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Une enquête de l'inspecteur Canardo tome 5 sur 26
EAN : 9782203335981
45 pages
Casterman (12/06/2006)
4.02/5   65 notes
Résumé :
Mégot vissé au bec, bouteille à portée de main, regard fatigué d'en avoir trop vu, imper couleur muraille : voici l'inspecteur Canardo, détective privé laconique et volontiers cynique. Apparu dans le magazine (A suivre) dès le numéro deux, en 1978, le canard peu bavard a tranquillement imposé sa patte dans le paysage de la bande dessinée. Après une pause de quelques années, il reprend du service avec ce nouvel épisode où il retrouve son vieil ennemi, le terrib... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
J'avais gardé un assez bon souvenir de cet épisode de Canardo, personnage que j'avais découvert dans la revue À Suivre. Benoît Sokal utilisait les codes du polar noir américain, avec le flic toujours un peu ivre, et du roman d'aventure, avec des lieux exotiques et parfois une pointe de fantastique, le tout bercé par une philosophie façon Bernard Lavillier. La sauce prend plutôt bien. le trait est dynamique, la couleur est assez délavée, à l'image des ambiances des lieux de l'histoire. Et l'usage des personnages animaliers, à contre-courant de ce qui se faisait à l'époque, est une idée audacieuse, ce type de personnages était réservé à un public très jeune.
Mais 35 ans après, tout ce qu'a apporté Benoît Sokal a été largement exploité et amélioré. le rythme lent qui voudrait nous perdre dans les fonds brumeux de l'Amerzone devient trop rapide, l'action se déroule trop vite pour l'ambiance de torpeur qu'elle voudrait évoquer. Dans le domaine du graphisme animalier, on ne peut s'empêcher de penser à Blacksad, et malheureusement pour Benoît Sokal, les disciples ont largement dépassé leur maître. Tout n'est pas parfait non plus au niveau du trait et des couleurs, avec des décors assez pauvres et l'ensemble souffre d'un manque de lumière et de contrastes.
Dans cette histoire, on sent une ambiance de nostalgie, de poésie éthérée, un côté désabusé, des esprits embrumés, mais c'est aussi l'impression que nous laisse cette lecture, un peu dépassée, comme si Benoît Sokal avait ouvert des voies pour les générations à venir, en laissant à d'autres le soin d'en tirer profit. Lire les aventures de Canardo aujourd'hui, n'est plus nécessaire, c'est une bande dessinée d'un autre temps, démodée, mais qui aura marqué les années 80 malgré ses défauts.
Difficile de rester intemporel.
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Amerzone, le bien nommé ! Zone amère donc où les personnes se conduisent encore moins bien que des animaux même s'ils en ont la tête et la jungle n'est pas toujours là où on pense la trouver. le personnage le plus enthousiaste dans l'histoire court après sa propre mort. C'est dire. Une mort dangereuse. La plus mignonne des chiennes peut tuer de sang froid ses proches parents. Et la pire des traitresses, mère maquerelle de surcroit, n'est pas aussi fausse qu'on le pensait. Alors, les répliques fusent, le texte s'allonge, mange souvent les trois quart des vignettes. le dessin est gras, les décors réduits au minimum, les attitudes un peu stéréotypées, les couleurs rares... ou passées dans l'édition originale sur laquelle j'ai pu mettre la main. J'avais lu le bouquin il y a longtemps, emprunté à la bibliothèque de Draguignan. J'en gardais un autre souvenir. C'est vrai que tout est beaucoup plus beau dans nos souvenirs.
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« Les oiseaux blancs, c'est rien que des histoires pour faire rêver les enfants d'Amerzone ». Notre palmipède-inspecteur accompagne bon grès mal grès dans cet opus un dénommé Valembois vers son rêve : trouver ces fameux oiseaux, qui passent leur temps en vol, sans jamais se poser.
Sur fond de dictature dans un pays imaginaire d'Amérique latine, on fait la connaissance de Carmen, héroïne récurrente qui peut-être saura le mieux amadouer Canardo et le rendre moins insensible et ronchon. On retrouve également Clara, séduisante et traitresse, comme à son habitude. Mais surtout, cette histoire s'élève bien au-dessus des classiques enquêtes de notre canard alcoolique : la poésie des oiseaux blancs, leurs significations philosophiques, donnent au récit des dimensions homériques et romanesques qui font que « l'Amerzone » est sans doute le meilleur de cette série. C'est beau, c'est touchant, c'est rigolo, c'est émouvant. Si il ne faut en lire qu'un seul de cette série, alors…
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Ça commence par un coup d'état, un aventurier est libéré. La quête de l'amerzone, des grands oiseaux blancs, un canard détective et un univers féerique. Ça fait pas très polar...


Pourtant la magie opère, la première "vrai" belle aventure de la série, classique dans le code, astucieux dans la manière. Ça se lit très vite,  immersif. 


Seul bémol pour les dialogues que je trouve trop chargé, les moments de contemplation auraient gagné en sagesse et occupant plus d'espace. J'ai par moment étouffé dans cette forêt Amerzonienne.

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Une BD déconcertante de SOKAL, très poétique et triste à la fois. Un style inimitable.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
- Voilà trois jours que je me faisais chier dans ces montagnes pourries.
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(Valembois) "On ne part plus... Les oiseaux blancs sont revenus. Grâce à cet engin, je vais pouvoir les suivre dans tous leurs déplacements, vous comprenez ?"
(Canardo) "Non... Vous et vos oiseaux, je vous emmerde!! Moi, j'redescends Valembois... J'préfère mes bas-fonds à vos hauteurs... Ils ont plus de goût ! Vous allez vous rompre le cou avec votre engin. Ca vous fera une très belle mort soyez-en sûr. Tout ça pour quelques emplumés qui planent comme de vieux hippies qui se seraient mis leur haschisch en perfusion. Insipides... Inodores... Incolores... Blancs ! [...] Comme si les hauteurs où ils évoluent pouvaient justifier qu'ils végètent dans cette béatitude d'abrutis. La pureté de l'air, la pureté des formes et celle des sentiments... Vos oiseaux m'ennuient Monsieur Valembois. [...] Moi je redescends... En bas ça pue, ça sue, ça suinte, ça vomit des rires, des cris, des pleurs et des râles ; en bas, c'est con, brutal, vicieux, violent, subtil, sensuel, intelligent, amoureux... c'est la vie, et moi j'aime encore ça".
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