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EAN : 9782020859141
160 pages
Seuil (02/12/2005)
4/5   266 notes
Résumé :
Réfractaire au métier de pêcheur, Mario Jimenez trouve son bonheur grâce à une petite annonce du bureau de poste de l'île Noire. Facteur il sera, avec pour seul et unique client le célèbre poète Pablo Neruda. Leur relation, d'abord banale et quotidienne, se transforme, par la magie du verbe et de la métaphore, en une amitié profonde. Mais malgré leur isolement, l'Histoire les rattrape ...
"Au Chili, tout le monde est poète. Tu seras plus original en restant f... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (63) Voir plus Ajouter une critique
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Comme beaucoup d'intellectuels chiliens, Antonio Skármeta a connu l'exil.
Réfugié à Berlin-Ouest, il publie en 1987 “Une ardente patience”, un court roman où il rend hommage au poète Pablo Neruda disparu le 23 septembre 1973, douze jours seulement après le coup d'Etat fatal à Salvador Allende.
Les cinq dernières années de la vie de l'écrivain servent de fil conducteur au roman dans lequel faits réels et fictionnels se juxtaposent.

Lorsqu'il revient de temps à autre au pays, Neruda aime à séjourner à l'Ile Noire, un lieu-dit situé à quelques kilomètres du port de pêche de San Antonio. de sa maison en pierres donnant sur l'océan, Il aime observer les baleines dans leur migration vers les mers chaudes du Pacifique Sud. (*)
Pendant l'été 69, Mario Jimenez obtient un poste de facteur à San Antonio. Plusieurs fois par jour il enfourche sa bicyclette et va jusqu'à l'Ile Noire apporter lettres, colis et télégrammes à l'illustre poète et diplomate.
Une complicité naît peu à peu entre le jeune homme à l'humeur enjouée et le vieil écrivain attentif aux autres. L'inexpérimenté Mario ne tarde pas à solliciter l'aide de son nouvel ami pour conquérir le coeur de la jolie Beatriz dont il est éperdument amoureux.
La douceur des mots, la beauté du verbe, la profondeur des métaphores sauront-elles émouvoir la belle ?

Antonio Skármeta ne manque pas d'humour. “Une ardente patience” est un roman gorgé de soleil, écrit sur un ton jubilatoire : deux heures de lecture savoureuse en compagnie de petites gens à la bonne humeur communicative. La fête organisée par Mario à San Antonio, le jour où son idole Pablo reçoit à Stockholm le prix Nobel de littérature, est sans doute le moment le plus plaisant du livre, un temps de pur bonheur jusqu'à épuisement des convives.

Malheureusement la réalité tragique finit par occulter la fiction au caractère bon enfant. L'état de santé de Pablo Neruda se détériore alors même que la dictature militaire, telle une chape de plomb, s'abat sur le Chili.
Face à la marche chaotique de l'Histoire les rires progressivement s'éteignent, les larmes ne sont jamais bien loin !


(*) « J'avoue que j'ai vécu » – Pablo Neruda (ISBN 2070378225)


