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EAN : 9782266204521
913 pages
Pocket (20/01/2011)
4.16/5   191 notes
Résumé :
1946. Après avoir survécu au siège de Leningrad, après avoir surmonté la faim, la peur, la trahison et la séparation, Tatiana, Alexandre et leur jeune fils Anthony sont enfin réunis aux États-Unis d'Amérique, le pays de tous leurs rêves. Ensemble, ils voudraient oublier la guerre et les horreurs du monde pour, peut-être, goûter un jour à leur part de bonheur.
Pourtant, le passé n'a pas fini de les hanter. Dans l'angoisse d'être de nouveau la proie des autorit... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
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"Inoubliable Tatiana" achève l'histoire d'amour entre Alexandre et Tatiana, commencée dans"Tatiana", et poursuivie dans "Tatiana et Alexandre".
Ce roman reprend l'histoire à la fin de la deuxième guerre mondiale et nous raconte toute la vie du couple dans les ciquante années qui vont suivre. Alors que j'avais adoré le premier tome, j'ai été déçu par celui-ci, qui s'avère trop long pour commencer.
Certes, il développe un demi siècle d'histoire, mais les premiers chapitres sont très répétitifs : Tatiana et Alexandre vivent quelques temps relativement heureux et sereins dans un été américain, puis leur passé les rattrape et ils déménagent pour un autre état, passant ainsi de la Floride, à la Californie, puis à l'Arizona... Lorsqu'enfin ils décident de s'y installer, les années défilent mais ne sont qu'une succession de disputes et de réconciliation entre les deux époux, tandis que leur fils reste insignifiant au second plan. L'auteur fait quelques retours en arrière, avant la guerre, nous narrant un été de Tatiana en Russie, passage qui n'apporte absolument rien à l'histoire et qui semble juste être là pour rallonger le roman.
Puis à partir des années soixante, tout s'accélère et l'histoire se concentre alors sur Anthony devenu adulte et militaire. Fait prisonnier au Vietnam, son sauvetage est longuement développé, mais avec un air de déjà vu dans les deux premiers tomes. Enfin l'épilogue passe brusquement à la fin du vingtième siècle et c'est alors une énumération de tous les enfants et petits-enfants d'Alexandre et Tatiana, trop nombreux et trop rapidement évoqués pour que l'on puisse s'y retrouver. J'ai achevé le roman parce qu'il s'y passe tout de même suffisamment de choses pour être intéressant, et que l'amour du couple reste présent jusqu'à la fin. Mais je n'y ai pas retrouvé l'intensité et le côté dramatique du premier tome qui reste pour moi le meilleur des trois. le second était nécessaire pour permettre aux amoureux de se retrouver, mais je pense l'histoire aurait pu s'arrêter là, ou en tout cas que ce troisième tome aurait peu être beaucoup plus court.
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Ce troisième volume m'a beaucoup moins plu que les deux précédents. J'ai trouvé qu'on n'était plus du tout dans le même esprit. Dans les premiers, il était question d'une grande histoire d'amour, une passion comme on en voit peu, aux prises avec les tourments de l'Histoire qui occupaient une place importante dans le récit.
Ici, on est toujours dans la passion amoureuse, mais la passion amoureuse qui se heurte au quotidien : la difficulté à s'intégrer dans la société, à trouver le "bon endroit" pour vivre, la jalousie, les tentations extérieures, les scènes de ménage épouvantables et les réconciliations (parfois un peu "forcées") sur l'oreiller, etc. Cela m'a paru répétitif même si l'auteur renouvelle les scènes et les situations, mais les tensions et les disputes restent toujours des tensions et des disputes.
Il y a aussi des intermèdes qui évoquent l'adolescence de Tatiana lors de vacances chez ses grands-parents à la campagne. Ce n'est pas inintéressant, mais on se demande ce que cela vient faire dans le récit de la nouvelle vie de Tatiana et Alexandre aux Etats-Unis.
Le roman n'est pas mal écrit, il se lit même plutôt facilement, mais je me suis franchement ennuyée. C'est comme si l'histoire ne commençait jamais vraiment alors qu'on survole de plus en plus vite les semaines, les mois, les années de la vie de famille d'Alexandre et Tatiana sur une cinquantaine d'années. Les petites anecdotes s'enchaînent, plus ou moins marquantes, mais sans qu'il n'y ait vraiment d'unité ou de fil conducteur (en dehors du fait qu'il s'agit de la vie d'un couple, évidemment).
J'ai persévéré en espérant que je finirais par me laisser happer par le récit mais j'ai finalement abandonné au deux tiers du roman, alors que Tatiana et Alexandre venait de se réconcilier après une énième crise de couple...
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Tatiana a enfin ramené son Alexandre dans ce pays natal qui a vu son fils naître, et il est temps désormais de s'intégrer et apprendre à être une famille. Sauf que l'état les recherche à nouveau sitôt leurs vacances débutées, pourquoi ? Tant pis, Tatiana protégera Shura et l'entraînera avec elle aux fins fonds de ce pays immense s'il le faut.
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Si vous avez adoré les deux premiers volets de cette incroyable saga passionnée, ne faîtes pas comme moi, arrêtez vous au deuxième tome. J'ai été profondément déçue de cette suite qui manque cruellement de l'intensité et la puissance des tomes précédents. On attend que ça commence, en vain. L'histoire s'essoufle, on sent que l'autrice enchaîne comme elle peut mais il manque quelque chose. L'histoire est trop décousue, ça manque de cohésion, c'est le tome de trop qui m'a franchement gâché une saga passionnante jusqu'ici. Peut-être le livre de trop écrit pour surfer sur la vague mais dont le contenu est vide. En fait, il y a à la fois trop de choses et pas assez. Trop pour un seul livre et donc rien de concret, on embarque pour plusieurs décennies de petites scènes de la vie quotidienne. Les interludes font brouillons, plus on avance dans le livre et moins on comprend où on va, comment il est construit. C'est tellement loin des récits palpitants de Tania et Shura en Russie. Même sur le fond, les dialogues paraissent décalés, forcés, les paroles de Tatiana m'ont tellement agacée, elle est devenue une coquille vide craintive qui pleure à chaque discussion et se soumet intégralement à son mari.
Seul le passage au Viêtnam m'a tenu en haleine comme une midinette, j'y ai retrouvé le page turner digne de Tatiana. Mais ensuite même l'épilogue revient tout gâcher. Il est sans fin et j'oserais presque dire, sans intérêt ?
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Une jolie saga qui se termine hélas. Mais j'ai été sous le charme, complètement sous le charme. J'ai tout de même aimé le premier tome qui était beaucoup plus fort en émotion.
Ce dernier était très bien, l'histoire tenait la route.
On va dire que pour celui-ci; tout était basé sur cette nouvelle vie aux États-Unis.
Rien d'extraordinaire, mais tout de même intéressant sur quelques points.
Il y aura des engueulades, des doutes, de la faiblesse, de la tromperie.... Pas facile de vivre en couple, d'évoluer côte à côte sans cette peur qui poursuit sans cesse.

