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Les désastreuses aventures des orp... tome 5 sur 13
EAN : 9782092524855
256 pages
Nathan (13/08/2009)
3.97/5   525 notes
Résumé :
Cher lecteur, si tu recherches un récit de collège tout en farces joyeuses, n'ouvre surtout pas ce livre ! A la place, tu découvriras une pension de la pire espèce avec règlement stupide, crabes mal lunés, moisissures coulantes, violon écorcheur d'oreilles, redoutables tests de contrôle et triple dose de système métrique. Telles sont les malédictions qu'affrontent les orphelins Baudelaire dans ce consternant épisode, mais rien ne t'oblige, cher lecteur, à les suivre... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
3,97

sur 525 notes
J'ai encore récidivé et j'ai poursuivi les aventures (toujours autant désastreuses) des orphelins Baudelaire, alors que je m'étais dit qu'il faudrait mieux espacer mes lectures de la saga pour ne pas subir l'overdose des lectures à répétition. Mais que voulez-vous, ma curiosité a eu le dessus... Et en un sens, c'est une bonne chose parce que ce tome cinq avait un petit plus qui me fait espérer pour la suite des événements.

Bien entendu, nous retrouvons le même schéma. Les enfants sont placés dans un endroit lugubre (pire encore que la scierie), un des adultes de l'établissement a comme par hasard eu un accident (on ne sent pas du tout venir le comte Olaf, mais pas du tout), le comte Olaf arrive et les ennuis des enfants vont de pire en pire. Jusque là rien de nouveau. Oui, mais c'était sans compter que les enfants font une rencontre tout à fait intéressante en la personne des enfants Beauxdraps. Une bouffée d'air frais que l'on avait pas connu depuis l'oncle Monty (qui me manque vraiment...), et de là s'installe une tout autre dynamique dans le récit.

En tant que lecteur, on ne se fait pas trop d'illusions non plus, mais le fait que Violette, Klaus et Prunille se fassent des amis permet de gagner un peu d'espoir. Sans compter que se sont des alliés de poids cette fois-ci. Les cinq enfants se soutiennent mutuellement, un peu de vraie gentillesse fait plaisir à voir, et on s'attache très rapidement à Duncan et Isadora. J'avoue que connaissant un peu l'auteur, j'ai eu des doutes sur les deux enfants au tout début. C'est qu'on commence à devenir paranoïaque à force. Mais non.

Tout à fait à l'inverse, le principal adjoint m'a fait grincer des dents dès la seconde où il apparait... Et cela n'a rien à voir avec son "don" musical. C'est un personnage horripilant à un point que ce n'est pas permis. Olaf, lui, a au moins la courtoisie d'être un méchant qui sait se tenir... Pour les autres adultes présents... rien de nouveau... les mêmes comportements qu'habituellement...

Le style de l'auteur est toujours aussi plaisant, même si je me lasse des définitions très présentes dans le roman. J'aime les interventions du narrateur, je les trouve originales et quelque fois drôles, mais j'avoue que je n'accroche pas aux passages "encyclopédiques" (je ne fais pas partie du lectorat ciblé aussi...). Ils alourdissent un peu la dynamique de l'histoire.

Cependant, la fin a de quoi effacer tout cela. Déjà, les enfants réagissent face à Olaf, chose qu'ils n'avaient pas encore faite jusqu'à présent. Je ne sais pas ce que cela donnera par la suite, mais l'événement final nous donne l'impression qu'ils ne sont plus "passifs" dans leur survie face à leur "oncle". Et puis, il y a une information glissée comme ça. On ne sait pas ce que c'est, mais étrangement, on sent qu'elle a une grande importance, si bien, que je serais tentée de lire le tome six très rapidement !
Lien : http://loticadream.com/blog/..
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Monsieur Poe l'avait dit, « Si vous ne vous comportez pas correctement à la scierie, vous irez au pensionnat ».
Dans cette école, le comte Olaf ne se risquera pas à venir. le proviseur a enregistré son signalement dans l'ordinateur qui régit son institut et si le scélérat devait se manifester, ils seraient aussitôt avertis.
A leur arrivée, les enfant doivent se présenter à l'adjoint du directeur, Monsieur Nero. L'homme, à la corpulence impressionnante, les accueille avec dureté et les répartit dans différentes classes. Mais bébé Prunille, trop petite pour étudier, sera reléguée au secrétariat. L'ahurissement est total pour les Baudelaire ! Prunille secrétaire !!! Et pas de rébellion ! sinon les sanctions seront sévères…

