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Michel Pétris (Traducteur)
EAN : 9782207249376
326 pages
Denoël (14/03/2000)
3.63/5   24 notes
Résumé :
Norman Spinrad, né à New York en 1940 et installé à Paris depuis 1988, s'emploie à faire de la science-fiction la littérature des grands enjeux contemporains. Il est l'auteur de nombreuses nouvelles et d'une vingtaine de romans dont certains ont fait date dans l'histoire du genre.

Le dictateur Bart Fraden, sa compagne Sophia et le général Vanderling quittent le système solaire en catastrophe avec comme seule fortune cent millions de confédollar... >Voir plus
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Selon l'auteur lui-même , la source d'inspiration de ce roman , est la vie du Che , qui à l'époque où ce texte a été écris s'essayait à la révolution en Colombie.
C'est le deuxième roman de Spinrad et le troisième publié .
………………………………………………………………………………………………..
Un ancien quatrième de couverture : « le dictateur Bart Fraden, sa compagne Sophia et le général Vanderling quittent le système solaire en catastrophe avec comme seule fortune cent millions de confédollars en drogues diverses. leur destination ? Sangre : un monde à fort potentiel révolutionnaire où ils pourront fourguer leur cargaison et devenir les maîtres du monde, ou du moins ce qui s'en approche le plus...
Ces hommes dans la jungle ? Un roman cynique et ultra-violent qui préfigure le chef-d'oeuvre de Spinrad : Jack Barron et l'éternité. « .
…………………………………………………………………

Voilà donc le Pitch , l'auteur déploie son imagination pour décrire l'oppression brutale , les processus révolutionnaires pas toujours feutrés , et les lanternes qui sont souvent : des « vessies aux alouettes « ….

L'auteur met en évidence les processus qui font que très fréquemment les révolutions « foirent « au lieu de conduire à l'avènement d'un monde meilleur .
D'ailleurs pour que ce monde meilleur apparaisse il faut souvent que les révolutionnaires aient un accident … ( hum ) ….

C'est un bon petit roman sérieux sur le fond , digeste et agréable à lire , pour ceux qui apprécient la science-fiction militaire .

Un récit violent certes , mais avec des garde-fous quand même …

On peut se dire à lire ce petit roman désillusionné et lucide , que c'est un peu trop … , et bien : Non , hélas … non .

Pour vous en convaincre , faites un tour dans la France de la terreur ( sang jusqu'aux genoux , têtes au bout des pics ) , dans les fourgons de l'état islamique ( viol et balles dans la tête ) , dans ceux des pasdarans de la révolution iranienne ( tortures subtiles et longues ) ou bien mieux , offrez-vous un petit séjour dans un goulag stalinien cinq Etoiles ( pour construire le socialisme ) ….
Pourquoi pas un petit camps Mao , pendant la révolution culturelle , où vous vous jetterez des injures vous-même au visage , en hurlant que vous êtes un porc de réactionnaire . Elimination du surpoids éventuel en un temps record garanti …
Enfin , si jamais certains personnages de ce texte vous semblent outrés , prenez une tasse de thé avec un Kapo de Dachau , vous m'en direz des nouvelles , il vous distraira sans l'ombre d'un doute ( recettes variées de savons à base humaine ) …

Un roman édifiant et soigné , sans prétentions oiseuses , qui atteint son but : édifier , informer , faire réfléchir , distraire et faire suer , en étant assez léger et tous publics ( y compris jeunesse ).

Je vous passe les détails croustillants de la promenade : les morts , le carnage , le cannibalisme, le fanatisme , l'égoïsme viscéral , et les toxicos épanouis qui adorent le pouvoir .
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Le chaos final / Ces hommes dans la jungle
Pas de chronique croisée au programme mais un seul bouquin, d'abord sorti sous le titre le chaos final puis réédité comme Ces hommes dans la jungle.
J'utiliserai le premier, parce que c'est sous cette appellation que j'ai découvert le roman et que j'ai depuis l'habitude d'en parler… mais le second est meilleur, plus en phase avec le titre original The Men In The Jungle.
Au-delà de la proximité de traduction, le titre bis est surtout raccord avec une des sources d'inspiration du roman : la guerre du Vietnam. Une partie non négligeable de l'histoire tourne autour des actions de guérilla, on reste dans le ton (et dans la jungle).


