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Jean-Claude Denis (Illustrateur)
EAN : 9782361561741
Le Monde (15/05/2014)
3/5   8 notes
Résumé :
Ce qui est important, c'est de rendre le défunt présentable. Question de dextérité pour Pierre Besombes, dont la réputation de thanatopracteur n'est plus à faire. Mais, depuis quelques temps, cet homme bien sous tous rapports est anxieux. Peut-être à cause de ces lettres qu'il reçoit. La première enveloppe contenait cette phrase étrange et laconique : "Voulez-vous jouer avec moi ?" Et, justement, Pierre Besombes est joueur.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
C'est une idée originale d'énigme : Construire une intrigue sur la base des règles d'un jeu auquel nous avons tous joué avec nos grand-mères, nos frères et nos soeurs. En l'occurrence : le jeu de l'oie.

Un homme, Pierre Besombes, thanatopracteur reçoit une série de messages et de photographies, qui montrent, en prenant en compte le nombre de jours entre les envois et en interprétant les images que l'on est en plein jeu de l'oie.
Quelqu'un joue avec son sort !

Cependant, il continue à vivre sans rien changer, faisant son métier avec application et détachement, parlant avec ses "clients" ou patients. Cela n'apporte rien à l'histoire mais donne lieu à des descriptions très froides (Je sais, c'est maladroit...) des situations de préparation et d'embellissement qui font sa vie.

L'auteur écrit très bien, dans un style fluide et agréable. On a envie d'en savoir plus.
Et justement c'est là que ça se gâte. Tout au long de cette nouvelle, Romain Slocombe nous emmène avec lui, avec une bonne maîtrise du suspens et d'une part d'ésotérisme, de mystère. Malheureusement il nous laisse tomber à la fin. Plus qu'une technique d'écriture, j'ai bien peur qu'il s'agisse ici d'une incapacité à conclure de sa part.

C'était bien parti, ça finit tout petit !
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Traduit par Charles Baudelaire, « le corbeau » (1845) fait partie des textes majeurs d'Edgar Allan Poe. D'une riche musicalité et nimbé d'une atmosphère allégorique, il plonge le lecteur dans les affres du narrateur, vaincu par le décès inopiné de son épouse Lenore. Comment surmonter le deuil et le supplice de ne pas pouvoir ceindre celle qu'il affectionne plus que toute autre personne sur terre ? En guise de réponse, il reçoit la vitesse d'un corbeau, messager diurne et sombre consolateur. Bien vite, il entend l'animal murmurer : « Jamais plus ! ». Perplexe, il s'assied et se plonge à nouveau dans ses évocations, incapable d'éradiquer l'absente de ses pensées. Tandis qu'il s'interroge, il est régulièrement interrompu par le volatile qui, à l'instar d'une rengaine, scande : « Jamais plus ! » de manière entêtée et entêtante. Selon Christopher Maligec, spécialiste de Poe, le poème suit une forme poétique rare dite paraclausithuron élégiaque ou chant devant la chambre close, motif traditionnel de la versification amoureuse qui devient ici l'expression de l'amant délaissé par sa bien-aimée. L'usage de la répétition induit la notion d'obsession, afin de parfaitement communiquer la fièvre qui consume le personnage principal. A mesure que la lecture progresse, le malaise croît et devient litanie funèbre. le romantisme atteint une apogée en accumulant les éléments du genre : nuit glaciale de décembre, ténèbres, références à l'Antiquité gréco-romaine, mari inconsolable et exacerbation des émotions. Au demeurant, une mise en place soigneusement choisie par l'auteur pour flatter les critiques et proposer ce qui ressemble autant à un tableau qu'à une partition sonore.
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Le corbeau, restera un inconnu. Mais qu'importe, cette nouvelle très très noire, malgré le métier de son héros, thanatopracteur, pas vraiment euphorisant, ne sera pas glauque.
Une fois de plus nous découvrons, les effets néfastes et dévastateurs des sectes, les emplois qui rendent une vie compliquée et peuvent influer sur la santé mentale de ses praticiens, les à côtés de l'existence avec ses histoires d'amour et de désamour, le poids que certains accordent aux signes du destin, au jeu de rôle, ....
Le récit est maîtrisé, concis et précis. Les illustrations donnent de la tendresse aux textes, et mettent en avant certains meurtres très spectaculaires, en particulier celui de l'escargot sur le sol du garage... Un vrai petit régal.
Je ne crois pas que je ferai encore une partie de jeu de l'oie avec mes petits enfants sans ressentir un petit malaise, une peur irraisonnée lors du lancer de dés avant la découverte du parcours.... Même si je suis d'habitude guère sensible aux prédictions et complètement hermétique aux signes du destin, mais là, juste pour la magie de la littérature !
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Un style agréable à lire, des personnages loufoques, mais un final qui n'apporte que peu de réponses, le jeu de l'oie recommençant avec un nouveau joueur...
Lien : http://andree-la-papivore.bl..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Pierre Besombes aime les jeux et les vieux livres et les langues mortes. Ou inutiles.
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Ne jamais remettre au lendemain ce qui peut attendre le surlendemain.
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Romain Slocombe vous présente son ouvrage "Une sale française" aux éditions Seuil. Rentrée littéraire janvier 2024.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2985401/romain-slocombe-une-sale-francaise
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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