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EAN : 9782842614263
399 pages
Le Serpent à plumes (07/05/2003)
3.72/5   34 notes
Résumé :

Au début du XXe siècle, le Japon est en totale effervescence, les anciennes valeurs des samouraï sont confrontées à la montée en puissance du capitalisme, et toute modernité est marquée du sceau de l'Occident. Dans ce contexte troublé, Daisuké, trentenaire toujours célibataire, entretenu par sa riche famille, se replie dans l'inaction et le rêve, la pure pensée et l'esthétisme. Il étouffe ses angoisses en tenant le monde et la société à distance. Pressé ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Ce récit qui se situe au début du XX iéme siècle , et, à la fin de l'ère Meiji pour le Japon, il y a cent ans, détonne avec la modernité de son écriture et de ses propos.
C'est l'histoire d'un homme confronté à une société en mutation, à cheval entre les traditions d'une civilisation millénaire et une modernité importée d'Occident, que l'ère Meiji avait inauguré en 1868.
Daisuké, trentenaire, un homme indifférent à tout, indolent, vit encore aux dépens de son père, sans aucun souci de travail, un père ,pourtant pour qui, il n'a aucune considération. Profitant de cette dépendance, ce dernier veut lui imposer un mariage arrangé, soutenu par son frère et sa belle-sœur.Mais Daisuke aime une autre femme....une affaire compliquée ....
Pris entre deux feux, il doit devoir prendre une décision.Dur, dur pour cet homme détaché de tout, famille, société , au sens large, et même de son propre cœur et esprit. Un homme qui se pose de multiple questions existentielles, et souffre de l'imposture sociale. L'auteur nous plonge dans son désarroi, analysant finement au scalpel ses émotions, ses pensées , ses gestes...sans pour autant nous faire perdre le fil de l'histoire.
Soseki nous livre un très beau roman, profond , limpide, avec un personnage attachant malgré sa complexité et ses contradictions, et des scènes magnifiques , rappelant celles des estampes de Hokusai et de Hirogishe. La fin est inattendue, intrigante et laissée à notre imagination. De quoi vous laissez tenter!
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Dans le Japon en pleine mutation du début du XXe siècle, où le paysage traditionnel se mêle à l'importation culturelle et économique de l'Occident, Daisuké est un jeune trentenaire oisif, entretenu par sa riche famille tokyoïte. Celle-ci s'évertue à essayer de marier cet être retranché, qui ne trouve de satisfaction que dans l'inaction, l'esthétisme, la théorie plutôt que l'action. Une chemin de vie qui va être bouleversé quand il va tomber amoureux de la seule femme pour laquelle la société ne lui permet pas d'avoir de sentiments...

Natsume Sôseki dresse dans chacun de ses romans le portrait de la société dans laquelle il vit et usant d'un regard affûté, prend le prétexte de la fiction pour dresser des parallèles percutant avec l'évolution de son Japon. Plein de compassion pour ses compatriotes tiraillés par tous les changements sociologiques et moraux que l'ouverture au monde occidental engendrent, cet intellectuel de l'ère Meiji met sa plume et ses connaissances au service de la rédaction d'ouvrages qui traversent le temps et dont les questionnements semblent toujours d'actualité. Avec un sens aigu et poétique de la description, Et puis nous emmène dans un récit posé mais paradoxalement haletant.

Au travers du cheminement de Daisuké, ce roman est une interrogation sur la perspicacité - voire le cynisme -, les regrets puis la résignation que l'entrée définitive dans l'âge adulte signent. Ce jeune homme fait subventionner son train de vie par sa famille car il a décidé que travailler pour gagner sa vie est plutôt vil et que tant qu'il peut s'en passer, il en profite. Un personnage qui se veut raffiné et qui est somme toute assez peu aimable au début du récit, j'en conviens. Néanmoins, au fur et à mesure que le tissu de ses relations sociales nous est dévoilé, qu'on le suit dans ses interrogations, ses affres psychologiques, il prend une dimension plus subtile qui le rend intriguant. Car l'amour va venir par frapper son coeur et malheureusement, Cupidon n'a pas lâché ses flèches là où il aurait fallu. Figurez-vous que notre ami va réaliser qu'il est amoureux de la femme de son meilleur ami, pour qui il a joué les entremetteurs trois ans auparavant. Rien que ça ! Bon malheureusement, vous additionnez cette situation embarrassante aux codifications de l'époque et vous comprenez que ça va barder. Surtout que les sentiments sont réciproques.

