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Harlan Ellison (Préfacier, etc.)Jean-Daniel Brèque (Traducteur)
EAN : 9782070423484
360 pages
Gallimard (30/04/2002)
3.53/5   159 notes
Résumé :
Une virée dans un Vietnam reconstitué, vaste parc d'attractions où de riches touristes jouent et rejouent à la guerre.

L'Enfer tel que l'a imaginé Dante débarque sur Terre, mais uniquement pour les télévangélistes et leurs ouailles.

Grâce aux Résurrectionnistes, la Mort est enfin vaincue : leur technologie de pointe ramène à la vie vos chers disparus... jusqu'à un certain point.

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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Le Styx coule à l'envers (1997) est un recueil de nouvelles de Dan Simmons n'ayant aucun équivalent outre-atlantique, mais partageant environ la moitié des textes avec le recueil Prayers to Broken Stones (1990). On y découvre donc les origines de Dan Simmons et sa veine fantastique-horrifique, ces dernières nouvelles dominant très largement le recueil. Et c'est à n'en pas douter un excellent livre.


I) νεκρός


Notre bon vieux Dan! Sacré écrivain tout de même: un poil moins connu que son compère Stephen King et pourtant extrêmement prolixe et diversifié. Il a taté le roman d'horreur (Le Chant de Kali, Terreur), le roman de science-fiction (Ilium-Olympos, Hypério-Endymion), le roman policier (pas d'exemple lu, mais il y en a), le roman fantastique (L'Echiquier du Mal)... Et tout ceci avec brio, à chaque fois. Si les nouvelles sont globalement fantastiques ou horrifiques, il n'y a encore une fois peu de raison des'acharner à les genrer tant les messages se rejoignent.
Le constat le plus évident au sein des thématiques du recueil est bien sûr la réflexion autour de la mort.
Le Styx coule à l'envers (The River Styx Runs Upstream), nouvelle éponyme du recueil en est le meilleur exemple. C'est aussi la meilleure nouvelle selon moi, approchant du chef-d'oeuvre exemplaire en nouvelle. La mort y est ici pastichée, accoutrée, ignorée et ce dans une fausse banalité d'un quotidien américain rendant le récit parfois insoutenable. le jeune narrateur de l'histoire nous raconte le jour où sa maman décédée est revenue avec les résurectionnistes. Mais évidemment, plus rien n'est pareil... C'est une nouvelle réellement formidable. le rythme est parfait, la réflexion vertigineuse, et la chute attendue mais délicieuse.
De mort, on en parle également dans Les Fosses D'Iverson (Iverson's Pits) cette fois-ci au-travers un prisme historique. Un jeune garçon suit un vétéran de la guerre de sécession qui lui décrit l'enfer vécue, et ce par la faute du Colonel Iverson, jeune officier je-m'en-foutiste ayant mené une compagnie à la mort. Mais les apparences sont trompeuses et Iverson est loin d'avoir disparu, tout comme d'ailleurs, les chers compagnons disparus... C'est un fantastique d'excellente facture. Un peu de récit de fantôme, là-dedans, et une atmosphère fantastique étrange et perturbante. Un très bon moment.
Un autre grand moment du recueil intervient avec Métastases (Metastasis), où Simmons met en fiction le cancer à-travers des créatures venant pondre chez les pauvres humains "malades"... C'est excellent. Paranoïaque, barré, angoissant... Mais excellent.


2) θρησκεία


Dan Simmons n'est pas tendre avec la religion et globalement les pêchés de tout un chacun. C'est ce qu'il nous montrera dans les très proches Vanni Fucci est bien vivant et il vit en Enfer (Vanni Fucci is Alive and Well and Living in Hell) et Mémoires privé de la pandémie des stigmates de Hoffer (My Private Memoirs of the Hoffer Stigmata Pandemic). La seule différence étant ici le traitement réellement... Mordant des religieux "commerciaux" et télévangéliste dans la première.
Même chose avec Douce nuit, sainte nuit (Vexed to Nightmare by a Rocking Cradle) où l'on retrouvera un télévangéliste plus que douteux.
Seule Vanni Fucci (...) est à mes yeux franchelment réussie et fait réfléchir, même si l'on enlèvera pas une atmosphère très travaillée dans les deux autres récits.


