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Le cycle d'Hypérion tome 4 sur 6

Monique Lebailly (Traducteur)
EAN : 9782221086346
699 pages
Robert Laffont (07/09/1999)
4.27/5   355 notes
Résumé :
Quatre ans ont passé. Enée a seize ans. Elle a vécu avec Andymion sur la Terre kidnappée. Pour elle, il est temps d'aller à T'ien Sha "les montagnes du ciel"... Des personnages complexes et attachants, qu'on est heureux de retrouver.
Que lire après Le cycle d'Hypérion, tome 4 : L'éveil d'Endymion Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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La première fois que j'ai lu ce roman j'étais encore a la fax.. il y a de cela plus de 20 ans et je trouve que ce roman n'a pas pris une ride.
Je dirais même au contraire , je suis encore plus bluffée par le talent "d'anticipation" de l'auteur aujourd'hui qu'hier.
En effet à l'époque on en était encore au minitel et peut être au balbutiement d'internet, du moins pour le commun des mortels.

Alors quand je vois le fond de ce roman et le contexte dans lequel il a été écrit on est loin de la technologie d'aujourd'hui ou les mots IA et virus sont au vocabulaire de chacun de nous.

Certains pensent que cette suite des cantots d'Hypérion est moins bonne.. je ne le pense pas , je la vois plutôt sous un autre aspect. Si les cantots était plutôt rapide et a assimiler a un space opéra, je pense que l'auteur a volontairement pris l'optique d'un cycle plus lent et surtout plus axé sur les sentiments.
D'autant , que comme dans Olympos et Ilium , Dan Simmons fait la part belle au non humain, plus humain que les vrais humains (dans leurs actes et dans leurs sentiments).

Et puis il ne faut pas oublier que Dan Simmons est un super érudit et que l'on retrouve beaucoup de référence à des classiques ou encore a des auteurs chers à ses yeux.. Keats est sans doute les plus cher.

Enfin tout ça pour dire que je reste convaincue que Dan Simmons est et reste un très grand auteur de SF… et que je l'affectionne tout particulièrement.
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♬Voilàààà, c'est fini ♪

L'une des plus grandes saga SF de tous les temps est désormais derrière moi. Il m'en aura fallu des années pour en achever enfin la lecture. Je remercie encore et toujours lyoko d'avoir fait un bout du chemin avec moi sur les deux derniers tomes.
Et donc, c'était comment ? Eh bien j'ai nettement préféré ce tome 4 au précédent, cependant on reste loin de la jouissance ressentie pour les deux premiers volumes (les Hypérion).

Le démarrage est particulièrement époustouflant. On pénétre dans un jeu politique complexe, un « Game of Thrones » où des personnages ecclésiastiques à la Borgia, des hommes d'affaires impitoyables, des militaires ambitieux et des IA manipulatrices créent une enthousiasmante ambiance « Dune ».
Tout cela est cependant rapidement balayé pour se reconcentrer sur l'affrontement principal : l'invasion virale provoquée par Énée – Celle qui Enseigne – de l'ordre établi par une Église catholique aux instances dirigeantes dévoyées et manipulées par les IA du Centre.

Ce tome étant le dernier de la série, la plupart des explications concernant les nombreux mystères multidimensiono-spatio-temporels sont enfin fournies. Leur lecture participe des meilleurs moments du bouquin. Je n'ai pu qu'applaudir à l'évocation des simulations informatiques du projet Tierra de Thomas S. Ray comme source fondamentale de la création des IA du Centre et au rôle fondamental dans son récit que Dan Simmons fait porter au vide quantique, preuve que l'auteur suivait avec ardeur l'actualité scientifique.
Autre élément profondément jouissif : les voyages au sein de mondes et de cultures exotiques qui sont autant d'hommage au style de Jack Vance auquel Simmons dédie d'ailleurs ce livre. Comment ne pas s'émouvoir devant les descriptions du peuple coloré de Vitus-Gray-Balianus B, du monde gazeux inconnu et de ses créatures baudruches dans lequel Raul Endymion est projeté, de l'Arbre-Étoile des Extros ou de l'adaptation étonnante des cultures non chrétiennes au dangereux monde de T'ien Shan ?

