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EAN : 9791033900467
560 pages
Harper Collins (11/01/2017)
3.77/5   255 notes
Résumé :
Deux soeurs. Deux étrangères. Plus de vingt ans auparavant, Julia a disparu à seize ans sans laisser de trace. Depuis, Claire et Lydia, ses soeurs, ne se sont plus parlé. Seule la haine farouche qu'elles nourrissent l'une pour l'autre les rapproche encore. La haine, et le désespoir : jamais elles ne se sont remises de la tragédie qui a fracassé leur famille. Deux événements violents vont venir cruellement raviver leurs blessures mais aussi les obliger à se confronte... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (112) Voir plus Ajouter une critique
3,77

sur 255 notes
Un thriller psychologique redoutable d'efficacité qui aurait gagné à être un peu plus sobre ...

Lorsque Paul et Claire (mariés depuis des lustres ), disparaissent dans une ruelle afin d'assouvir" un besoin pressant" , rien ne sera plus jamais pareil .
Attaqués par un voyou qui en veut à leurs biens (et plus si affinités avec Claire...) ; Paul succombera à ses blessures .
C'est sur sa tombe que Claire reverra sa soeur Lydia , avec laquelle , elle était brouillée depuis des années, cette dernière ayant accusé le mari défunt de l'avoir violée .
On aurait pu croire que la disparition de leur soeur ainée , survenue il y a des années , aurait resserré les liens . Mais à la suite de ce tragique fait divers , toute la famille avait explosé et Claire , la plus jeune , avait été sauvée par son mariage avec Paul, un roc , au petits soins pour elle .
Mais connaissait-elle si bien son mari ?
Et pourquoi lors de ses obsèques, la maison est cambriolée ? Cela justifie-t-il la présence d' un inspecteur du FBI ? .Rendues fébriles par une énième disparition d'adolescente , les deux soeurs ont rendez-vous avec leur passé ...

Alors, on peut s'interroger sur la vraisemblance d'une telle histoire , sur l'accumulation d'horreurs et d'ennuis rencontrés par cette famille .
On peut se dire que l'auteur Karin Slaughter ne doit pas être très fleur bleue et qu'elle aime un peu trop décrire les scènes de viols, tortures et autres joyeusetés ,QUE C'EST BON , J'AI COMPRIS ce qu'était un snuff-movie , que : pas la peine de me décrire ça plusieurs fois ...Qu'elle pourrait être plus sobre etc... Que P... J'ai des filles .
On ne peut qu'être bouleversé (voir toucher le fond... ), par les passages où le père ( par l'intermédiaire de son Journal) , parle à sa fille disparue ...

Reste que c'est diablement , terriblement efficace ! Une machine à foutre la trouille , oui!
Ce matin , quand ma fille m'a dit qu'elle allait courir , je lui ai dit que j'allais avec elle parce que ... hein .. ON SAIT JAMAIS qui on rencontre au détour du chemin et c'est pas les 3 libellules et les lapins croisés qui vont la défendre , hein !
Sauf que ma fille , elle trace ... Et je l'ai perdue de vue.
Lorsque j'ai croisé ["ALONE"] , un fourgon de marque allemande , gris métallisé aux vitres teintées dont le conducteur portait des lunettes noires et bien , j'ai regardé sa plaque ...Pour un peu , je téléphonais au GIGN ...

Bon, je ne vais pas me plaindre, si Karin Slaughter m'a rendue parano , elle m'a aussi remise au jogging . Qu'elle en soit remerciée...

Euh... Et sinon, je vais essayer de trouver pour mes prochaines lectures : "les mémoires des Bisounours " Oui-OUi fait du jogging, et "Martine à la plage bronze et fait du jet-ski " ...

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Claire, 38 ans est heureuse auprès de son mari, une vie sans histoire, à l'abri du besoin. Paul, architecte est un époux amoureux et attentionné.
Une seul ombre au tableau pour la jeune femme, une sexualité banale et monotone qui l'oblige à chercher dans d'autres bras le « piment » qui manque à sa vie, jusqu'à ce qu'un soir, Paul l'entraîne au fond d'une impasse pour y assouvir un besoin d'étreinte qui ne supporte pas la moindre attente.
Le couple est sauvagement attaqué et Paul meurt dans les bras de sa jeune épouse folle de chagrin.
Pour se reconstruire et tenter de faire surface après ce drame, Claire fait appel à sa soeur ainée qu'elle ne voyait plus depuis des années.
Karine Slaughter signe avec « Pretty girls », un thriller au suspense savamment distillé, violent, passionnant, parfois monstrueux dont je suis ressortie secouée comme après une épreuve physique intense. J'ai été incapable de me consacrer à autre chose avant d'avoir le fin mot de cette histoire diabolique.
Etant fan des romans de Karine Giebel et particulièrement de « Meurtres pour rédemption » et « Purgatoire des innocents », je pensais avoir y avoir lu le summum de la « violence littéraire ».
Mais je crois que certaines descriptions de Karine Slaughter, par leur minutie et leur réalisme sont bien pires, aussi, il me paraît utile de conseiller aux âmes sensibles de passer leur chemin.
Merci à Babelio et aux Editions Mosaïc pour cette descente aux enfers que j'ai adorée !