3) δάσκαλος


Sujet de coeur de Dan Simmons, lui-même ancien professeur: l'éducation et le professorat. Qu'il imagine un conseiller redresseur de tort vengeant la violence enfantine de façon réussie et efficace (Le Conseiller / The Counselor) ou encore une vieille professeur nostalgique de ses années d'enseignement alors qu'une apocalypse zombie est survenue (This Year Class Picture), Simmons a un regard tendre envers ses collègues et ému envers ses anciens élèves. Malgré le prix gagné par Photo de Classe, elle restera probablement une des deux nouvelles que j'ai peu appréciées dans le recueil. C'est un peu poussif, un poil long, et finalement assez guimauve à la fin.
A la recherche de Kelly Dahl (Looking for Kelly Dahl) est en revanche superbe. Une espèce de voyage ouaté, onirique, parfois cruel, dans la tête d'une jeune fille ayant beaucoup souffert et ayant trouvé de quoi subister chez son prof. C'est franchement beau, extrêmement bien mené dans son déroulé (car complètement wtf au début)... Encore, encore, encore une fois un coup de maître.


4) τραύμα


Avec Passeport pour Vietnamland (E-Ticket to 'Namland) et Deux minutes quarante-cinq secondes (Two Minutes Forty-five Seconds), et même quelques autres récits déjà cités (Le Conseiller, Les fosses d'Iverson) Simmons explore le traumatisme psychique. Qu'il soit enfoui profondément dans la conscience, comme un IED n'attendant qu'une pression pour tout faire sauter ou dévorant d'une angoisse acide, il est là et détruit les hommes.
Ne restera peut-être que le trauma personnel de Dan Simmons: Mes Copsa Mica (My Copsa Mica) où l'auteur mêle dans un récit autofictif vertigineux ses principales phobies et craintes du futur, rendant un récit finalement très envoûtant et extrêmement étrange (peut-être le plus intriguant du recueil au final).




Bon, j'espère vous avoir fait toucher du doigt la maestria du recueil. Plongez-vous dedans, n'hésitez pas: c'est sans l'ombre d'un doute un grand classique du genre.
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Ce recueil de nouvelle comporte 12 récits orientés fantastiques, parfois teinté d'horreur ou de Science fiction. Chaque nouvelle est d'abord présenté par son auteur, une manière de la remettre dans son contexte ou d'exposer les raisons d'avoir voulu traiter tel sujet. Et clairement c'est le livre qui m'a le plus appris sur Dan Simmons, l'homme.

On commence par la nouvelle qui a donné son titre au présent recueil. C'est le premier écrit publié de Simmons, l'histoire de sa publication raconté par Simmons mais aussi par Harlan Ellison dans la préface de ce livre est d'ailleurs très drôle mais montre bien que parfois, il faut être au bon endroit au bon moment pour réussir, quelque soit son talent. La nouvelle en elle même est très sympathique, bien qu'assez classique. Dans certains des écrits de ce livre il nous parle du fanatisme et du mercantilisme religieux, dans d'autre des guerres du passé, de la maladie ou du métier d'enseignant (qu'il pratiqua). le ton global du recueil est mélancolique et empli d'humanité. Même la nouvelle pleine d'humour cynique et sarcastique "Mémoires privés de la pandémie des stigmates de Hoffer" fini sur une conclusion dramatique. Heureusement la dernière nouvelle, magnifique et poignante, se fini sur une belle note d'espoir.

Bon comme tout recueil de nouvelle tous les récits ne se valent pas, il y a du très bon comme "À la recherche de Kelly Dahl", vraiment belle et poétique, "Photo de classe" ou comment mettre de la poésie dans une nouvelle sur des zombie, ou "Mes Copsa Mica" qui mélange fiction et réalité sans qu'on sache ce qui fait partie de l'un ou de l'autre et qui propose une mise en forme très original. Mais il y a aussi du moins bon comme "Vanni Fucci est bien vivant et il vit en Enfer" trop sommaire ou "Deux minutes quarante-cinq secondes" dont l'idée du sujet est très bon mais que j'ai trouvé un peu brouillonne. Par contre la présentation de cette nouvelle est drôlissime, un bel exemple de l'auto-censure du monde de l'édition.

En bref un recueil très sympa, irrégulier mais à lire si on aime comme moi Dan Simmons. Je pense d'ailleurs qu'il vaut mieux avoir lu d'autres ouvrages du bonhomme pour apprécier pleinement ce livre.
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Le Styx coule à l'envers est un recueil composé en France de douze nouvelles, et n'a pas son équivalent en anglais. Il s'ouvre par une préface (un peu prétentieuse) de Harlan Ellison qui revendique le fait d'avoir découvert Simmons (de façon amusante, on aura plus loin la version de l'auteur, passablement différente même si le rôle d'Ellison n'est pas à renier, bien sûr). Plutôt de de faire un recensement détaillé des 12 titres, plus ou moins réussis à mon goût, je ne développerai ici que mes préférés. A noter que les nouvelles sont précédées par une préface de l'auteur, qui dévoile parfois trop l'intrigue à venir, mais peut aussi parfois éclairer celle-ci (comme pour Deux minutes quarante-cinq secondes qui est assez obscure sans l'explication liée au contexte).

