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Critique de beatriceferon


« J'ai passé mon enfance et mon adolescence plongée dans un livre. J'en avais toujours un sous la main: dans mon cartable, sur ma table de chevet, dans la poche arrière de mon jean. » La narratrice considère le monde des livres comme une échappatoire aux chagrins qui plombent sa vie. Quand elle découvre Karen Blixen, elle a l'impression de la connaître, d'être son double.
Karen a eu une vie stupéfiante, elle a vécu tant de drames qu'elle aurait dû en être broyée. Au contraire, elle fait face et surmonte tous les obstacles. Cette force qu'elle irradie, la narratrice en puise une part, elle lit les oeuvres de la romancière et tout ce qu'on a publié sur elle et même « un essai en danois sur le père de Karen – je ne lis pas le danois, mais il me semble ainsi me rapprocher d'elle. » Elle met ses pas dans ceux de Karen, va découvrir la ferme africaine et la maison de Rungstedlund, devenue un musée. Chez Karen, elle trouve les réponses aux questions qu'elle se pose.
Le roman de Nathalie Skowronek ne tombe jamais dans le pathos et sonne toujours juste. Les chapitres sont très courts. Ils sont consacrés alternativement à la vie de Karen Blixen et à celle de la narratrice. Quelques mots bien choisis permettent de faire la transition.
Quand on a terminé la lecture, on a envie de se plonger dans l'oeuvre de cette grande romancière danoise. J'ai adoré.
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