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Chers amis,
Je vous écris de l'Île Noire où je suis arrivé depuis peu pour quelques jours de vacances. Non, l'Île Noire n'est ni en Écosse ni en Bretagne, mais bien aux confins du Chili, au sud de Valparaiso, d'ailleurs ce n'est pas une île, mais une petite ville côtière qui fait face à l'Océan Pacifique. Il est possible que cette lettre mette quelques temps à vous parvenir. Ici le seul facteur, un certain Mario Jimenez, n'est pas l'homme le plus courageux du coin. Qui plus est, il s'initie depuis quelques jours à la poésie et en particulier à l'art de la métaphore auprès du maître incontesté des lieux, Pablo Neruda. Voilà une amitié bien improbable, ici d'ailleurs les gens du village s'en étonnent avec ironie, comment ont-ils fait ces deux-là pour s'apprivoiser ? C'est un peu le mariage de la carpe et du lapin. Tiens ! À propos de mariage, comme un bonheur n'arrive jamais seul, Mario Jimenez est tombé amoureux de la jeune et pulpeuse Beatriz Gonzalez, la fille de la redoutable Madame Rosa, vous savez la veuve Gonzalez qui, elle, pratique plutôt avec sévérité l'aphorisme... Pour ce qui est du mariage, on en est bien loin encore, le jeune facteur devra faire preuve d'Une ardente patience...
Ah ! Mes amis, tout ici n'est qu'éveil des sens, floraisons, voyage intemporel. Aucun malheur ne semble pouvoir atteindre le rivage de ce paradis tranquille et bon enfant. Ici les jours sont gorgés de soleils et de désirs, comme les seins éloquents de la jeune Beatriz Gonzalez, engoncés dans une blouse de deux tailles plus petites que ne l'exigerait sa générosité affichée... Ça, ce n'est ni une métaphore, ni une vue de l'esprit !
Ici chaque effleurement, chaque mouvement du paysage est charnel, c'est un véritable hymne au plaisir... le bourdonnement des abeilles lubriques, le calice des marguerites marines en plein émoi, le cri d'un orgasme dans la nuit sidérale, tandis que le chant des baleines au loin ramène un peu de sérénité au paysage brûlant...
L'Île Noire a beau ne pas être une île, on se sent ici comme coupé du reste du monde...
Le rire joyeux des enfants des pêcheurs, le sel de la mer sur les paupières, les caprices du vent, même les pélicans ont des allures un peu anarchistes... Il souffle ici un vent de liberté comme sur le reste du Chili depuis que Salvador Allende a montré qu'un autre monde était possible...
À quoi tient ce bonheur ? Serait-ce la magie des mots ? La manière d'un poète ici de les faire chanter, d'avoir su transformer ce jeune facteur maladroit et naïf pour que celui-ci sache accueillir sur lui le regard d'une jeune femme aimée ?
Le vin parfois coule à flot, lorsque nous avons su ce jour-là que notre cher barde voisin venait de recevoir le prix Nobel de littérature...
Nous étions émus et un peu ivres, lorsque nous l'avions vu dans l'unique poste de télévision du village, au restaurant tenu d'une main de fer par Madame Rosa, vous savez la veuve Gonzalez... Nous étions émus lorsqu'il prononça ses mots :
« En conclusion, je veux dire aux hommes de bonne volonté, aux travailleurs, aux poètes, que l'avenir tout entier a été exprimé dans cette phrase de Rimbaud ; ce ne sera qu'avec une ardente patience que nous conquerrons la ville splendide qui donnera lumière, justice et dignité à tous les hommes.
« Et ainsi la poésie n'aura pas chanté en vain. »
Tout semble calme, pourtant ce soir en regardant l'astre solaire fondre dans le Pacifique, en observant au loin les feux de Valparaiso, j'ai comme un mauvais pressentiment... Il y a toujours une fausse note qui vient brusquement gripper la partition du bonheur, abîmer le paysage, comme si aimer et être libre étaient insupportables pour d'autres... Des oiseaux de malheur planent dans le ciel éthéré...
Plus tard, lorsque le pays sera à feu et à sang, je sais qu'il faudra Une ardente patience pour faire revenir la confiance, poser un peu de baume sur les cicatrices, bercer dans des bras encore trop fragiles les veuves inconsolables, les mères éplorées. Il faudra d'autres poètes pour réinventer les mots, la lumière, l'espoir, la liberté, des îles là-bas et encore et ailleurs, et toujours...
Post-scriptum : merci à toi Marie de m'avoir offert l'envie et la possibilité de lire ce court roman solaire et fulgurant d'Antonio Skármeta, auteur dont je fais la connaissance par la même occasion. Ce fut un moment de poésie pure, entre la joie simple et généreuse et la douleur d'un peuple martyrisé, j'ai ri et été ému... ce fut une rencontre inoubliable !

« Que no es guitarra de ricos
ni cosa que se parezca
mi canto es de los andamios
para alcanzar las estrellas,
que el canto tiene sentido
cuando palpita en las venas
del que morirá cantando
las verdades verdaderas,
no las lisonjas fugaces
ni las famas extranjeras
sino el canto de una lonja
hasta el fondo de la tierra. »

Víctor Jara
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Ce roman solaire d'une écriture tout en finesse, hommage au poète Pablo Neruda, raconte l 'histoire de l 'amitié entre un tout jeune facteur et un vieil écrivain : le barde Don Pablo, dans le chili des années 70.

Une "prose poétique " très courte de cent cinquante et quelques pages, lue d'un seul souffle, de peur de ne retrouver le goût du plaisir jubilatoire, du bonheur immédiat que procure ce nanan, cette sucrerie littéraire.

Un des livres que j'aimerais vous faire aimer.
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J'avais beaucoup aimé le film le facteur de Michael Radford sorti en France en 1996 mais je n'avais encore jamais lu le livre qui en est la source à savoir "Une ardente patience" d'Antonio Skármenta.