Malgré tout je trouve que l'Éveil d'Endymion souffre de trop de variations de rythme. Alors qu'à certains moments l'action s'accélère et laisse présager d'un crescendo qui va emporter le lecteur, le soufflet retombe dans de longues descriptions ou des dialogues philosophico-politiques intéressants mais non souhaités à l'instant où je les lisais. J'en ai éprouvé de la frustration.
Autre élément désagréable : la nature suiviste, maladroite, très second couteau du narrateur Raul Endymion. Raul n'est pas un héros que l'on admire, il n'est pas un personnage tragique que l'on plaint. Bien que faisant preuve de courage quand c'est nécessaire, il est profondément quelconque, très peu charismatique. Son amour absolu pour Énée – le véritable personnage charismatique du récit entre Jésus Christ et Jeanne d'Arc – renforce cette impression, tellement elle le fait tourner autour de son petit doigt (tout en l'aimant absolument elle aussi cependant). Sa jalousie d'adolescent m'a fatigué également.
D'autres personnages à l'énorme potentiel – Rachel, le père de Soya – reste au second plan à mon grand regret, alors qu'ils auraient certainement apporté une épaisseur supplémentaire au roman si Dan Simmons les avait laissés s'exprimer. Enfin, la nature purement maléfique du Centre, désignant les IA comme des méchants de série B suffisants et cruels, m'a un peu désappointé ; je préférais la vision moins manichéenne de la Chute d'Hypérion.

Le message d'Énée est finalement plus de nature mystico-religieuse qu'humaniste à mon avis. A l'instar d'un Pierre Bordage, Simmons montre une espèce humaine qui doit se transformer en « quelque chose d'autre » si elle veut être « sauvée ». le bonheur n'est pas dans une vie physique éternelle. Les explications d'Énée perdent la valeur d'extrapolation scientifique pour devenir des formules de Messie ou de Prophète : écouter la musique des sphères, tout ça… Des éléments que j'apprécie dans un contexte fantasy mais moins dans un récit qui se veut plutôt SF appuyé sur la science comme je l'ai dit plus tôt.

Au final ce récit qui clôture une série culte mérite d'être lu bien qu'il ne soit pas dépourvu de faiblesses. Cependant force est de constater que, personnellement, les Endymion ne m'ont pas apporté le plaisir ressenti à la lecture des Hypérion. Une suite de qualité, mais de qualité moindre dont je pouvais me passer.
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Et voilà, j'ai terminé cette incroyable saga imaginée par Dan Simmons.
Apres avoir vibré pendant les deux premiers tomes au rythme des aventures des sept pèlerins mandatés pour sauver Hyperion, j'ai suivi dans les deux suivants avec beaucoup d'intérêt les aventures d'Enée et de son garde du corps, ami et amour de sa vie Raul Endymion.
Une fois cette histoire terminée, je ne peux que saluer le talent et l'imagination de l'auteur, Dan Simmons. Ses descriptions des mondes où vont voyager ses personnages sont absolument incroyables et tellement imagées.
Dans ce quatrième volet, j'ai retrouvé avec plaisir certains personnages apparaissant déjà au dans les deux premiers de cette saga. Je ne citerais que ce vieux satyre de Martin Silenius, qui bien que ressemblant de plus en plus à une momie au vu de son âge plus que canonique, arrive encore et toujours à me faire sourire grâce à ses reparties plus que cyniques et si bien senties !
Un petit bémol à ce dernier tome : les différences de rythmes. Si par moment les aventures de nos héros s'enchainent à un rythme effréné, j'ai cependant éprouvé quelque chose qui pourrait s'apparenter à de l'ennui à certains autres : en effet les explications philosophico-scientifico-mystico et je ne sais plus quoi de Enée m'ont fait trépigné d'impatience et je n'y ai prêté qu'une oreille pas toujours très attentive, hélas.
Si je parle d'oreille, c'est bien parce que j'ai écouté cette histoire en livre audio, et je ne peux que saluer le talent du narrateur, Matthieu Dahan.