La magie de ce récit, c'est que le déroulement de l'intrigue va crescendo. Ce n'est finalement qu'assez tard que l'action prend un tournant décisif, mais pour autant, la lecture n'est marquée par aucune longueur. La fluidité des mots et le déroulé de la pensée de Daisuké nous embarquent dans une réflexion esthétique sur le monde et moi qui valorise plus les intellectuels que les "fonctionnels" dirons-nous, je me suis par moments sentie en accord avec certains traits et piques que notre héros peut exprimer auprès de ceux qui l'asticotent. Car oui, il n'a pas que des amis et même parmi eux, les finances peuvent venir modifier les relations. Quand on bénéficie d'une rente qui permet d'avoir le loisir de cultiver son cerveau plutôt que d'avoir besoin de remplir son compte en banque, ce n'est pas facile à tolérer pour beaucoup de personnes. Mais cette aisance et cette facilité de premier abord se révèlent plus complexes quand on rentre en coulisses : l'argent est un vecteur de pouvoir et le père de Daisuké sait en user pour tenter de lui faire accepter les unions arrangées qu'il concoctent en vain. Hiraoka, meilleur ami de Daisuke, revient à Tokyô endetté et au chômage, contraint de lui demander un prêt. Un prêt qui va le rendre haineux et diminué, entraîné dans une spirale infernale, cependant que Daisuké offre en douce de l'argent à son épouse, qu'il aime secrètement. Les jeux de pouvoir sont présents tout au long du livre et dressent peu à peu le piège dans lequel tous les personnages tombent chacun à leur tour. Mais ce livre est aussi l'occasion de se pencher sur l'évolution des rapports père-fils. A l'honneur et au patriotisme, au respect des ancêtres de son paternel, Daisuke préfère l'hédonisme, l'accomplissement personnel. Un vrai individualiste dans un pays marqué par la notion de l'intérêt du groupe, plus encore à l'époque qu'aujourd'hui.

Digne d'une tragédie grecque - Natusme Sôseki étant nourri par les oeuvres occidentales, il ne faut pas s'en étonner - Et puis, nous fait passer progressivement d'une agréable brise d'été à un ouragan émotionnel détruisant tout sur son passage. Renoncements, choix et responsabilités sonnent aux oreilles de notre héros comme autant de coups de canons au fur et à mesure qu'il avance vers le destin qu'il se choisit. Un roman poignant avec une écriture poétique, calme et puissante que je vous recommande chaudement.
Lien : http://wp.me/p12Kl4-su
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Au début du XXe siècle au Japon, dans ce roman qui se déploie sur 400 pages, vit Daisuké, un dandy, trentenaire, qui se fait entretenir par son père richissime. 

"Son père cependant considérait que Daisuké faisait partie de son système solaire privé : il croyait donc qu'il avait le droit de régir I'orbite de son fils à son gré. de son côté, Daisuké n'avait d'autre possibilité que d'accomplir ses rotations bien polies autour du vieux soleil paternel."

Ne pas travailler est son choix, il préfère s'instruire et vivre une existence sans les contraintes que la société japonaise  

Les tentatives de mariage arrangées orchestrées par sa famille, n'ont pas de prise sur lui. 

Daisuké se rend compte au fil des pages qu'il tombe amoureux de la femme de son meilleur ami, Michiyo, alors que lui-même avait été l'entremetteur de leur rencontre trois ans auparavant.

Cela causera évidemment des situations éprouvantes pour les personnages.

"Daisuké avait toujours pensé qu'un homme n'était plus digne de ce nom lorsqu'à ses yeux les pommes de terre prenaient plus d'importance que les diamants. S'il attisait la colère de son père contre lui, et si le pire advenait, c'est-à-dire que leurs liens financiers fussent rompus, malgré sa répugnance, il lui faudrait bien alors abandonner les diamants pour se rabattre sur les pommes de terre. En guise de compensation, que lui resterait-il ? Seulement un amour jailli de la nature. Et cet amour se portait sur la femme d'un autre homme."

J'ai beaucoup aimé ce roman, le paradoxe entre le père qui représente le Japon traditionnel, et Daisuké qui estime que travailler dans le but de manger souille l'homme, Daisuké qui intellectualise tout et qui vit dans sa bulle loin des responsabilités de la plupart des hommes, dans son pays qui n'a d'autre choix que de se rabaisser devant l'occident. Daisuké préfère ne pas participer ce en quoi son pays est entrain de se métamorphoser. Ses réflexions philosophiques vont jusqu'à l'amener à se demander quel est le rôle de l'homme dans le monde, sur le but de la vie

Ce personnage que j'ai eu tant de plaisir à suivre, et ce texte que je vous recommande vivement est très poétique, philosophique et son déroulement est paisible, chacun des regards, des gestes, du temps qu'un personnage laisse passer, de la calligraphie etc… est détaillé parce que cela a de l'importance pour l'analyse et la naissance des réflexions.

Sublime !!!