De quoi ça parle ? de pouvoir. Avec Spinrad, c'est signé, on le sait sitôt qu'on voit son nom.
Fraden est un politicard-véreux-aventurier-opportuniste, genre de président de notre Ve, les bollocks en plus – c'est pas donné à tout le monde de porter le slibard de Han Solo. Une enflure, l'anti-héros par excellence, qui permet à Spinrad de glisser du cynisme dans chaque phrase. Fraden n'a rien du philosophe-roi platonicien, il descend en droite ligne de Machiavel, croisé avec un milliardaire américain. Pas question de gouverner pour le bien public, il a développé une addiction au vertige des cimes et ne s'intéresse qu'au pouvoir pour le pouvoir… et au train de vie princier fourni avec.
Obligé de quitter son dernier poste dans sa précipitation, le bobard beau Bart se cherche aussitôt une nouvelle cible. Pas inquiet, il sait qu'il trouvera. “Quand on n'est pas trop manche, il suffit de mettre le nez dehors et de flairer le vent pour trouver un coin où on peut rapiner en paix.”
In fine, il dégotte ZE planète grâce à une liste sortie de son ordinateur. Détail qui n'a l'air de rien mais qui en dit beaucoup. Déjà en 1966, le Norman sent la technocratie post-industrielle pointer le bout de ses câbles. Résumer l'humain en courbes statistiques et tableaux de chiffres, abandonner la main aux algorithmes… et découvrir un peu tard que le magnifique scénario sur le papier tient en réalité du colin-maillard en bordure de falaise.
Bart s'en rend compte quand il commence sa révolution pour prendre le pouvoir : la promenade de santé pépère tourne au crapahut dans le bourbier… à l'image de la guerre du Vietnam. “Mon avis là-dessus est que les Américains se sont introduits à l'aveuglette dans une guerre qui durait déjà depuis mille ans, et n'ont fait qu'empirer les choses.” (Spinrad himself, in Galaxies n°16, mars 2000)


Critique de l'interventionnisme, on l'aura compris. “Il s'agit de ce qui arrive quand des gens décident d'intervenir en pensant améliorer les choses, ou peut-être plus cyniquement pour profiter d'une mauvaise situation. Quoi qu'il en soit, ils finissent presque toujours par rendre les choses mille fois pires.” (même source) et de citer l'ex-Yougoslavie, x pays d'Afrique, la Tchétchénie, liste qui s'est allongée depuis avec la Libye, la Syrie, l'Irak, le Yémen…
Tout cynique qu'il soit, Spinrad reste un idéaliste quelque part. Je ne vois nulle part dans les conflits qu'il cite d'interventions dictées par la volonté d'“améliorer les choses”. On reste toujours sur de l'impérialisme, de la sphère d'influence, de la géostratégie, des intérêts économiques… Même les bonnes intentions (sic), genre on va leur apporter la démocratie, n'en sont pas. Elles reviennent à imposer un système et un mode de pensée sans laisser le choix aux intéressés. Et en plus sans l'adapter aux conditions locales, donc autant dire que la démarche ne peut s'achever que par un big bazar, le chaos final.
Enfin, sur le fond, il a raison. Je n'ai pas souvenir d'ingérences dans des guerres civiles ou révolutions qui se soient bien terminées pour les populations locales, à court comme à long terme.


