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Dans la lande colorée, une chasse à la renarde s'ouvre... Baldur Skuggason (Baldur de l'Ombre), le chasseur diabolique se perd dans la neige immaculée.
Dans la vallée de Dalur, à la ferme de Brekka, Fridrik le botaniste, autour du cercueil d'Abba, s'affaire et délivre son histoire, celle violente et cruelle de Hafdis Jonsdottir, la fiancée de Halfdan..
Dans l'hiver islandais, s'élève une ode aux éléments, aux énergies,
un texte poétique, lyrique et très créatif.
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Etrange petit opuscule.
Il commence par un chassé-croisé entre un pasteur et un renard.
Malgré l'annonce d'une tempête, en Islande, un pasteur traque une renarde.
De courts chapitres pour décrire cette chasse poursuite, tant du côté de l'homme que de l'animal.
C'est assez beau.
Et puis toute une partie où je n'ai pas compris grand-chose, perdue dans tous ces noms islandais assez complexes.
La dernière partie donne une explication aux incompréhensions précédentes.
En bref, ce fut une lecture étrange dont je ne sais trop que penser.
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Qu'est ce qui peut bien relier ces 3 personnages? Un révérant chasseur de renard, un botaniste qui fabrique des cercueils et une jeune trisomique. On se posera la question jusqu'à la dernière page de ce petit roman que j'ai trouvé assez original.
Une bonne partie de l'ouvrage est consacrée à la traque d'une renarde, ce qui entraine le révérant dans bien loin dans la montagne au coeur de l'hiver islandais. Entre temps on découvre le botaniste qui annonce la mort de son aide, une jeune trisomique à laquelle il s'était profondément attaché.
On en apprend peu à peu sur le passé de chacun de ces trois personnages jusqu'à ce que la chasse au renard s'achève et que la vérité éclate.
Un peu de lumière émane du personnage du botaniste qui contraste avec la cruauté du monde qui ne laisse aucune place à la différence. Peut être quelque part une certaine victoire de l'amour et de la connaissance sur la foi hypocrite et la cupidité.
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C'est un livre qui marque... Les personnages sont campés, on ne peut leur échapper. mais , malgré les chapîtres courts, les phases brèves et claires, les redites, je n'ai pas trouvé cet ouvrage facile à lire, et je ne me suis attachée ni aux personnes, ni aux faits. Sans doute n'étais-ce pas le bon moment.
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J'ai trouve ce roman très poétique, la neige faisant de cette histoire une sorte de conte. le destin de cette Abba est bien dure ainsi que le sort des handicapés mentaux… J'ai bien aimé cette histoire de neige, renarde et fille simple d'esprit. le moment était sans doute mal choisi pour le livre (grosse fatigue…), quelques subtilités m'ont échappée...
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Baignant dans une nature austère et hostile, cette nouvelle l'est tout autant, dans le style sec, sans fioriture, et concis, que dans la nature des personnages.
Nous croisons un Révérend cruel parti chasser la renarde dans un décor déshumanisé, un botaniste qui est tout le contraire du Révérend. Et puis au milieu, il y cette simple d'esprit, reliée aux deux personnages précédents.
J'ai trouvé cela étrange, mais pas désagréable à lire. L'ambiance y est glaciale, sèche. Pour un écrit de petit gabarit, cela passe facilement.
J'ai pu y lire de belles descriptions, de belles évocations qui donnent envie, d'aller plus loin dans cette littérature un tantinet particulière.

« le soleil réchauffe le corps blême de l'homme en même temps en même temps que la neige qui craque avec un bruit feutré : l'homme est l'oiseau du jour »
« le monde entrouvre subrepticement le rideau, s'offrant au plus beau des regards. La perdrix cacabe. Les ruisseaux dégouttent lentement sous la pellicule de glace et rêvent de ce printemps où ils se feront périlleuses rivières. Des volutes de fumées s'élèvent de monticules de neige disséminées çà et là sur les flancs de la montagne-voici leurs fermes. Ici tout n'est qu'azur uniforme, sauf le scintillement des cimes. C'est l'hiver dans la vallée de Dalur. »

A lire cela, j'ai envie de préparer mon sac, et d'aller voir des mes propres yeux….pas vous ?

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Le Moindre des Mondes, The Blue Fox, Skugga-Baldur dans son intraduisible titre islandais (qui fait référence à une créature folklorique) : l'histoire croisée d'un pasteur bestial lancé (et perdu) dans une fascinante chasse à la renarde comme seuls les contes et légendes savent en inspirer, d'un botaniste poète et humaniste, d'une simplette au vocabulaire mystérieux, au coeur proche des oiseaux. Et tout autour, la neige, l'hiver, la terre islandaise. le ciel, et les renardes "au pelage roux comme la lande".

Métaphysique, poésie, folklore, botanique, chronique historique, autant d'éléments imbriqués dans ces cent et quelques pages. Et tout se tient, cela fonctionne comme dans un rêve raconté dans une langue et une logique que l'on saisit intuitivement - un rêve parfum de thé couleur de glacier...

// Voir aussi la chronique d'AS Byatt, en ligne dans les archives du Times :
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Ce premier roman est d'abord une très jolie carte postale de l'Islande. On y retrouve l'ambiance de Jorn Riel, avec les paysages sauvages enneigés, la traque de la bête dans le blizzard et une atmosphère fantastique.

Beaucoup de plaisir à lire cette histoire, qui allie suspens, poésie et fantastique. Je le recommande.
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le pasteur Baldur est parti à la chasse à la renarde rousse. Ce jeu de cache-cache, d'intuitions, pour la vie ou la mort, les entraine encore plus haut, vers les crevasses, en plein milieu de la tempête de neige. Un pas après l'autre, il la suit et quand il la perd, elle appelle. Elle l'appelle...
Au même moment, un assistant du pasteur, Halfdan, va chercher une dépouille chez le botaniste Fridrik. Une apparition sur le cheval et pourtant un simple d'esprit en descend, à la sueur acre de café. Il vient pour la "camabé de la caille"... la "famabhée de la quille"... "le bacchimée de la faille", enfin "le macchabée de la fille". En prenant un thé, face au poêle de faïence, il ne sait pas encore que sa vie va changer. Fridrik se charge de ce qu'il peut. de mettre en ordre la fin de vie de Hafdis, cette jeune femme atteinte de la maladie de down ou trisomie 21. Une jeune femme aux borborygmes véritable langage, abandonnée, recueillie, fiancée de l'idiot du pasteur. Une jeune femme catalyseur d'un monde... une fois morte, il faudra rendre des comptes.

Sjon offre avec "Le moindre des monde" le moment charnière de plusieurs existences. Dans cette nature sauvage, emplie de divinités, le folklore laisse la place à l'appel de la vie. La renarde rousse, normalement bleue ou Skugga-Baldur (titre en version originale), se joue de l'homme. Quand un autre homme tente lui de proposer un juste retour des choses. Une délicatesse si discrète, juste de toutes petites attentions qui marquent pourtant le meilleur de l'homme.
Ce très court roman nous emmène dans le tragique du rapport humain, du handicap. Il marque aussi la puissance de la nature et de la vie pour reprendre ses droits. Puissant!
Lien : http://1pageluechaquesoir.bl..
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Dans une vallée d'Islande, à la fin du XIXème siècle, quel lien unit Baldur le pasteur chasseur psychopathe de renardes, Fridrik le botaniste aux belles manières et l'étrange Abba aux yeux en amande ? A travers une écriture chaude, glacée et essentielle, comme un paysage de cette terre de feu, Sjon nous raconte... Et c'est beau.
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