Dernier extrait :
"Derrière son père, se profilait son frère et, derrière encore, sa belle-seur. Et puis, lorsqu'il aurait fini de se battre contre eux, il y aurait Hiraoka. S'il parvenait à écarter tous ces obstacles, se dresserait alors l'immense société. La société-machine qui ne tenait strictement aucun compte de la liberté et du coeur des individus. 
Aux yeux de Daisuké, cette société semblait à présent une nuit totalement obscure. Il prit la résolution de mener le combat contre chacun de ces adversaires."
P336

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L'écrivain japonais Natsume Sôseki (Pseudonyme pour Kinnosuke Natsume) est né en 1867 et mort en 1916. Spécialisé en littérature anglaise, il commença par enseigner. de 1900 à 1903, il vécut en Angleterre, puis, de retour dans son pays natal, Sôseki succéda à Lafcadio Hearn à la chaire de littérature anglaise de l'université de Tokyo.
Le roman Et puis, date de 1909 et c'est une relecture pour moi. Pourquoi le relire ? Parce que c'est aujourd'hui 9 février la date anniversaire de la naissance de l'écrivain, pourquoi pas ? Parce que c'est le mois Sôseki, selon un challenge ouvert entre bloggeurs, pas faux non plus. Mais surtout pour vérifier si le bon souvenir que j'en avais tenait toujours la route, d'autant que deux autres livres lus ensuite (chroniqués ici, je vous laisse chercher) m'avaient moins convaincu.
Nous sommes au début du XXe siècle, le Japon hésite entre anciennes valeurs et traditions, et montée en puissance du capitalisme synonyme de modernité parée des atours de l'Occident. Daisuké, le héros du roman, est un trentenaire célibataire, entretenu par un père aisé qui le presse de se marier et de se trouver un métier. Après avoir repoussé toutes les propositions par principe, Daisuké réalise qu'il aime Michiyo, femme de son meilleur ami…
D'un côté il y a le vieux père qui campe sur ses positions, représentant de l'ordre ancien, du Japon traditionnel et de ses traditions séculaires, rigide et droit dans ses bottes. de l'autre, Daisuké, l'un de ses fils, est un dandy inactif, intellectualisant tous ses actes et pensées, porté sur l'esthétisme, vivant dans son monde loin des contingences de la vie. Lui aussi s'est fixé des règles morales basées sur son analyse de la société : s'il ne travaille pas c'est qu'il estime que cette activité qui n'a pour unique but que de gagner de l'argent souille l'homme, et devant ce qu'il considère comme une faiblesse de son pays – les relations déplorables entre Japon et Occident, l'un ne pouvant vivre qu'en empruntant de l'argent à l'autre – il en déduit « Tels que se présentent les temps actuels, mieux vaut que je reste dans mon coin. »
Analyse politique induisant des règles comportementales, Daisuké fait un pas de côté et s'exclut du jeu. Ses réflexions le poussent plus loin en s'interrogeant sur le rôle/place de l'homme dans le monde, « Selon son opinion, en effet, les hommes n'étaient pas nés pour exécuter un but particulier » et d'ailleurs quel est le but de la vie, a-t-elle un sens ? Partagé entre sa vision/philosophie du monde et les impératifs de la vie quotidienne, « il s'astreignait donc à maintenir à un niveau très bas ses appétits vitaux et à s'en satisfaire. » Vous imaginez bien que le mariage n'entre pas dans ce genre de raisonnement… d'où ses refus systématiques aux propositions paternelles.
Et puis vint le temps où à son corps défendant, il commence à réaliser qu'il aime une femme – Michiyo - qu'il connaît depuis longtemps et qu'il a lui-même encouragée à épouser son meilleur ami il y a trois ans. Michiyo qui s'avère malheureuse en ménage, Michiyo qui s'ennuie et qui prend plaisir à voir Daisuké. Cette seule situation, innocente de nos jours, est un crime d'honneur dans le Japon d'alors ; honneur bafoué du mari mais aussi pour la famille de Daisuké. Je vous laisse découvrir comment tout cela se termine car Daisuké va devoir prendre une décision…
Certes, il faut apprécier la littérature japonaise, qui plus est quand elle date de plus d'un siècle, car ici nous sommes dans la lente analyse psychologique, où le moindre geste ou pensée prend une importance qui n'est plus de règle aujourd'hui. Mais l'écriture admirable de finesse et d'élégance devrait satisfaire les plus difficiles à convaincre, et le destin des deux amants virtuels touchera les coeurs les plus endurcis. J'ai donc la réponse à la question que je me posais en ouvrant à nouveau ce livre : mon bon souvenir n'était pas erroné, c'est un excellent roman !
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« Daisuké, finalement, en vint à se détester pour son indécision ».

C'est l'histoire absolument tragique d'un jeune homme qui est amoureux de la femme de son ami.
D'autant que cela se passe dans le Japon du début du XXème siècle, pris dans un carcan d'obligations morales et de code de l'honneur .