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Ça y est! Je viens de terminer le quatrième tome du cycle d'Hypérion et après plus de 2300 pages, j'avoue ne pas avoir été déçu et je lui mets une note parfaite.
Hypérion, le premier tome, que l'on pourrait appeler le premier acte tant cette saga me fait penser à un opéra galactique, met en place les acteurs et les lieux. Au 28e siècle, sur la planète Hypérion, les dangers s'amoncellent. Celui de la guerre avec l'approche de la flotte des Extros en perpétuel conflit avec l'Hégémonie. Celui du gritche, figure mythologique et meurtrière que révère l'Église des Templiers. Celui de l'ouverture des Tombeaux du Temps qui dérivent de l'avenir vers le passé à la rencontre d'une imprévisible catastrophe. Dans l'espoir de sauver Hypérion et d'accomplir leurs destins suspendus, sept pèlerins se dirigent ensemble vers le sanctuaire du gritche. Il y a le père Lenar Hoyt, prêtre catholique, qui a vu l'enfer; le colonel Kassad, dit le Boucher de Bressia, à la recherche d'un rêve; Martin Silenus, le poète, qui a connu la Vieille Terre et perdu les mots; Brawne Lamia, la belle détective, qui a aimé un John Keats synthétique; le consul qui a régné sur Hypérion; Sol Weitraub, l'érudit, dont la fille perd des années, et le Templier Het Masteen, qui garde ses secrets.
La chute d'Hypérion, le deuxième tome, nous dévoile tous les secrets d'Hypérion, toutes les énigmes résolues, dans un style à nouveau différent qui démontre une fois encore l'exceptionnel talent de Dan Simmons. Vous saurez pourquoi les sept pèlerins se sont retrouvés sur la planète mystérieuse qui abrite les Tombeaux du Temps. Vous découvrirez les véritables ressorts de la guerre qui fait rage autour d'elle et qui menace d'embraser toute la galaxie humaine, tout le Retz. Vous comprendrez le rôle unique du cybride de John Keats, le poète ressuscité, et celui du gritche. Ici s'affrontent des dieux, créés par les humains ou descendants d'eux.
Dans Endymion le troisième tome, nous découvrons un anti-héros dans le personnage de Raul Endymion et un messie dans celui d'Énée. Sur Hypérion, 274 ans après la rupture entre la civilisation humaine et les Intelligences Artificielles, une petite fille, Énée, surgit du labyrinthe du Sphinx. Elle est porteuse d'une prophétie qui en fait un enjeu de pouvoir. Fille de Keats, le cybride issu des Machines, et de l'humaine Brawne Lamia, elle serait, aux yeux de l'Église devenue toute-puissante, une créature des machines, et doit être neutralisée. Mais pour Martin Silenus, le très vieux poète des Cantos et l'un des héros d'Hypérion, Énée doit sauver l'humanité et retrouver la Vieille Terre. Silenus charge donc Raul Endymion de l'enlever, au nez et à la barbe de la redoutable Garde vaticane, vers une destination mystérieuse. Contre toute attente, il réussit. Sur l'ancien navire interstellaire du consul, Énée, Endymion et l'androïde A. Bettik fuient le capitaine de Soya lancé à leurs trousses. Suivant le trajet de l'ancienne rivière Théthys qui, du temps des portes distrans, sillonnait l'hyperespace, ils traversent une série de mondes plus dangereux les uns que les autres.
Dans le dernier tome L'éveil d'Endymion, toutes les énigmes trouveront leurs solutions, toutes les questions leurs réponses, tous les fils seront enfin noués. Mais seulement après qu'Énée, la fille prophète surgie du labyrinthe du Sphinx sur la planète Hypérion, aura accompli son destin avec l'aide et l'amour de Raul Endymion. À travers mille dangers, à travers mille voyages, à travers mille mondes.
Merci à Guy Abadia pour la traduction
Bref, si vous devez lire une saga de science fiction c'est celle-là!!!
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La relecture du cycle des Cantos était quelque chose qui me tenait vraiment à coeur mais que je craignais également. Je suis ravie de dire que l'expérience fut concluante et que, comme autrefois, j'ai eu un immense coup de coeur pour cette saga qui se termine en apothéose.