« Si vous arrivez en classe après l'heure, ou si Prunille arrive en retard au bureau, vous aurez les mains attachées dans le dos à l'heure du repas ; vous mangerez comme les poules et les canards. Naturellement, Prunille n'aura jamais ni cuillère, ni fourchette, ni couteau, puisqu'elle travaillera dans le bâtiment administratif où elle n'est pas censée entrer (…) Dans le bâtiment sur la gauche, vous avez le réfectoire. les repas y sont servis aux horaires affichés, que je vous conseille de respecter. Une minute de retard et nous vous retirons verres et bols ; les boissons vous sont versées en flaques sur votre plateau. le bâtiment à droite, c'est le grand auditorium – la salle de concert, si vous aimez mieux. J'y donne tous les soirs un récital de violon d'une durée moyenne de cinq à six heures ; obligation absolue d'y assister… »

« Ogrif ? » dit Prunille, traduction : « Peut-on imaginer pire ? »

Monsieur Nero se régale des déconvenues que subissent les pauvres orphelins. Relégués dans un cagibis de taules, avec de la paille pour couchage, ils ne bénéficieront pas des avantages qu'offrent le pensionnat… chambres individuelles, salle de jeux, bibliothèque… Dans leur nouveau logis, ils cohabiteront avec des crabes.
Tant d'infamies éprouvées depuis le décès de leurs parents et là encore une épreuve à endurer ! Peut-on dénicher dans ce marasme une petite satisfaction ? Certes. Ils vont étudier et rencontrer des enfants de leur âge.
Le premier contact avec les élèves se passe au réfectoire. Il y a Carmelita Spats, l'odieuse pimbêche, insupportable, méchante, que l'on déteste immédiatement et toute sa clique de groupies, puis Isadora et Duncan Beauxdraps qui seront pour les Baudelaire de merveilleux amis.
Du côté enseignant, les professeurs Romora et Alose se partagent l'inintelligence et une cruelle sévérité. Puis, bien vite, apparaît Monsieur Gengis, le professeur de sport ; longues jambes osseuses, turban et regard… impitoyable.
La surprise n'est plus de mise, le comte Olaf a habitué Violette, Klaus et Prunille à ses apparitions !
Monsieur Nero est charmé par Monsieur Gengis qui loue son talent de violoniste dans des phrases dithyrambiques.
Il sera difficile aux orphelins de dénoncer l'usurpateur… même avec la précieuse assistance de Duncan et Isadora.
Cinq contre un… et le match sera serré.

Pour une fois, mon avis sera un peu plus élogieux. Des personnages entrent dans les histoires, cassant l'ambiance close des trois premiers épisodes. Dans le cinquième, j'ai eu plaisir à lire les péripéties au pensionnat. On retrouve le schéma habituel, des adultes peu crédibles, l'arrivée du comte Olaf grimé et costumé, la résignation des enfants face au déni et à l'immaturité des grandes personnes, la démystification, la fuite du perfide Olaf… mais le petit plus que j'ai apprécié cette fois-ci, est l'arrivée des deux enfants Beauxdraps qui s'allient aux Baudelaire pour contrer les fourberies du cousin dégingandé, tatoué, à l'unique sourcil… Olaf.
Lecture bien sympathique pour ces deux livres qui m'incitent à poursuivre les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire.
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Un de mes préférés de cette série de 13 tomes.

Comme annoncé dans le tome 4, les tuteurs se font rares pour les Baudelaire. le temps de trouver un tuteur, Mr Poe les place dans un pensionnat. A nouveau Lemony Snicket nous sert une aventure bien loufoque : des règles iniques, des cours bien ridicules, un proviseur adjoint horripilant et des conditions de vie toujours aussi désastreuses.
Or dans ce tome, il y a tout de même une petite bulle : la rencontre de deux amis pour les Baudelaire : les deux triplés Beauxdraps dont la vie semble curieusement identique à la leur.
Bien sûr le Comte Olaf est toujours présent avec ses plans machiavéliques et ses déguisements farfelus.