Mon plaisir de lecture est aussi intense quelle heure ce que j'avais vu le film.
Par refus de devenir pêcheur , Mario Jimenez, va enfourcher sa bicyclette pour distribuer le courrier à un seul client qui n'est autre que Pablo Neruda. Il deviendra donc le facteur privé de Pablo Neruda mais aussi son ami.
Mario Gimenez va alors découvrir les métaphores et grâce à elles, séduire la belle Béatriz Gonzalez.
Quelle belle amitié entre ce jeune facteur et Pablo Neruda qui deviendra également le parrain de son fils. Si cette belle est romantique relation est une pure fiction le contexte dans lequel se déroule cette histoire et bien réel. On y voit l'essence des revendications ouvrières et l'élection de Salvador Allende au pouvoir jusqu'au coup d'État en 1973 du général Pinochet.
Bravo à Antonio Skármeta,mais aussi au traducteur car il n'est sans doute pas facile de rendre compte de la poésie dans une langue étrangère d'autant plus qu'il a fallu y ajouter l'humour bien présente dans ce roman.
Petit roman par sa taille mais qui procure un grand moment de plaisir de lecture.
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Il est de ces petits bijoux qui se révèlent à nous de manière insoupçonnée, à coups de hasard ou de clins d'oeil de la vie.

A la recherche d'un auteur sud-américain pour un défi de lecture en 2022 - défi que, honteusement, je n'ai pas réussi - j'ai chiné dans les livres de poche de mon Emmaüs adoré pour finalement dégoter Une ardente patience dont je n'avais jamais entendu parler.

Vendredi dernier, pour occuper un voyage en train de quelques heures, j'ai laissé tomber mon pavé actuel pour un petit roman facile à glisser dans mon sac à main. le facteur de Antonio Skármeta a escaladé ma pile à lire par le chemin le plus court et a été élu à l'unanimité de mes bulletins de votes intérieurs - ça vous laisse deviner les difficultés légendaires de Croquignolle pour choisir une nouvelle lecture au coeur de sa méga-pile-à-lire.

Et voilà, le tour du sort était joué et mon week-end s'est retrouvé enchanté par cette lecture pétillante, poétique, riche d'un humour joliment tourné et empli d'émotions des plus émoustillantes.
Qui l'aurait cru ? Je venais de lire un livre ouvertement érotique (voire pire) sans en ressentir les frissons escomptés et voilà que sous les mots et métaphores de cet auteur du bout du monde, mon sourire, mon corps, mon âme ont entrepris de vibrer de toutes leurs sonorités, de toutes leurs colorations, de tous leurs souffles les plus palpitants.

Que c'est beau !!! Et quelles magnifiques rencontres j'y ai faites !

J'y ai rencontré un homme peu vaillant au travail, transformé en un facteur ailé, en un messager zélé au contact des métaphores savoureuses du grand poète Neruda.

J'y ai rencontré une femme ouverte à toutes les convoitises, séduite par l'âme pure (ou presque) de l'amoureux poète débutant, succombant au charme des mots et fondant de désir en attendant l'assaut.

J'y ai rencontré une belle-mère inquiète à la langue empâtée de tous les termes vulgaires dont elle a dû user pour se faire respecter sans un homme à ses côtés pour la protéger.

J'y ai rencontré la tranche d'histoire d'un pays empreint aux soifs de pouvoir, aux injustices, chamboulé dans un contexte de guerre froide et de crise politique.

J'y ai rencontré les plus belles descriptions du mélange des corps, des désirs, des chairs et des soifs donnant des ailes aux papillons endormis sur les visages - les lecteurs de ce roman me comprendront - et au creux des reins.

J'y ai rencontré Pablo Neruda dans l'intimité de son Île Noire, dans son tête-à-tête avec l'océan et la nature environnante, dans son envie de bout du monde, de solitude et d'isolement.

J'y ai rencontré Antonio Skármeta, écrivain et poète talentueux qui a su transformer ces quelques heures de lecture en un jardin luxurieux et luxuriant, en un arc-en-ciel coloré et merveilleux, en un vol d'oiseaux virevoltant, en une gerbe de délices savoureuses et odorantes, en un voyage infini au pays des sens.