Le seul point noir que j'ai trouvé à ce copieux derniers opus, c'est la multitude de noms et de personnages croisés qui font parfois perdre la tête et qui m'ont donné envie de sauter certains paragraphes trop lourds à lire. Pour le reste, l'écriture de Dan Simmons est fantastique ! Bien moins rigide que lors des premiers tomes où il se sentait obligé de partager son récit pour jouer sur les différents styles d'écriture qu'il maîtrise, ici tout se mélange à merveille et nous emporte pour un dernier voyage épique et philosophique.

Avec sa plume hyper accrocheuse comme j'en ai rarement lu, surtout en SF où des concepts bien compliqués sont abordés, j'ai pris un réel plaisir à lire tout ce que Simmons avait à nous raconter. le top du top, vraiment ! Cette saga est définitivement dans mon Top 5 des meilleurs ouvrages de SF jamais écrits / lus.

Dans ce tome, d'entrée de jeu nous avons un rythme soutenu avec un mélange science-fiction, de thriller politique, d'intrigue amoureuse, et de réflexions philosophiques qui se marient très bien pour tisser une toile complexe et passionnante. Cette fois, l'auteur alterne le récit des intrigues politiques des religieux et des IA avec celui de la quête-aventure d'Enée et Endymion pour réaliser leur destinée. C'est palpitant. L'ensemble des parties s'équilibrent très bien et on progresse d'un bon pas vers un final qui laisse sur les fesses après plusieurs révélations assené au fil des parties.

Cet ultime volume contient beaucoup de concepts scientifiques fascinants sur le voyage dans l'espace et le temps, la vie éternelle, les IA, le transhumanisme, la vie autre, la guerre, l'évolution des planètes et écosystème, les croyances etc. C'est vraiment extrêmement riche et parfaitement intelligible, ce dont j'avais un peu peur. L'auteur se répète, notamment pour les concepts philosophiques et scientifiques un peu complexe, ce qui permet de lentement les assimiler. Il m'a surtout fascinée avec l'ensemble des mondes croisés et la façon dont on y vivait. Il prenait à chaque fois le temps de développer et cela les rendait encore plus réels. Magique !

Dans les différents temps de l'histoire, j'ai vraiment apprécié de suivre les héros, Enée et Endymion, qui affrontent leur destinée telle qu'elle nous avait été promise et que je voyais mal se réaliser dans son entièreté dans le premier tome de ce nouveau diptyque.

Dans la première partie, ils sont séparés, ce qui n'est pas un mal. Cela permet de suivre dans un premier temps Endymion seul, dont le voyage est plus mouvementé que celui avec Enée, que j'avais trouvé un peu plan plan. du coup, j'ai préféré. Puis, lors de ses retrouvailles, leur relation prend une toute autre tournure et si, j'ai souvent levé au ciel devant les multiples questionnements un peu agaçant de Raul, j'ai beaucoup aimé la nouvelle maturité et aura d'Enée, et ce jusqu'à la fin. Elle endosse, malgré elle, le costume du messie, mais un messie qui ne repose pas sur des croyances religieuses, l'auteur y est très attaché, ce que l'athée que je suis adore !

Nous la suivons donc, avec Endymion, dans son périple pour ouvrir les yeux au monde, que dis-je à l'univers, sur ce qu'on leur cache sur le fonctionnement de celui-ci. Pour cela, elle croise énormément de gens dont j'ai eu du mal à me rappeler à part ceux proche d'elle. Mais surtout, on voit peu à peu se dessiner un plan éblouissant qui va mener à un final époustouflant où on prend une grosse claque derrière la tête sur les vérités de notre univers, mais également sur les modes de gouvernances et les croyances. Il y aurait énormément de choses à dire de ce côté-là.