Le chaos final pose aussi la question de la révolution et des révolutionnaires.
Bonnes intentions et grands idéaux en théorie… bonjour les bains de sang à l'arrivée ! Et on s'amuse et on rigole ! La Révolution française qui tourne à la Terreur, une palanquée de révolutions communistes qui devaient libérer ouvriers et paysans de leurs chaînes et ont tourné à l'autoritarisme (URSS, Chine, Roumanie, Cuba…), sans parler des guérillas sud-américaines dont on cherche vainement les motivations politiques à travers leurs pratiques loubardes de kidnapping, rançonnage et trafic de drogue.
Le remède pire que le mal. Et dans le meilleur des cas, une pilule qui pique un peu à la gorge quand on l'avale (amis Vendéens, je vous salue).
Quant aux révolutionnaires, le cas de Bart, tout excessif qu'il soit, amène à se demander ce qui motivait et motive ceux de l'IRL. Dans le lot, tu as forcément eu des gars pétris d'idéalisme, de liberté, d'à bas la dictature (dont l'espérance de vie tend vers zéro une fois en place le nouveau régime qui n'a plus besoin des grandes gueules encombrantes). D'autres, tu te poses quand même la question de ce qu'il y avait derrière. Certaines bios des grands révolutionnaires français ne sentent la démocratie qu'à dose homéopathique. Là-dessus je renvoie à Contre les élections de David van Reybrouck qui consacre un long développement au remplacement d'une oligarchie par une autre, conçu comme tel dès le départ.
Le pouvoir au peuple ? Vous rigolez ?!? Nan, mais je vais plutôt m'en occuper, je me sacrifie, allez.
Spinrad citait Che Guevara comme source d'inspiration pour Bart. Un révolutionnaire professionnel qu'on voit grenouiller à Cuba, au Congo, en Bolivie. A se demander si au-delà de la révolution tous azimuts il a jamais envisagé l'après, le constructif. A sa décharge, le paintball n'existait pas dans les années 50-60, ne restait que la solution de jouer au panpan dans le grand jardin du monde.
Le shoot à l'action, à l'adrénaline, au pouvoir vaut autant pour les guérilléros que les gouvernants établis. La preuve, Bart, toujours lui, aussi bien dans sa situation initiale que ses objectifs au long du roman. Pour lui, la révolution n'est pas une fin en soi, juste un moyen d'obtenir le poste, de s'installer : l'incarnation de la classe politique propre sur elle… enfin en costard, j'entends, l'air plus propre que les agités mal rasés qui déclament du Marx au fond des bois. Mais juste l'air.
Chaque fois que j'entends un politique parler de bien public, d'intérêt général, de désintéressement, je me marre en pensant imposture, gavage et Chaos final. Les costards à Fillon, les enveloppes à Sarko, les comptes à Cahuzac… Et on s'amuse et on rigole ! Jusqu'au jour où faut redescendre du trip pouvoir-pognon…


Puisqu'on parle drogue, c'est comme la pomme, y en a aussi. Bart trimballe une pleine musette de schnouf.
Histoire d'éviter les spoils, on s'en tiendra à la thématique et à la symbolique, celle de la manipulation des masses, sujet cher à Spinrad (cf. Jack Barron et l'Eternité). La drogue remplace ici les discours flamboyants sur la liberté, ceux qui te transforment le pécore indolent en guerrier brandissant fourche et torche, prêt à en découdre avec le tyran/loup-garou/monstre de Frankestein du coin.
Réveiller les consciences, comme on dit, sauf qu'ici va y avoir du boulot sur les bulots. La révolution n'est pas gagnée avec un populo pareil, des larves abêties par le discours officiel, qui ont fini par accepter leur état d'esclave au point de hurler au blasphème à la seule évocation de tuer leurs tortionnaires.
Pas de gentils ou de méchants, de blanc ou de noir. Dans tous les cas, le petit peuple se retrouve au milieu et morfle, pendant que les puissants se gavent sur son dos. Constante historique. La peste ou le choléra entre un Bart qui ne vise le pouvoir que pour son bénéfice personnel et une confrérie religieuse qui tient la planète sous sa coupe (opium du peuple, air connu) et se nourrit – littéralement – de ses “administrés”.
Abattre un tyran pour le remplacer par un autre, plus insidieux (ce qui résume bien l'histoire politique de ces 6000 dernières années). Deux discours qui s'affrontent, le meilleur manipulateur gagne. de vertu et d'idéaux il ne saurait être question.


Entre drogue et baston, le chaos final est un roman rock'n'roll. de la violence, des types coupés en deux à coups de rayon laser, du cannibalisme, des fanatiques religieux… il faut de tout pour faire un monde, comme disaient Arnold et Willy (et quand tu vois comment on viré tous les acteurs de la série, tu te dis qu'ils en connaissaient un rayon niveau hardcore).
Lien : https://unkapart.fr/le-chaos..
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Souvenirs, souvenirs
Je vous retrouve dans mon coeur
Et vous faites refleurir
Tout mes rêves de bonheur...

