Un incontournable pour tout lecteur s'intéressant à la littérature chinoise. Premier roman chinois de l'histoire, il donne déjà une idée très concrète de ce que sera le style littéraire chinois. Très différent des autres littérature. Un ouvrage également instructif sur les modes de vies de l'époque. Je recommande vivement.
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Un poème dit :
O montagnes et fleuves, comme vous êtes immenses ! O Ciel ! Comme vous êtes élevé ! — Pendant des myriades de milliers d’années, et encore des myriades de milliers d’années, — Les premiers hommes ont passé, et d’autres les ont suivis. — Mais combien, parmi eux, ont été des Saints et des Sages ?
Un autre poème dit :
Pendant la veille ou le repos, aidez-vous l’un l’autre à écarter les pensées perfides. — Car quelle âme passionnée n’aime pas les sourcils de papillon ? — Obligeons-nous seulement à ne pas transpercer de critique les pensées surprises, — Et nous mériterons bien d’être escortés avec des hymnes.
Sous la dynastie précédente, dans la ville de Ta-ming « La grande renommée », du Tche-li, vivait un jeune lettré dont le nom de famille était Tié « Fer » ; dont le double prénom était Tchong-yu « Jade-pur », et dont le surnom honorifique était Fong-cheng « Né avec-la-décision ». Il avait grandi, harmonieux de formes, élégant d’allures et de manières, pareil à une Beauté. Aussi, dans son quartier, l’avait-on surnommé Tié la-beauté.
Le bonheur et le malheur se suivent de près. Hier, en prison. Aujourd'hui récompensé... Mais le prince n'oubliera pas que tu l'as humilié. Mieux vaut te faire oublier. Ne reste pas ici :voyage, instruis toi et sois comme le dragon dont on ne voit pas le corps.
Les racontars ne sont que des nuages qui passent. Quel jour n'y en a-t-il pas ?
Ce que l'on entend raconter est vide. Ce que l'on voit de ses yeux est solide.