Le Styx coule à l'envers est la nouvelle qui a convaincu Ellison du talent de Simmons, et a poussé celui-ci à continuer d'écrire alors que sa carrière en décollait pas. On connait la suite (et notamment Hypérion qui l'a consacré). Si elle est émouvante et que la chute est glaçante, j'ai trouvé qu'elle aurait nécessité un peu plus de développement.

Vanni Fucci est bien vivant et il vit en Enfer – une farce assez moyenne qui se moque des télé-évangélistes américains assoiffés d'audimat et de dollars, pris au piège par un diable bien facétieux, en direct à la télévision bien sûr.

Passeport pour Viêtnamland est un texte intéressant qui revient à la fois sur les souvenirs et traumatismes liés à la guerre (celle du Viêtnam, donc, ici), et que certains anciens soldats n'oublieront jamais, mais aussi sur l'exploitation commerciale des circuits commémoratifs et touristiques liés aux conflits passés.

Deux minutes quarante-cinq secondes, comme je l'ai écrit plus haut, nécessite d'avoir lu la préface de Simmons pour mieux comprendre son contexte : celui de l'explosion de la navette Challenger et du traumatisme qu'elle a créé, non pas uniquement chez les familles ou les spectateurs, mais aussi dans l'équipe qui a fait partir la fusée, avec l'appât du gain en arrière-plan. Ici, une revanche est prise…

Métastases – une histoire de vampires intangibles mangeurs de cancers, si, si…

Douce nuit, sainte nuit – quand Dan Simmons revisite les contes de Noël, avec un télé-évangéliste (encore !), ce n'est hélas pas passionnant.

Mémoires privé de la pandémie des stigmates de Hoffer. Une charge violente contre les pêchés humains, à commencer par présentateurs de la télévision ou les hommes politiques, avant de s'étendre à tout le monde. C'est bien trop caricatural pour me convaincre.

Les Fosses d'Iverson. Circuit touristique ici aussi, enfin, reconstitution de bataille (Gettysburg) liée à la Guerre de Sécession. C'est un peu trop long mais cela fustige l'incompétence d'un gradé et une vengeance tout à fait fantastique et même horrifique.

Le Conseiller. Simmons a été enseignant et met ici en scène un conseiller, poste jugé le plus souvent inutile dans la système scolaire américain, qui se transforme en justicier (sanglant) pour punir ceux qui s'en prennent à ses élèves, et il dénonce ici notamment la dislocation de nombreuses familles. Si le texte est assez caricatural, il est (hélas) assez réaliste et la fin est bien vue.

Photo de classe – Prix World Fantasy de la meilleure nouvelle 1993 et prix Bram Stoker de la meilleure nouvelle courte 1992. Un texte qui reste assez nébuleux dans son contexte et n'est pas sans rappeler parfois Celle qui a tous les dons, mais on a ici une ode à certains enseignants, bien rares hélas, qui apprécient et s'occupent de leurs élèves. Et la fin est là aussi réussie.

Mes Copsa Mica. Ici Simmons mêle défense de l'environnement (pollution, nucléaire), politique (chute du communisme), santé (cancérologie) mais aussi Dracula ! C'est sans doute un peu trop disparate pour fonctionner vraiment, même si le sous-texte est intéressant.

À la recherche de Kelly Dahl. Enseignement toujours, enfant à problème encore mais cette fois un beau conte fantastique empreint de poésie, inhabituel et touchant, empreint de regrets et d'amour. Une belle réussite.

En conclusion : avec un recueil de nouvelles, on a fatalement des textes réussis et d'autres moins, et chaque lecteur y trouvera des qualités et des défauts. Personnellement j'ai bien aimé ce tome, et même si certains textes ne m'ont pas plu (sans qu'aucun soit complètement mauvais), la balance penche en faveur de Simmons grâce à quelques récits de bonne qualité, voire plus. Un bon moyen de découvrir l'auteur avec la forme courte.

