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Critique de euphemie


La "grande guerre" que de romans écrits en son nom...le meilleur jusqu'à maintenant était pour moi " A l'est rien de nouveau", écrit avec les tripes d'un survivant qui avec talent et amour pour l'humanité avait trouvé les mots justes pour magnifier l'humain plongé dans sa "pire création".
Il m'est difficile maintenant de choisir...Dans le Grand Amant, bien que le titre surprend quand on connait le sujet et l'auteur de SF, le talent d'un grand romancier s'exprime. Dan SIMMONS lui qui ne l'a pas vécu, à part dans les écrits des poètes anglo-saxons qu'il "vénère", nous restitue les sensations, les pensées intenses d'un homme durant deux mois de carnage infernal. Deux mois durant lesquels l'humain n'existe plus; plongé dans l'enfer... Avancer, ne pas penser, espérer juste que la mort arrive pour arrêter de voir, arrêter de sentir la putréfaction ambiante, avant qu'elle ne ronge l'âme.
Une lucidité qui fait mal, sur l'inéluctable piège dans lequel ils sont tous prisonniers, victimes sur l'autel attendant le couteau...
Au milieu de l'horreur une vision, La Femme, celle de leurs rêves, celle de leur souvenirs, celle qu'ils espèrent....vient rien que pour lui, le consoler, le sauver...rêves, cauchemars, délires d'un mourant...Eros ou Thanatos...ou bien La Muse, que tout poète espère rencontrer...saura t'il, osera t'il, dans cette horreur être le Grand Amant , qu'elle espère.
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