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Les personnages:

Claire et Lydia sont deux soeurs, avec une relation tumultueuse! Toutes les deux essayent de trouver leur place dans leur monde, mais aussi, dans leur propre famille. On se laisse attendrir par l'amour inconditionnel du père, de l'efficacité de la mère, mais l'ombre de Julia plane trop au dessus de leur tête, handicapant beaucoup les relations entre eux. Plus que deux soeurs qui s'affrontent, j'ai trouvé que c'est la force de cette famille qui était des plus intéressante, entre non-dits dévastateurs et amour maladroit, on a une vision en kaléidoscope de ce qu'est la perte d'un membre.

Ce que j'ai ressenti:…Une effroyable peur intérieure…

« L'optimisme est un éclat de verre dans le coeur. »

L'année dernière, je découvrais enfin cette auteure de best-sellers, et j'avais été charmée par son talent d'écriture! Donc forcement quand Babelio me propose une Masse Critique Privilégiée avec le nouveau livre de cette auteure, je me suis empressée de postuler évidemment! Merci encore une fois leur confiance, et aux éditions Mosaïc pour cet envoi en avant-première!!!!

Je reste encore époustouflée par la plume sensorielle de cette auteure! Elle nous fait vibrer d'horreur, n'épargne rien à ses personnages et encore moins à ses lecteurs, nous fait voir une réalité sans fard, nous plonge dans le psychologique avec brio! Je ne me suis pas encore remise de cette lecture tellement elle est, intense. J'ai traversé des turbulences biliaires, et je tremble encore de tant de violence et actes abominables qui sont décrits dans ses pages.

Si au départ, le drame de la famille Carroll, est le fantôme tapageur de ses membres, il ne sera qu'un long début vers la lente mais effroyable descente aux enfers qu'ils s'apprêtent tous à vivre. Les deux soeurs, désunies par les conséquences de cet éclatement, vont devoir s'entraider pour faire face à la plus grande menace qui les guette!

Karin Slaughter nous parle d'un fait de société qui commence à faire rage avec l'arrivée d' Internet: les Snuff Movies. Autant vous dire, que le sujet est brûlant, mais avec son écriture il devient parfois difficile de faire face à ses scènes, et pourtant, en nous les faisant vivre avec tant de réalisme et aussi beaucoup d'empathie pour cette famille, j'ai trouvé que ce n'était pas seulement un étalage gore, voire du voyeurisme malsain, mais plutôt, un coup d'éclat pour ce thriller psychologique.

En bref, j'ai adoré cette lecture car elle m'a emmené loin, très loin, en étant diablement efficace et finement mis en scène. Je n'étais pas simple spectatrice mais j'avais l'impression de sentir l'odeur du sang, sans parler d'entendre dans mes rêves les cris d'appels au secours, d'avoir été le temps d'un instant, une Pretty Girls…Une histoire dont on ne ressort pas indemne, et avec beaucoup plus de méfiance dans le regard….

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Si c'est votre souhait, si vous l'avez voulu, c'est quand même un grand cadeau des dieux de l'Olympe, d'être père. Même d'une fille, même de deux filles, même de trois filles: quand elles vous ramènent leurs premiers colliers de nouille, putain, vous craquez!!
bon, au moment de PSG/OM, c'est pas toujours évident d'avoir 4 gonzesses à la maison. Et puis, vous avez toujours un petit pincement au coeur quand vous voyez un autre papa jouer au foot avec son petit garçon, mais, putain ces gonzesses, vous les aimez, elles rendront heureuses un homme comme leur mère vous comble!

mais, quand votre fille aînée disparaît, à priori enlevée et tuée par un taré , tout s'effondre. Vous pleurez, vous hurlez, vous cherchez, vous vous perdez.
Dans ce roman, nous suivons , au travers de quelques chapitres disséminés , la quête de ce père désespéré.

Mais l'intrigue principale se situe 20 ans plus tard. A la disparition de sa soeur aînée, une autre soeur s'est consolée dans les bras d'un beau mec et: 20 ans de mariage, interrompu brutalement lorsque le mari amène sa femme dans une ruelle sombre pour un gros câlin et se retrouve poignardé par un inconnu
Aux obsèques de son mari, elle retrouve sa troisième soeur avec laquelle elle est fâchée depuis 20 ans . Normal, vous me direz puis que votre soeur a toujours clamé que le défunt mari a tenté de la violer.

Un thriller intelligent, palpitant mais un peu trop de gore inutile à mon goût! et, surtout un dénouement évident!

mais ce n'est que mon humble avis.
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L'angoisse de la disparition d'une jeune femme
Victime ou simple fugue ?

Jusqu'où est-on prêt à aller pour connaître la vérité?
Après une vingtaine d'année d'incertitudes, les recherches et l'espoir ont détruit des vies.

Oubliez les enquêtes par des inspecteurs, le FBI ou autres autorités.