D'autres critiques sur mon blog !
Lien : https://bibliosff.wordpress...
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Le Styx coule à l'envers est un recueil de 12 nouvelles de Dan Simmons, plutôt connu pour ses romans de science-fiction et d'horreur. Je garde le souvenir de Terreur, pavé arctique glaçant (sans mauvais jeu de mots) dont chaque page tient en alerte avec une mécanique terrifiante.
Dans ce recueil, Dan Simmons prouve que son talent ne souffre pas du format court. Dès les premières lignes de chaque nouvelle, il parvient à insuffler une forme de malaise qui va grandissant et il harponne le lecteur. Tous les textes sont assez anciens mais, même si beaucoup de choses ont évolué (notamment les technologies), ils ont bien vieilli.
Les thèmes se retrouvent dans la plupart des textes : la mort, l'enfance et les adultes qui la détruisent, les évangélistes... Ils sont traités sur un ton humoristique, horrifique ou fantastique. À de nombreuses reprises, ces textes relevant de l'imaginaire dénoncent et atomisent avec brio les travers humains en général et ceux de la société américaine en particulier.
Je n'ai pas accroché à toutes les nouvelles, certaines m'ont paru longuettes. Mais il s'agit d'un ressenti très personnel par rapport au thème traité, pas du tout en raison de l'écriture, toujours très travaillée. Toutes en tout cas obligent à prendre un temps avant d'attaquer la suivante, car elles portent à réfléchir. Une façon intéressante de découvrir Dan Simmons pour ceux qui ne le connaissent pas encore.
Ma préférée est Photo de classe, une journée d'école sur fond d'apocalypse, une histoire drôle, tendre, très humaniste et suffisamment horrifique pour faire glousser le lecteur.
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Douze nouvelles, alliant fantastique et science-fiction.
Celle qui donne son titre au recueil est ma préférée, récit sensible et fable sur la mort, mais l'ensemble est de très bonne facture.
La préface de Hellison ainsi que les textes de Simmons qui accompagnent les nouvelles sont passionnants à la fois pour connaître la genèse et la "visée" des écrits concernés mais aussi pour les considérations sur le métier d'écrivain en général.
"La photo de classe" et ses morts-vivants allie tendresse et humour dans une atmosphère post-apocalyptique; "Douce nuit, sainte nuit" est très dérangeant, à la chute "coup de poing" dans une atmosphère de fin du monde; "Les fosses d'Iverson" et les fantômes de la guerre de Sécession pour une histoire vue par un jeune garçon, témoin bien involontaire...
Un vrai plaisir.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Quelques heures avant de mourir, a 4 h 53, après avoir passé deux jours dans ce que les médecins appelaient le coma, papa s’est redressé sur son lit, a ouvert les yeux, m’a regardé, et a dit : «Saugus» d’une voix nette, comme pour m’avertir de quelque chose, puis il est retombé sur son oreiller, a croisé les doigts derrière sa nuque comme lorsqu’il sommeillait devant la télé, et s’est rendormi pour ne plus jamais se réveiller.
Je ne savais pas ce que signifiait ce mot. Je ne le sais toujours pas aujourd'hui. Mais il y a quelques années de cela, alors que je me rendais à Boston pour y prononcer une conférence, je me suis égaré par une nuit sombre et pluvieuse, me retrouvant en train d’errer dans des rues bordées de maisons identiques, puis échouant dans une banlieue enténébrée aux arbres noirs comme la suie, et je me suis finalement arrêté près d’un panneau de signalisation pour retrouver le chemin de la Highway 1. Le panneau disait : SAUGUS, 25110 HABITANTS.
Je ne me suis pas attardé.
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Le jour même où j'ai décidé de me tuer, j'ai procédé à tous les préparatifs nécessaires et je suis aussitôt passé à l'acte. Pourquoi attendre, après tout ?
Le plus ironique dans l'histoire, c'est que j'avais toujours détesté le suicide et les suicidés. Papa Hemingway et ses émules, des types qui avalent un fusil et en pressent la détente, laissant à leur épouse le soin de trouver leur cadavre dans l'escalier et à leur femme de ménage celui de nettoyer les bribes de cervelle collées au plafond... je trouvais ça dégoûtant. Et complaisant. J'étais un raté, un ivrogne et un crétin, mais jamais je ne laissais à un tiers la corvée de nettoyage, même quand je me noyais dans une bouteille.

A la recherche de Kelly Dahl
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Ms. Geiss vit son nouvel élève traverser la cour des tout-petits depuis le balcon du beffroi de la vieille école. Elle abaissa le canon du Remington .30-.06 jusqu'à ce que le garconnet soit dans la ligne de mire du viseur télescopique. L'image était des plus nettes à la lueur du matin. Cet enfant lui était inconnu et semblait avoir péri à l'age de neuf ou dix ans. Son tee-shirt vert à l'effigie des Tortues Nijas était barré par une large déchirure bordée de sang séchée. Ms Geiss distingua l'éclat blanc d'un côte à vif.
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Série TV - The Terror (2018) La première saison est l’adaptation du roman "Terreur" de Dan Simmons.
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