Seulement ce trentenaire , dandy épris des arts , de l'esthétique et de la contemplation ne m'a pas été des plus sympathiques. Facile d'être un dilettante quand votre père , qu'on méprise pour ses visions archaïques et moulées dans la tradition, vous assure le quotidien par un généreux versement mensuel . Il ne reste plus qu'à penser sur soi-même, et se forger de belles idées de liberté et de force vitale.

On est donc dans tout le livre pris dans cette ambiguïté de Daisuké, emblème du changement mais qui n'offre que l'image d'un écornifleur imbu de lui même, à l'écoute de ses états d'âme qu'il institue en belles idées. Son amour pour la fragile Michiyo le rend plus humain, enfin . C'est un talent du livre de ne pas poser le jeune progressiste en personnage éminemment sympathique, mais il faut bien dire que cela impose au lecteur l'exposition et la ré-exposition de ses cas de conscience, une redondance fastidieuse dans l'atermoiement ...

C'est un roman qui décrit une société qui se crispe sur sa tradition archaïque «qui ne tenait absolument pas compte de la liberté et du coeur des individus. », alors même qu'elle est en train d 'irrémédiablement se fissurer. L'élément le plus représentatif, qui donne son sens à l'intrigue, en est le mariage arrangé. Mais l'évocation de ce formalisme, de l'apparente superficialité des relations prises dans ce carcan codifié, m'a donné cette impression d'une distance hiératique souvent porteuse d' ennui, que je retrouve facilement dans les romans japonais . Celle-ci persiste même à la fin du livre , où pourtant l'hyperémotivité de Daisuké, surpris lui-même d'aborder des rivages si prohibés explose dans un hyper-sentimentalisme pathétique ( quoique parfois beau: « Ensemble, au même moment, ils recevaient la punition de l'amour, le bienfait de l'amour, au même moment, ils en goûtaient ensemble la saveur. »).

Bref, je vais quand même remercier Sôseki, qui m' a éclairée en partie, par un effet miroir, sur cette difficulté que j'ai à entrer dans les romans japonais :

« Chaque fois qu'il avait lu des romans occidentaux, il s'était interrogé sur les conversations intimes qui se tenaient entre hommes et femmes, les trouvant à son goût toujours trop crues, trop complaisantes, et en fin de compte trop directes et trop osées ; tant qu'il les lisait dans leur langue originelle, il les acceptait, mais leur couleur, pensait-il, ne saurait être traduit en japonais. »
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation

Daisuke held that one’s natural activities constituted one’s natural purposes. A man walked because he wanted to. Then walking became his purpose. He thought because he wanted to. Then, thinking became his purpose. Just as to walk or to think for a particular purpose meant the degradation of walking and thinking, so to establish an external purpose and to act to fulfill it meant the degradation of action. Accordingly, those who used the sum of their actions as a means to an end were in effect destroying the purpose of their own existence.
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He was a man who disliked putting his faith in gods, and, as an intellectual, was by nature incapable of doing so. He believed that if people had faith in one another, there was no need to rely on gods. Gods acquired the right to exist only when they became necessary to deliver men from the anguish of mutual suspicion.
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Mais la cause principale de son attitude ne se trouvait ni dans un goût des manoeuvres ni dans son indécision, mais plutôt dans le caractère souple de sa vision qui l'autorisait à considérer deux directions en même temps. C'était précisément cette capacité qui jusqu'à ce jour avait toujours découragé son ardeur à progresser obstinément en vue d'un but particulier. Il n'était pas rare qu'il se retrouvât immobile, figé au beau milieu d'une situation. Cet apparent maintien du statu quo ne provenait pas chez lui d'une indigence de la pensée, bien au contraire, c'était le résultat d'une analyse lucide ; pourtant, ce fut seulement lorsqu'il eut réussi à agir selon ses convictions avec une détermination inébranlable, qu'il prit conscience de cette vérité.
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The rain continued, long and thick, falling noisily. Because of the rain, because of the sound of the rain, the two were cut off from the world. They were even cut off from Kadono and the old woman, who lived in the same house. Alone, the two were sealed in the scent of the white lilies.
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Derrière son père, se profilait son frère et, derrière encore, sa belle-seur. Et puis, lorsqu'il aurait fini de se battre contre eux, il y aurait Hiraoka. S'il parvenait à écarter tous ces obstacles, se dresserait alors l'immense société. La société-machine qui ne tenait strictement aucun compte de la liberté et du cœur des individus.
Aux yeux de Daisuké, cette société semblait à présent une nuit totalement obscure. Il prit la résolution de mener le combat contre chacun de ces adversaires.
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Vidéo de Natsume Soseki
RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE : Natsume Sôseki, Je suis un chat, traduit du japonais et présenté par Jean Cholley, Paris, Gallimard, 1978, p. 369, « Unesco ».
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