Lu dans le cadre d'un Comité de lecture organisé par Cognac, dont le thème est la littérature des Balkans, j'appréhendais la lecture de ce livre...
En effet, la dernière léproserie d'Europe n'est pas un lieu séduisant. Mais l'auteur,
Ognjen Spahic, nous offre une écriture remarquable. Très belle, touchante et profonde. Il parvient, sans trop heurter le lecteur, à nous faire côtoyer ce monde de la laideur et de la douleur qui finalement, nous renvoie à des questions et à des angoisses existentielles universellement partagées.
Comment se préserver de la folie lorsqu'elle se fait trop présente ?
Comment l'imagination peut-elle préserver un lien avec la réalité ?
Tragique, l'histoire n'en est pas moins ouverte, non définitive.... :
"Et après... Il n'y a donc pas d'après ?"
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