Une ardente patience mérite une deuxième, une troisième lecture pour en capter toutes les richesses et toutes les émotions. Ce petit livre s'en ira émouvoir d'autres amis lecteurs avant de me retrouver pour de nouvelles aventures.
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Citations et extraits (75) Voir plus Ajouter une citation
- Écoute ce poème : « Ici dans l’Île, la mer, et quelle mer. A chaque instant hors d’elle-même. Elle dit oui, et puis non, et encore non. Elle dit oui, en bleu, en écume, en galop. Elle dit non, et encore non. Elle ne peut se faire calme. Je me nomme mer, répète-t-elle en battant une pierre sans réussir à la convaincre. Alors, avec sept langues vertes de sept tigres verts, de sept chiens verts, de sept mers vertes, elle la couvre, la baise, la mouille et se frappe la poitrine en répétant son nom. »
Il observa une pose satisfaite.
- Comment le trouves-tu ?
- Bizarre.
- « Bizarre ». Quel critique sévère tu fais !
- Non, don Pablo. Ce n’est pas le poème qui est bizarre. Ce qui est bizarre, c’est ce que moi j’ai ressenti pendant que vous le récitiez.
- Mon cher Mario, il va falloir te dépêcher de mettre un peu d’ordre dans tes idées parce que je ne peux pas passer toute la matinée à jouir de ta conversation.
- Comment vous expliquer ? Pendant que vous disiez ce poème, les mots bougeaient, ils passaient d’un bord à l’autre.
- Comme la mer, bien sur !
- Oui, c’est vrai, ils allaient et venaient comme la mer.
- Ça, c’est le rythme.
- Et je me suis senti bizarre, parce que tout ce mouvement m’a chaloupé.
- Tu tanguais ?
- C’est ça. J’allais comme un bateau tremblant sur vos mots.
- « Comme un bateau tremblant sur mes mots » ?
- C’est ça !
- Sais-tu ce que tu viens de faire, Mario ?
- Quoi ?
- Une métaphore.
- Mais ça ne compte pas, elle m’est venue simplement par hasard.
- Il n’est pas d’autres images que celles qui sont dues au hasard, fils.
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- Et rappelle-toi que j’ai lu Neruda bien avant toi. Comme si je ne savais pas que quand ça leur chauffe le bas-ventre, tous les hommes font les poètes !
- Neruda est quelqu’un de sérieux. Il va être président !
- Quand il s’agit d’aller au lit, ils sont tous pareils, présidents, curés ou poètes communistes. Tu sais qui a écrit : « J’aime l’amour des marins qui donnent un baiser et s’en vont. Ils laissent une promesse et jamais ne reviennent » ?
- Neruda ?
- Bien sûr que c’est Neruda. Et toi, tu bois ça comme du petit lait.
- Je ne vois pas pourquoi tu fais un scandale pour une histoire de baiser.
- Pour un baiser, non, mais le baiser, c’est l’étincelle qui provoque l’incendie. Tiens, écoute encore ce vers de Neruda : « J’aime l’amour qui se partage entre les baisers, le lit et le pain ». En clair, fillette, ça veut dire que cette chose-là c’est petit déjeuner au lit compris.
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Son premier mois de salaire, payé suivant les usages chiliens avec un mois et demi de retard, permit à Mario Jimenez de faire l’acquisition des biens suivants : une bouteille de vin Cousiño Macul « Vieille Réserve » pour son père, un billet de cinéma qui lui permit de savourer West Side Story, Natalie Wood comprise, un peigne de poche en acier allemand acheté au marché de San Antonio à un vendeur ambulant dont le slogan était : « L’Allemagne a perdu la guerre mais elle n’a pas perdu son industrie. Peignes inoxydables Solingen », et l’édition Losada des Odes élémentaires de son client et voisin, Pablo Neruda.
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A l’époque qui correspondait chronologiquement au début de cette histoire – laquelle, comme les hypothétiques lecteurs ne manqueront pas de s’en apercevoir, commence dans l’enthousiasme et s’achève sous le signe d’une profonde dépression -, le directeur remarqua que mes incursions dans la vie de bohème avaient dangereusement perfectionné la pâleur de mon teint et décida de m’envoyer faire un reportage au bord de la mer, ce qui me vaudrait une semaine de soleil, d’effluves salins, de fruits de mer, de poisson frais et, en même temps, de contact fructueux pour mon avenir. Il s’agissait d’aller troubler la paix maritime de Pablo Neruda et de dessiner, pour les lecteurs débauchés de notre feuille, quelque chose qui serait comme – je cite – « la géographie érotique du poète » : en clair et en bon chilien, cela signifiait le faire parler, sur le mode le plus primaire possible, des femmes qu’ils s’étaient envoyées.
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— Je t’ai rapporté de Santiago un cadeau très original : « l’hymne officiel des facteurs ».
Sur ces mots, la musique de Mister Postman par les Beatles se répandit dans la pièce, déstabilisa les figures de proue, culbuta les voiliers dans leurs bouteilles, fit grincer des dents les masques africains, liquéfia les cailloux, stria le bois, brouilla les filigranes des chaises artisanales, ressuscita les amis morts aux poutres du toit, fit fumer les pipes depuis longtemps éteintes, sonner comme des guitares les céramiques pansues de Quinchamali, exhaler leur parfum les cocottes de la Belle Époque qui tapissaient les murs, galoper le cheval bleu, siffler la longue et antique locomotive arrachée à un poème de Whitman.
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