Rita Cadillac et Johnny, les années soixante.

Johnny ressort le titre en 1974, l'année de sortie du Chaos final de Norman Spinrad. Mon deuxième livre de cet auteur. le premier, Les Solariens, chez Marabout est mon second bouquin de SF. Là, normalement j'ai déjà décroché 99 % des lecteurs virtuels avec ma numérotation mémorielle. J'abrège donc, je simplifie, Les Solariens c'est le premier livre de Spinrad et il est nul. Mais il m'avait beaucoup plu tout simplement parce que c'était une histoire de science-fiction et qu'il y avait des extra-terrestres - on n'avait pas encore inventé les aliens. Sorti en 1969. Cinq plus tard, je suis grand, j'ai un peu d'argent et je croise le quatrième titre de l'édition Chute Libre et c'est le K.O. final, je suis compté dix. J'aurai du me méfier, une édition parrainée par Manchette, c'est violent, c'est surprenant et c'est assommant. Et puis cette tête de bébé qui pleure sur fond rouge, que la tête, c'était louche, un signe, un avertissement, un danger...
Au départ, un brave homme cherche à convertir son bas de laine dans un placement sûr, à l'abri de l'inflation et des problèmes de change, de change interplanétaire. Et l'idée, c'est une valise pleine à ras bord de stupéfiants. 1967/1974, nous sommes à l'acmé de la chnouf. de sa diversité et de sa distribution. de produit rare et cher, réservé à l'élite désoeuvrée, nous sommes passés presque aux masses populaires chères à Marchais. C'est l'eldorado des mauvais garçons à la morale élastique, c'est French Connection - un thriller miteux d'un artisan sans style d'après Jean-Patrick -, c'est le buvard pour les hippies et les amphètes - Captagon, t'es à fond -, pour les apprentis boulanger et les étudiants, sans parler de la fumée qui ne monte plus au-dessus des jonques chinoises mais des salles de concert. L'argent volé, c'est comme la barbaque faisandé, c'est un aimant à charognards. D'où le mercenaire, bas du front mais efficace pour éloigner les coyotes affamés, que Norman va équiper d'une découpeuse fabuleuse. Style Thompson M1921, si utile pour les contrats pendant la prohibition qu'elle fût surnommée la « Chicago Typewriter ». Mais c'est la version sans son, plus d'explosion, le silence au lieu du staccato. Mais la même efficacité pour faire des roues carrés et pour cisailler les importuns. Voilà le fond du tableau, il est temps de passer au plat de résistance. Et de la résistance, il en faudra. Pour soumettre une planète, il faut une religion, c'est connu, l'opium du peuple. Et il faut prendre celle des autochtones. Voir Henri IV ou les Turcs. Et la foi locale, elle est très beefsteack saignant d'où le vertige, d'où le K.O. Dix ans plus tard, j'ai prêté ce bouquin à un copain qui se prétendait amateur de SF, il me l'a rendu sans commentaire, mais bien vert, une tête d'hépatique. Je n'en dis pas plus, je ne dévoile pas. Mais comme je suis parti avec « le pays de l'horizon lointain » d'Alain Gnaedig en faisant un détour chez Nino Filastò avec « La proposition », vous pouvez additionner deux et deux pour arriver au moins à trente-six.

