AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,23

sur 13 notes
5
0 avis
4
1 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis
Spinoza fut en son temps un proscrit. On l'accusait du pire des scandales : l'athéisme. Il était donc un danger pour l'Etat. Or, la lecture de ce petit texte qui tient aujourd'hui de l'évidence prouve qu'on peut s'écarter des préceptes religieux pour penser et pour vivre. Il montre même que la liberté de croyance est une condition nécessaire à la sécurité et à la paix dans un Etat libre, c'est-à-dire démocratique. Comme la croyance individuelle est un acte libre, en interdire l'expression, c'est créer des révoltés qui seront des sources de danger. Bref, la liberté est la garantie de la sécurité. Spinoza le hurlait dans le désert. Hurlons-le avec lui!
Commenter  J’apprécie          40
Ce petit volume est constitué par le chapitre XX du Traité Théologico-politique (Tractatus theologico-politicus, traduction d'Emile Saisset, 1872) que Spinoza fit publier anonymement en 1670 précédé de la préface de ce livre. Un cours préambule de François L'Yvonnet situe l'oeuvre dans son contexte historique et en guise de postface on trouvera dans la Lettre de Lambert de Velthuysen à Jacob Osten (Utrecht, le 24 janvier 1671) un résumé du Traité de Spinoza et un compte rendu des opinions de celui-ci..
Commenter  J’apprécie          20


Lecteurs (60) Voir plus




{* *}