Lemony Snicket, par la démesure, le sarcasme, l'ironie, nous sert à nouveau un tome sinistrement plaisant, à l'humour bien particulier.
Ce tome-ci prend de l'ampleur par rapport au 4 premiers et opère un tournant puisqu'il amorce l'énigme V.D.C. A partir de ce tome, plus question des simples plans d'Olaf. C'est toute une série d'énigmes que l'auteur nous propose de découvrir...

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Piège au Collège est le cinquième tome de la saga Les Désastreuses Aventures des Orphelins Baudelaire, écrit par le très mystérieux Lemony Snicket, un auteur en peine d'avoir perdu sa bien aimée, Béatrice, mais tout en étant l'écrivain de ces funestes aventures, il a un rôle important dans ces aventures que nous découvrons petit à petit. Ce cinquième tome va, donc, porter sur le trio Baudelaire dans un lieu complètement différent des précédents, celui du collège. Mais ce dernier est très stricte et un quotidien des plus déplaisant attend les orphelins.

Je continue ma lancée avec cette relecture du cinquième tome. Comme je l'avais précisé dans la chronique du quatrième, on quitte le monde que l'on peut voir comme celui de l'enfance, pour grandir. Les personnes vont également grandir et se rendre compte de pas mal de choses sur ce qui les entourent. La grande nouveauté ici est que l'on ne trouve aucun tuteur. Les enfants, au départ, sont vu comme des personnes normales et banales.
Mais avant cela, on découvre un nouvel endroit. Un collège imposant où la devise est "Memento Mori", un endroit inquiétant où des crabes vont venir vous pincer et où une chose dégoulinante provient du plafond, bref, un hâve de paix et de beauté pour les orphelins. Ce collège apporte pas mal d'humour également. Entre les cours, tous plus loufoques les uns que les autres et les règles totalement déjantée, on y trouve de l'amusement. L'avant dernière nouveauté de ce roman est l'apparition des triplés Beauxdraps, des orphelins également qui vont se lier d'amitié avec les Baudelaire. On trouve énormément de similarité entre les deux familles et on voit qu'un lien fort se crée rapidement. Cela va apporter un peu de légèreté et d'espoir à l'histoire pour un temps relativement court.
Le plus grand mystère et la nouveauté de ce livre est le fameux V.D.C., le reste des tomes va énormément tourner autour de cela. Il s'agit de la "clé" de toutes ces désastreuses aventures et les Baudelaire vont se creuser les méninges pour découvrir de quoi il s'agit. Bref, je ne vais pas spoiler le livre ainsi que la suite !
Pour les références présentes dans ce tome, la couverture est une référence à Oliver Twist. le nom du vice-président est Néron, soit un empereur romain assez connu. le personnage Isadora Beauxdraps est une grande danseuse.

Je vais surtout parler des triplés Beauxdraps. Il faut savoir qu'ils ne sont que deux, car leur frère est mort dans un incendie, tout comme leur parents. le frère et la soeur, encore vivant, ont des personnalités propre et apporte vraiment un plus à l'histoire. Ils sont exactement comme le trio Baudelaire et on veut également traverser, entrer dans le livre pour les aider à leur tour. Ils sont très attachants et j'ai hâte de les retrouver dans la suite de ma lecture.

Pour conclure, ce cinquième tome nous sort d'une ère relativement enfantine. On se rend compte qu'un côté sombre et plus présent. L'histoire devient plus complexe et on se rend compte que l'on commence à réunir les éléments pour comprendre l'origine de ces désastreuses aventures.
Lien : http://xx-gloomystory-xx.sky..
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Après un bref séjour à la Falotte-sur-Rabougre, le trio Baudelaire s'échoue dans un sinistre établissement scolaire dirigé par le grotesque proviseur Néron, violoniste raté à ses heures perdues. C'est un regard à nouveau cynique, impitoyable et désenchanté que nous offre l'auteur: le pensionnat est régie par des règles toutes aussi stupides les unes que les autres. Ajoutez à cela une petite peste insupportable, deux professeurs dont les cours sont absolument assommants, ainsi que le retour du Comte Olaf. Cependant, de rares lueurs d'espoir viennent apaiser les tourments des trois enfants qui trouvent enfin les amis dont ils ont tant besoin en la personne des deux triplés Beauxdraps. Je crois que ceux qui ont connu des heures sombres lors de leur scolarité en tant que collégiens et qui ont une forte inimitié contre l'Education Nationale pourront se régaler avec cet ouvrage qui leur offrira une douce vengeance.