Comme d' habitude Tatiana est toujours aimante, gentille, serviable pour son petit mari et sans oublier son petit caractère bien trempé. Et comme à son habitude, Alex, ce guerrier, ce soldat, chef de famille qui ne laisse rien passer mais qui continue à avoir les yeux qui brillent pour sa chère et tendre.
Tout est beau, tout est magnifique même quand ils se disputent ou quand ils font l'amour.

On verra une nouvelle facette de Tatiana qui pour ma part m'a laissé sans voix surtout en rapport avec la tromperie (j'avoue que j'ai eu quelques larmes) et un Alex, un peu provocateur, jaloux, possessif, et malgré cela se sent délaissé par sa femme. Une femme qui d'ailleurs travaille comme infirmière dans un hôpital, sans pour autant négliger sa maison.
Elle aura du mal à faire des enfants, et son mari va le lui reprocher.

Dans ce livre, l'histoire nous montre le côté humain. Nous avons tous des faiblesses un jour ou l'autre et comment réagir devant une telle situation.
On voit également leur fils Anthony grandir à vitesse grand V. Qui est très protecteur avec sa mère, et surtout prend le même chemin que son père.

Des passages m'ont fait réfléchir, comment "moi" je réagirai si j'étais dans cette "Situation" ?

J'ai eu mal pour Tatiana, et j'étais mal pour Alex.
Par-contre, j'ai trouvé que la fin était un peu bâclé (comme si l'auteure n'avait plus d'idées pour mettre un point final à l'histoire) mais je peux comprendre car c'est tout de même une belle série passionnante.

Ce dernier livre joue à mon avis sur la psychologie et nous laisse réfléchir sur certains points. Oui, je le pense vraiment.

