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Citations sur Et puis (14)

He was a man who disliked putting his faith in gods, and, as an intellectual, was by nature incapable of doing so. He believed that if people had faith in one another, there was no need to rely on gods. Gods acquired the right to exist only when they became necessary to deliver men from the anguish of mutual suspicion.
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The rain continued, long and thick, falling noisily. Because of the rain, because of the sound of the rain, the two were cut off from the world. They were even cut off from Kadono and the old woman, who lived in the same house. Alone, the two were sealed in the scent of the white lilies.
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Daisuke held that one’s natural activities constituted one’s natural purposes. A man walked because he wanted to. Then walking became his purpose. He thought because he wanted to. Then, thinking became his purpose. Just as to walk or to think for a particular purpose meant the degradation of walking and thinking, so to establish an external purpose and to act to fulfill it meant the degradation of action. Accordingly, those who used the sum of their actions as a means to an end were in effect destroying the purpose of their own existence.
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Derrière son père, se profilait son frère et, derrière encore, sa belle-seur. Et puis, lorsqu'il aurait fini de se battre contre eux, il y aurait Hiraoka. S'il parvenait à écarter tous ces obstacles, se dresserait alors l'immense société. La société-machine qui ne tenait strictement aucun compte de la liberté et du cœur des individus.
Aux yeux de Daisuké, cette société semblait à présent une nuit totalement obscure. Il prit la résolution de mener le combat contre chacun de ces adversaires.
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Dans ces moments-là, I'activité cérébrale de Daisuké lui permettait seulement de donner naissance à des fantasmagories évanescentes, telles des chauves-souris qui affolaient les ténèbres. Tandis qu'il poursuivit les reflets lumineux de leurs battements d'ailes, il avait l'impression que c'était comme si sa tête s'était soulevée du sol, qu'elle était pour ainsi dire flottante. Puis, sans qu'il en eût conscience, il s'assoupit légèrement.
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Mais la cause principale de son attitude ne se trouvait ni dans un goût des manoeuvres ni dans son indécision, mais plutôt dans le caractère souple de sa vision qui l'autorisait à considérer deux directions en même temps. C'était précisément cette capacité qui jusqu'à ce jour avait toujours découragé son ardeur à progresser obstinément en vue d'un but particulier. Il n'était pas rare qu'il se retrouvât immobile, figé au beau milieu d'une situation. Cet apparent maintien du statu quo ne provenait pas chez lui d'une indigence de la pensée, bien au contraire, c'était le résultat d'une analyse lucide ; pourtant, ce fut seulement lorsqu'il eut réussi à agir selon ses convictions avec une détermination inébranlable, qu'il prit conscience de cette vérité.
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Son père cependant considérait que Daisuké faisait partie de son système solaire privé : ilcroyait donc qu'il avait le droit de régir I'orbite de son fils à son gré. De son côté, Daisuké n'avait d'autre possibilité que d'accomplir ses rotations bien polies autour du vieux soleil paternel.
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Ainsi, jusqu'à ce jour, Daisuké avait-il abrité dans un coin de son cœur cette espèce de vacuité. Un peu plus tôt, il avait donc demandé à Kadono de lui apporter un oreiller empli d'herbes et il s'était engouffré avidement dans le sommeil. Si cela avait été en son pouvoir, il aurait aimé plonger sa tête au plus profond d'une eau bleue, tant lui étaient insupportables les stimulations incessantes qu'exerçait sur lui l'univers débordant de vitalité. Daisuké ressentait en effet la vie avec trop d'acuité.
p.213
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Si manger est le but, et travailler le moyen d'y parvenir, il est évident que l'on adaptera son travail afin que manger en soit facilité. Et par conséquent, peu importe ce à quoi l'on travaille ou bien de quelle manière l'on travaille : du moment que l'on obtient du pain, c'est bien ! Pour autant que le contenu de la tâche ou son orientation ou encore le processus selon lequel elle s'effectue soient entièrement sous le contrôle de contraintes externes, cette tâche sera forcément placée sous le signe de la décadence.
[...Donc, ]
A moins d'être déchargé du souci de sa nourriture et de ses vêtements et de pouvoir agir selon son bon plaisir, il est tout à fait impossible d'accomplir un travail sérieux.
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Daisuké avait toujours pensé qu'un homme n'était plus digne de ce nom lorsqu'à ses yeux les pommes de terre prenaient plus d'importance que les diamants. S'il attisait la colère de son père contre lui, et si le pire advenait, c'est-à-dire que leurs liens financiers fussent rompus, malgré sa répugnance, il lui faudrait bien alors abandonner les diamants pour se rabattre sur les pommes de terre. En guise de compensation, que lui resterait-il ? Seulement un amour jailli de la nature. Et cet amour se portait sur la femme d'un autre homme.
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