Dans ce roman, l'auteur se défoule sur un système éducatif stérile et inutile. Les Baudelaire sont une fois de plus livrés à eux-mêmes et ne peuvent compter sur l'aide des adultes. C'est un univers absurde qui s'ouvre devant nous: Prunille devient la secrétaire du névrosé Principal Néron (oui oui, Prunille, la benjamine du trio), Violette suit les cours du professeur Remora qui ne fait que débiter des récits absurdes, tandis que Klaus assiste à ceux de Madame Alose, enseignante éprise du système métrique... qui n'a jamais eu l'impression de perdre toute une journée au collège, au moins une fois dans sa vie? Avec ce roman, préparez-vous à vous délecter d'une exquise diatribe. Ce tome marque également le temps des découvertes et des révélations au sujet des parents Baudelaire et du Comte Olaf: on commence à parler de V.D.C, le fameux sigle qui va alors hanter les trois enfants. le mystère commence à s'épaissir, ce qui nous laisse sur notre faim!
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Tout le monde mourra un jour, c'est une certitude absolue – tous ceux pour qui ce n'est pas déjà fait. Les artistes de cirque mourront un jour, les clarinettistes mourront un jour, vous et moi mourrons un jour. Et peut-être, à l'instant même, quelqu'un que vous avez croisé ce matin va mourir dans quelques secondes, parce qu'il s'apprête à traverser la rue en oubliant de regarder de chaque côté. Chacun de nous mourra, mais sauf exception nous n'aimons guère qu'on nous le rappelle.
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Les vrais héros de ce récit sont les orphelins Baudelaire, par bonheur, et non Carmelita Spats. Et si ces trois-là détenaient une médaille, ce serait celle de la résistance à l'adversité. Adversité est un vieux mot qui regroupe les coups du sort, les ennuis, les calamités, bref, tout ce qui vous tombe sur le dos, de préférence en cascade.
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-Nous avons un superbe internat, ici, à Prufrock. Facile à repérer : troisième bâtiment à gauche, en forme de gros orteil. Immense foyer des élèves avec fauteuil en cuir et grande cheminée pour les flambée d'hiver. Salle de jeux, vaste bibliothèque. Chaque élève à sa chambre tout confort, avec coupes à fruit regarnis de fruit frais tout les mercredis. Tentant, non ?
- Très, reconnut Klaus.
- Krib ! glapit Prunille (...)
- Ravit de vous l'entendre dire, reprit le proviseur adjoint. Cependant, je crains que vous n'ayez guère l'occasion d'en profiter.
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M. Poe était le banquier chargé des affaires Baudelaire depuis la disparition des parents,et cette mission lui convenaient autant que des bretelles à une anguille.Oh! M. Poe était bien brave.Mais un pot de moutarde aussi était bien brave;et un pot de moutarde aurait,sans nul doute,mieux protégé les orphelins.Violette,Klaus et Prunille Baudelaire avaient depuis longtemps appris qu'on ne pouvaient compter sur M. Poe que pour une chose:tousser dans son grand mouchoir blanc.
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Carmelita Spats était une petite pimbêche teigneuse,hargneuse,arrogante,revêche,et il m'en coûte de parler d'elle.Cette histoire contient déjà assez de choses pénibles sans être obligé,en plus,de décrire une mégère en herbe.
Les vrais héros de ce récit sont les orphelins Baudelaire,par bonheur et non Carmelita Spats. Et si ces trois-là détenait une médaille,ce serait celle de la résistance à l'adversité.Adversité est un vieux mot qui regroupe les coups du sort,les ennuis,les calamités,bref,tout ce qui vous tombent sur le dos,de préférence en cascade.
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Les Désastreuses Aventures des Orphelins Baudelaire (Série Netflix, 2017) - Bande Annonce VF
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