Bon, je vais m'arrêter pour prendre mes pilules, sinon je suis capable d'embrayer sur la critique de mon livre fétiche, « Falk » de mon auteur totémique, polonais, anglais et marseillais.
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Ces hommes dans la jungle, est un roman de science fiction a ne pas mettre entre toutes les mains. Dur, violent. Certains passages pourront choquer les âmes sensibles (ce qui n'est pas du tout mon cas, au contraire.)
Le roman va nous faire suivre Bart Fraden, un politique qui n'a pas froid au yeux ainsi que son ami Vanderling, qui lui est plutôt du genre mercenaire bourrin à souhait. Tous deux vont être chassés au début de l'histoire, après avoir trop magouillé là où ils étaient confortablement installés. Ils vont donc se retrouver à vadrouiller dans l'espace accompagnés de Sophia la conjointe de Fraden, à la recherche d'une nouvelle planète habitable. Seulement, Fraden ne veut pas de n'importe quelle planète, car il a un plan en tête. Mener une révolution. Sa révolution. C'est dans cet esprit qu'ils vont atterrir sur Sangre, une planète dirigée d'une main de maître par la confrérie de la souffrance. Des tarés réduisant leur peuple en esclavage, pratiquant le cannibalisme, la torture physique et mentale et d'autre joyeuseté du genre. Fraden et Vanderling vont donc prendre le maquis et tenter de mener leur révolution à bien. Entre retournement de situation et bataille sanglante, tout ne se passera pas comme prévu. Fraden ira de surprise en surprise. Quelle trace tout cela laissera t-il sur lui? Comment s'en sortira son âme face à toute cette boucherie? A vous de le découvrir au fil des 400 pages du bouquin.
Personnellement, j'ai dévoré le roman et je vais m'intéresser de plus prés aux autres romans de l'auteur.
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J'avais déjà pris contact avec l'univers et la littérature polémique de Norman Spinrad en lisant il y a quelques années Jack Barron et l'éternité. Avec cet ouvrage, nous pouvons dire que l'auteur n'a rien fait pour se faire oublier.

Trois personnages principaux ères dans l'espace vers 2500. le chef est un spécialiste de la révolution qui avait réussi à gouverner une partie de la Terre. Mais il a été chassé du pouvoir. Il part donc en exil. Pour se refaire, il essaye de chercher une planète avec un fort coefficient de révolution.
Il arrive donc sur une planète dirigée par une secte de religieux ventripotents aimant le plaisir de la chair et la violence gratuite. Une société de police existe, les hommes sont sélectionnés dès la naissance, entrainés, ont les dents taillées en pointe et terrorisent la population. La population dite est constituée d'esclaves, auxquels on fait croire à leur liberté une fois par an en leur donnant le droit de tuer leurs camarades dans l'arène. Car oui pour satisfaire le peuple, il y a une arène, témoin des pires atrocités. Ces esclaves, appelés animaux, travaillent dans des fermes où l'on élève des humains joufflus comme des cochons.

Avec ce livre, Norman Spinrad nous montre les dangers d'une société où chaque strate sociale est hyper spécialisée et où tout est basé sur la violence. L'homme est modifié génétiquement afin d'être consommé.
Autant le dire, les trois personnages atterrissant sur la planète ne sont pas aux bouts de leurs surprises. Et s'il y a une chose que j'apprécie avec Norman Spinrad, c'est que l'on est toujours surpris dans la construction de son récit et dans les évènements relatés. Une fois habitués à la violence de l'oeuvre, nous sommes captivés par le récit.
Une fois que mon esprit a été conditionné en réel « sangrien », j'ai beaucoup apprécié le livre. Cela est très agréable, même si j'ai pensé au début de ma lecture que j'allais être dégoûté par cet excès de tous types de violences (je comprends ainsi les gens qui arrêtent leur lecture).
Son oeuvre de SF est vraiment crédible, bien construite, une nouvelle fois politique et polémique. Je comprends qu'il ait pu révolutionner certaines facettes de la SF en son temps.
Un bon livre, une bonne histoire, mais à ne pas mettre entre toutes les mains.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Le gouvernement local doit pouvoir être intéressé par la drogue .
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on dirait presque que tu as un cerveau , Bart.
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Putain de Vierge trois fois enceinte ! Je vais te le dire, ce qui lui chatouillait l'os du coude: Bart Fraden s'étouffant avec des légumes et du riz alors que depuis deux mois lui il s'empiffre de bonne viande bien saignante - humaine ou pas. Je suis sûre que Crâne d'Obus n'en est plus à ces subtilités culinaires.
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Dés que le nectar d'une fleur est pompé , les abeilles volent à la fleur d'à coté .
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Qui sait ? dit-elle. Si Néron avait lu un bon livre sur la pub, on parlerait peut-être encore le latin. 
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