Pour terminer, mon coup de coeur reste le premier tome "Tatiana"

Lien : http://leslecturesdehami-k.b..
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J'ai lu l'édition « France loisirs » qui a 962 pages.
Les premiers 700 pages parlent de leur vie quotidienne de couple aux États-Unis, puis les 200 dernières pages de leur fils et Vietnam.
Il y a quelques longueurs concernant l'enfance de Tatiana que je ne trouve pas nécessaire.
Le livre est très bien, mais n'est pas comme le premier et deuxième tome, qui sont magnifiques.
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Alexandre, tu m'as brisé le cœur. Mais pour m'avoir portée sur ton dos, pour avoir tiré mes morts sur le traineau, pour m'avoir accordé ton dernier morceau de pain, pour m'avoir sacrifié ton corps, pour le fils que tu m'as donnée, pour les vingt-neuf jours de paradis que nous avons partagés, pour les sables de Naples et les vins de Napa, pour tous les jours où je n'ai vécu que pour toi, pour Orbeli, je te pardonne.

Alors seulement, il put enfin la caresser.
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- Je voudrais te poser une question Alexandre. Quand tu m'a demandé de t'épouser, imaginais-tu que notre mariage durerait plus d'une lune ?
- Je l'espérais.
- Non je ne pense pas. Certes, nous ne ferions ça qu'une fois, alors autant bien le faire, avais-tu déclaré. Mais tu étais persuadé que ça ne durerait qu'un mois. Une année peut-être, avec les permissions. Le temps que tu passe en Allemagne. Ou que tu te fasse tuer au champs d'honneur. Mais là, c'est plus long que Lazarevo, hein ? Ca fait des jours, des semaines, des mois, des années, juste toi et moi, un homme et une femme unis dans un même mariage.
-Je sais parfaitement ce que c'est, Tatiana, murmura-t-il oppressé par ses paroles.
-Vraiment ? Ce n'est plus un mariage de guerre, un mariage soviétique, nous deux contre le NKVD, sans avenir; Ici, nous sommes dans la réalité de la vie Américaine; Pleine de choix, de liberté, d'occasions, d'argent, de conflits, de pressions permanentes. Avec ses souffrances, quand nous n'obtenons pas ce que nous pensons mériter et que ça nous tourmente. Et ses tentations... ajouta-t-elle après un silence.
-Tania, arrête. Pas ici, je veux rentrer à la maison.
-Tu veux tenir cette conversation chez nous ? Dans ce refuge que je me suis donné tant de mal à te construire ? Ce paradis où j'espérais que tu trouverais enfin la paix ? (elle secoua la tête). Non, on ne peux pas parler de ça là-bas.
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« Il pense à des voiliers sur des océans lointains, au désert de son enfance, au fantôme de la fortune, à la jeune fille du banc. Quand il l'avait vue, il avait découvert quelque chose de nouveau. Il l'avait remarquée, car il était à l'affût : il voulait changer d'existence. Et en descendant du trottoir, il avait échappé à sa déchéance.
Traverse la rue. Suis cette jeune fille et elle donnera un sens à ta vie. Elle te sauvera. Oui, tu dois traverser.
_ Nous nous reverrons à Llov, mon amour..., fredonne Tatiana, en mangeant sa glace, dans notre Leningrad, en ce mois de juin qui embaume le jasmin, près de la Fontanka, de la Neva, du Jardin d'Été, où notre jeunesse n'aura jamais de fin. »
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Elle embrassait les tatouages sur ses bras, les cicatrices sur son torse. Il pouvait enfin voir son visage, ses lèvres, éclairés par le feu. Il effleurait de ses mains sa chevelure de soie.
La nuit ne leur suffisait pas. Elle ne leur suffirait jamais.
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-Amenez-là au Pentagone demain, proposa Richter avec un grand sourire. Je la ferai changer d'avis.je la convaincrai de venir s'installer ici. Vous verrez, je la convaincrai même de partir en Corée avec vous.
- Je vous souhaite bien du courage.
-Richter éclata de rire et lui donna une bourrade dans le dos.
- Je m'imagine très bien votre épouse. Une force de la nature, habituée sans doute à manier la charrue dans les champs collectifs russes, et qui s'est attaquée toute seule à l'armée Rouge par amour pour vous !
- On dirait vraiment qu'il la connait, n'est-ce pas Alexandre ? gloussa Sam.
- Tout à fait.
Alexandre finit sa cigarette. Il était temps qu'il rejoigne sa force de la nature avant qu'elle ne recrute des mercenaires pour l'arracher à la main de fer du Département d'état.
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Interview de Paullina Simons :) sur la saga "Tatiana" et sa vie
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