36 heures dans la brume

Une scène mystérieuse et violente qui laisse attendre le pire, avant le trou noir... C'est ainsi que commence 36 heures dans la brume, et que nous faisons la rencontre de Matt, adolescent miraculeusement repêché dans la baie de San Francisco, désormais totalement amnésique suite à un choc à la tête : que fait-il là ? Et que veut dire cette scène qui précède son amnésie, scène qui est la seule chose dont il se souvient alors ? C'est ce qu'il va découvrir, progressivement, grâce à des rencontres décisives au fil de son errance mémorielle.

Certes, l'intrigue que nous propose Nathalie Somers n'est pas d'une grande originalité, de même que ses personnages principaux sont assez cousus de fil blanc en termes de psychologie. Il n'empêche que j'ai trouvé l'ensemble bien construit, bien mené, avec un dénouement tout à fait pertinent, qui prend le temps de se mettre logiquement en place, et un bon dosage entre scènes d'action et scènes de découvertes d'informations clés pour aider Matt, et avec lui le lecteur, à remonter le temps et le cours de sa mémoire perdue. J'ai donc passé un bon moment de lecture, sans temps mort.

Je remercie les éditions Bayard et Babelio de m'avoir permis de découvrir ce roman, que je vais ajouter à la liste de lecture proposée à mes collégiens.
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