Curieux cette manie qu'avaient les Egyptiens de donner deux mains gauches ou deux mains droites à leurs personnages ! Sûrement que la clientèle était moins exigeante à l'époque, mais ils savaient ce qu'ils faisaient; d'ailleurs leurs statues....vue de face, elles représentent souvent un être humain digne et solennel...et pourtant dès qu'on les observe de coté, on se rend compte que le personnage émerge du roc tel un nageur cherchant sa respiration....L'âme du mort habite à la fois le rocher et l'extérieur du rocher, elle dispose d'un point de vue absolu sur les choses, et notamment sur les images de leurs tombes...Si on parvient à voir ces dessins des deux cotés à la fois, toutes les contradictions disparaissent...c'est comme la quatrième dimension !
"situs inversus" non c'est pas de l'égyptien,
c'est ceux qui ont le coeur à droite.
Il n'y a plus ni gauche ni droite
Quand on regarde le monde depuis
la quatrième dimension !
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Les absences peuvent être très nombreuses, plusieurs centaines par jour qui le plus souvent passent, complètement inaperçues de l'entourage, on emploie alors le terme de picnolepsie (du grec picnos, fréquent).
Mais pour le picnoleptique, rien non plus ne s'est passé, le temps absent n'a pas existé, à chaque crise, sans qu'il sans doute, un peu de sa durée lui a simplement échappé.
Paul Virilio, Esthétique de la disparition.
liminaire, p2
Cette semaine, la librairie Point Virgule vous présente trois BD policières très différentes qui vous prouveront qu'on peut mener des enquêtes palpitantes tout en arborant des styles graphiques décapants.
- Dans la tête de Sherlock Holmes, 2 tomes, Cyril Lieron & Benoit Dahan, Ankama, 14,90€
- L'été Diabolik, Smolderen & Alexandre Clérisse, Dargaud, 21€
- A Short Story, Run & Florent Maudoux, Label 619, 19,90€