ai été ton esclave et ton serviteur, ô Muse, ô incomparable salope. Et je n'ai aucune confiance en toi, ô Muse. Vraiment aucune.

Si j'accepte, à contrecoeur, d'être le choeur antique de ce conte, alors c'est à moi de choisir où il commence. Il commence ici."
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Agamemnon joue au prophète en berçant son frère gémissant :
- Tes os pourriront dans la terre, ô mon frère, et tu resteras gisant en Troaden ta tâche inachevée !
De quoi vous remonter le moral si vous êtes à l'agonie.
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Une myriade de minuscules silhouettes floues tiraient une grande tête de pierre montée sur roues. Son visage était tourné vers le ciel, ses yeux ombrés fixaient le télescope. Les minuscules travailleurs semblaient attachés à elle par une multitude de câbles, et Mahnmut pensa à des esclaves égyptiens tirant un bloc destiné à la construction d’une pyramide.
- Humains ou robots ? s’enquit Orphu.
- Ni l’un ni l’autre, à notre avis, répondit Ri Po. La taille n’est pas la bonne. Remarquez aussi la couleur, telle qu’elle est indiquée par l’analyse spectrographique.
- Ils sont verts ? demanda Mahnmut, qui ne goûtait les énigmes que si elles étaient littéraires. Des robots verts ?
- Ou une espèce de petits humanoïdes verts inconnue à ce jour, répliqua Asteague/Che le plus sérieusement du monde.
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