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Critique de florencem


Rien de très innovant dans ce tome quatre des Orphelins Baudelaire. de toute façon après la lecture du tome deux, je pense que tous les lecteurs se sont fait une raison, à savoir que la trame de chacun des tomes est régie de la même façon. Une fois ce point intégré et si l'on décide de poursuivre, il n'y a plus à être surpris et on se focalise sur d'autres points de la narration.

J'avoue cependant que j'espère tout de même quelques surprises avant la fin du treizième tome. Je trouve toujours autant le style de l'auteur et surtout ses choix scénaristiques très décalés mais j'ai peur de me lasser du : les enfants sont placés chez un tuteur, le comte Olaf débarque et est à deux doigts de se débarrasser d'eux, les enfants crient haut et fort que le comte Olaf est là, les adultes stupides ne voient rien, Mr Poe arrive, le comte Olaf est démasqué, le comte Olaf s'échappe, les enfants sont encore sans personne... Ou comment résumer quatre tomes avec le même résumé ! Bon bien entendu, je caricature... Quoique...

Pour ce quatrième tome, donc, Violette, Klaus et Prunille sont "placés" chez un nouveau tuteur. Un directeur de scierie assez spécial qui ne voit aucun inconvénient à faire loger des enfants dans un dortoir miteux avec ses ouvriers et à les faire aussi travailler avec en gros pour seule collation le midi : un chewing-gum... Je crois que niveau grosse déprime, on touche carrément le fond avec ce tuteur... Si l'histoire n'était pas assez déprimante pour vous comme cela, et bien je pense que ce tome va vous plaire. Je regrette vraiment Monty et ses serpents... le tome deux étaient celui qui était le plus "joyeux" de tous et j'ai la nette impression que plus cela va, plus les enfants Baudelaire vont avoir à faire à des tuteurs de plus en plus désastreux...

Si le roman se lit très vite, il n'en reste pas moins consternant. C'est assez étrange dans un sens parce que oui, l'histoire est déprimante, carrément inimaginable (l'incompétence et l'inconscience de Mr Poe sont... il n'y a pas de mot, la police ne fait décidément pas son boulot pour trouver Olaf, les adultes sont des imbéciles de haut vol...) et pourtant, oui, pourtant, j'ai passé un bon moment de lecture... C'est assez incroyable et c'est peut-être là tout le génie de l'auteur car malgré tout ce que je viens de vous dire, je veux poursuivre l'aventure.

Je pense que cela vient, en très grande partie, des enfants. Je me suis tout de suite attachée à eux, et les voir si soudés, à se débrouiller comme ils peuvent, on a envie de savoir si tout va vraiment se terminer mal comme le dit le narrateur. Je n'en ai absolument pas envie même si je trouverai ça très audacieux. Ce tome d'ailleurs diffère dans une chose assez importante, à savoir que l'un des enfants est quasiment hors jeux cette fois-ci. du coup, l'équilibre que l'on connaît est mis à mal et les deux autres sont obligés de compenser cette perte temporaire. Un peu de changement qui fait du bien.

Ce que je regrette un peu, cependant, c'est que l'on avance pas vraiment dans l'histoire. A savoir que j'aimerai trouver des réponses concernant la mort des parents Baudelaire et aussi en ce qui concerne la société secrète dont ils faisaient partie. Cela donnerait un petit plus très intéressant. A voir si le tome cinq me comblera un peu.
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