L'auteur nous y avait d'ailleurs peu à peu préparer tout au long de son récit avec une vision de l'intérieur de ce que mijotaient la papauté et les IA du TechnoCentre. Une plongée fascinante dans la noirceur de l'humanité et de ce qu'elle a conçu bien malgré elle, que j'ai beaucoup aimé. le personnage d'Albedo me restera longtemps en mémoire.

Je ne peux pas terminer cette chronique sans vous parler de la narration de cette oeuvre que j'ai trouvé particulièrement intelligente. Ce diptyque consacré à Enée s'ouvre sur la voix d'Endymion, alors prisonnier, et c'est son récit depuis sa cellule que l'on suit. L'auteur nous fait vraiment vivre cet enfermement et fait communiquer le lecteur et son narrateur à travers des questions pertinentes qui trouvent leur réponse ici à travers un bouleversement fort astucieux. Il en va de même pour les liens qu'il fait avec la saga d'origine sur Hypérion. J'ai trouvé cela assez fort ! Il n'y a que les ultimes pages que j'ai trouvé un brin trop faciles et évidentes malheureusement, mais tellement dans l'air du temps à l'époque (coucou Asimov que je vais bientôt relire ;) )

Ainsi se conclut ma superbe relecture de cette grande oeuvre, qui n'a vraiment pas grand-chose à jeter. L'univers et les idées développées par l'auteur sont juste fascinantes et sa facilité à nous les communiquer suscite vraiment ma plus grande admiration. Si vous êtes fan de science-fiction, vous devez lire Hypérion et sa suite Endymion !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
— Mais peut-être Ikkyu veut-il dire qu'il n'y a pas de pécheurs. Qu'il n'y a pas de péché. Que "notre" vie ne nous appartient pas, mais appartient à l'univers. Et nos actes, bons et mauvais, sont aussi la propriété de l'univers.
— Une jolie phrase, Votre Sainteté, mais peut-être trop abstraite. Sans Dieu, l'univers ne peut-être qu'une machine... dépourvue de pensée, d'amour, de sentiment.
— Pourquoi?
— Je vous demande pardon, Votre Sainteté?
— Pourquoi l'univers sans Dieu, tel que vous le définissez, doit-il être dépourvu de pensée, d'amour, de sentiment?
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C'était Grandam qui m'avait fait remarqué que les prêtres de paroisse des différents villages des confins de la lande, sur Hypérion, avaient tendance à rester quelque peu enfants : traités avec déférence par leurs paroissiens, trop choyés par les ménagères et les femmes de tous âges, jamais en véritable compétition avec les autres adultes mâles.
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Le mort nu semblait pâle et vulnérable – gorge déchirée, poitrine balafrée, longs doigts blancs, ventre blême, organes génitaux flasques, jambes décharnée. La mort – fût-ce en cet âge de résurrection – laisse peu de dignité même à ceux qui ont conservé leur maîtrise de soi durant toute leur vie.
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Les humains ont toujours attendu que Jésus, Jéhovah et E.T. viennent leur sauver le cul, avant même qu'ils couvrent ce cul de peaux de bêtes et sortent de leurs cavernes. Il faudra qu'ils continuent à attendre. C'est notre affaire... notre guerre... et nous devrons nous en tirer tout seuls.
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J'examine le Jésuite âgé. Je m'étais trouvé en présence de tant de personnages légendaires que cela ne me faisait plus frissonner, même si celui-ci était au centre des Cantos. Comme toujours lorsque vous découvrez l'être véritable derrière la célébrité ou la légende, ce qu'il y a d'humain dans cet homme ou cette femme rend les choses moins mythiques. Dans ce cas, ce furent les touffes de poil gris qui poussaient dans les grandes oreilles du prêtre.
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