Un roman où des femmes iront jusqu'au bout.
Attention, vous aurez mal mentalement et physiquement.
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Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
Alors, Lydia laissa tomber son parapluie. Sa vessie la tourmentait. Rien en lui ferait plus plaisir que d'uriner sur la tombe de Paul. Après tout, la terre pouvait bien être arrosée un peu plus. Elle souleva le faux gazon, puis sa jupe et s'accroupit pour baisser sa culotte à son aise.
Soudain, elle s'arrêta. Elle n'était plus seule. Ce qu'elle remarqua d'abord, ce furent les chaussures. Des Christian Louboutin noires, qui avaient dû coûter dans les cinq milles dollars. Des bas de soie. Une robe noire, probablement signée Armani ou Jean-Paul Gaulthier, ce qui voulait dire encore au moins six ou sept mille dollars. Pas de bagues aux doigts élégants de la femme, ni de bracelets raffinés à ses poignets. Ses épaules bien dessinées, et elle se tenait parfaitement droite - ce qui tendait à prouver que les conseils de Helen Reid avaient été suivi par au moins une de ses filles.
- Oh....
Claire croisa ses bras.
- Voilà une situation assez gênante, dit-elle.
- C'est le moins qu'on puisse dire.
Lydia n'avait pas vu sa soeur cadette depuis dix-huit ans, mais, même dans ses divulgations les plus folles, elle n'avait jamais imaginé que Claire deviendrait une Mère.
- Attends.
Claire ouvrit sa pochette Prada à deux mille dollars et en tira un paquet de Kleenex qu'elle lança au jugé dans la direction de Lydia.
Il n'y avait pas de moyen de s'en tirer avec classe.
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Vingt-quatre ans plus tôt, Julia Carroll était une jeune fille de dix-neuf ans, étudiante en première année à l'université de Géorgie. (...) Julia était sortie passer la soirée dans un bar en compagnie d'un groupe d'amis. Personne ne se rappelait qu'un homme plutôt qu'un autre lui ait accordé beaucoup d'attention, mais il y en avait forcément eu au moins un, parce que après cette soirée au bar plus personne n'avait jamais revu Julia.
Plus jamais. On n'avait même pas retrouvé son corps.
Voilà pourquoi Lydia avait voulu que Dee apprenne à changer une roue en trois minutes,et pourquoi celle-ci savait que jamais, au grand jamais, elle ne devait laisser un séducteur potentiel l'emmener : l'expérience avait enseigné à sa mère ce qui peut arriver aux filles qu'on élève dans l'illusion que le pire malheur qui puisse les frapper est de ne pas trouver de cavalier pour le bal de fin d'année.
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- Nous ne voulons pas d’ennuis.
Paul avait les mains en l’air. Son corps était complètement immobile. Claire le regarda. Il hocha la tête une fois, pour lui signifier que tout allait bien se passer alors qu’il était évident que non.
(...)
- Claire.
La voix de Paul était tendue.
- Donne-lui ton portefeuille.
Claire regarda fixement son mari. Elle sentait dans son cou le battement insistant de sa carotide. Paul avait une arme dans le dos. Ils étaient en train de se faire détrousser. Voilà ce qui se passait. C’était réel. Cela se produisait vraiment. Elle baissa les yeux sur sa main, d’un mouvement lent de la tête, parce qu’elle était en état de choc, terrifiée, et ne savait que faire.
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Claire observa le jardin par la baie vitrée. La condensation l'embuait. Une brume s'élevait de la piscine. Il faudrait baisser le système thermique. De toute façon, on se servait rarement de la piscine quand l'hiver approchait. Le mieux serait peut-être de la bâcher. Ou combler avec du béton. Parce que c'était la croix et la bannière de garder constamment propre le revêtement de marbre, et en été les pourtours devenaient si chauds au soleil qu'il fallait porter des sandales ou risquer des brûlures au troisième degré. Paul avait conçu cette piscine pour qu'elle fasse beau dans le décor, pas pour qu'on s'y baigne. Pouvait-on imaginer une plus parfaite métaphore de leur vie ?
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Lydia se fourra une autre poignée de chips dans la bouche. Elle mâcha bruyamment, sans se soucier des miettes qui tombaient sur sa jupe. Sans se soucier que les Mères la voient s'empiffrer d'hydrates de carbone. Dans le temps, elle avait fait plus attention. Mais c'était avant d'atteindre la quarantaine.
Les régimes aux jus de fruits. Les régimes sans jus de fruits. Les régimes de fruits. Les régimes aux œufs. Les salles de sort. Les pompes. Les cinq minutes de cardio. Les trois minutes de cardio. Le régime South Beach. Le régime Atkins. Le régime Paléo. Le jazzercise. Le placard de Lydia contenait un véritable musée d'échecs : des baskets Zumba, des chaussures de cross-country, des godillots de randonnée, des cymbales pour la danse du ventre, un string qui n'avait jamais trouvé son chemin jusqu'au cours de lap dance par lequel jurait une de ses clientes.
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