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Les enquêtes de Varg Veum, détective... tome 13 sur 18
EAN : 9782847204353
363 pages
Gaïa (03/09/2014)
3.41/5   58 notes
Résumé :
J'ai reçu un appel du passé. Varg est appelé en renfort dans une affaire de double meurtre. Le principal suspect est Jannegut, un gamin placé très jeune en famille d'accueil. Il s'est retranché sur les pentes escarpées d'un fjord, et la nuit tombe. Le garçon n'accepte de parler qu'au détective privé. Pourquoi ? Dans la ligne de mire des flics tapis plus bas, et sous les yeux avides des journalistes déjà sur place, Varg accepte cette mission périlleuse. Les chemins d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Un roman policier sur fond de misère sociale et affective qui prend ses racines dans le passé pour maquiller le présent et des personnages principaux ambigus et plutôt attachants. Tout est réuni pour piquer ma curiosité et me donner envie de découvrir l'auteur. J'ai beaucoup aimé le fait que ce dernier brouille continuellement les pistes, en mélangeant le passé et le présent, en nous donnant quelques clés au fur et à mesure que l'on avance dans le roman. Gunnar Staalesen à travers ce livre trace le destin de ce petit garçon né sous une mauvaise étoile : d'une enfance ballotée entre différents foyers, à l'accusation du meurtre de ses deux parents adoptifs, quelle a bien pu être la vie de Janegutt pour en arriver là ?

Le tour de force de ce roman, c'est de rendre attachants certains des personnages pas forcément très sympathiques au départ, que ce soit Janegutt au comportement ambigu ou sa mère biologique droguée, aux fréquentations plus que douteuses, maltraitante et incapable de s'occuper d'un enfant… Finalement tous évolueront au cours du récit pour atteindre une certaine forme de rédemption. J'ai beaucoup aimé le soin apporté par l'auteur pour travailler la psychologie des différents personnages et réussir à nous attirer vers de nombreuses fausses pistes grâce au comportement et à l'évolution de ces derniers. le lecteur se perd entre ses propres certitudes et les différents indices distillés par l'auteur au cours de l'enquête et le résultat est vraiment prenant et très réussi. Les personnages secondaires prennent tour à tour de l'ampleur et finissent par trouver leur place au fur et à mesure que l'enquête avance.

Si comme moi vous aimez les polars nordiques, vous ne serez pas déçus car l'on retrouve les grands thèmes présents dans la littérature du genre à savoir une critique de la société de consommation sur fond de misère sociale ou l'ennui le dispute à la violence quotidienne. A cela vous ajoutez un personnage principal border line, un brin looser, qui noie son dégoût du monde au fond d'une bouteille d'alcool et vous y êtes… J'ai donc retrouvé avec le personnage de Varm Veum beaucoup de similitudes avec Erlendur d'Arnaldur Indridason ou avec Harry Hole de Jo Nesbo, voire avec l'inspecteur Rebus de Ian Rankin en Ecosse. Là encore on est de plein pied dans ce genre de personnage, un ancien travailleur social devenu privé, désabusé et lucide sur les capacités de l'homme à nuire et à détruire son prochain… Seul petit bémol, une certaine lenteur dans le récit et la sensation de se perdre parfois entre le passé et le présent et les différentes intrigues qui se croisent continuellement et qui pourrait déstabiliser le lecteur par moment. Pour ma part, j'ai été vraiment conquise et j'ai lu ce roman très rapidement.
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Il y avait bien longtemps. que je n'avais retrouvé Varg Veum et les retrouvailles avec ce roman furent bonnes.

Varg Veum jeune travailleur social découvre un jeune enfant, Janegutt ,dans une situation de détresse telle qu'il faut le séparer de sa mère et placer l'enfant . Rien que de très habituel dans ce travail ce qui l'est moins habituel, c'est de croiser la route de cet enfant plusieurs fois et toujours dans des situations ambiguës où la mort violente est là et où la responsabilité de cet enfant est possible.

Veum qui est devenu enquêteur privé entre temps, va une dernière fois être interpellé par Janegutt après un meurtre et une prise d'otage. Veum va traquer les informations, remonter dans le temps afin d'arriver à dénouer cette sordide histoire.

Un bon polar qui navigue aisément dans le temps, nous emmène sur de fausses pistes et comme tout bon polar nordique nous montre la face sombre du pays.
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Varg Veum enquête. Ce n'est pas nouveau. Ce qui l'est, c'est que son enquête le confronte à un enfant dont il a eu le dossier en charge alors qu'il travaillait à la protection de l'enfance et que Varg (une des formes de « loups » en norvégien) mettra en oeuvre toutes ses ressources de détective privé pour le tirer d'affaire.
Grâce au retour en arrière, nous découvrons le passé commun de Varg et de Janegutt (son surnom) Jeannot en français). A cette époque, Varg est marié, père d'un jeune enfant, et sa femme supporte de moins en moins ses horaires de travail : on ne peut présumer du temps que cela prendra pour sauver un enfant en danger, du moins, si l'on prend son travail à coeur. Et Varg n'hésite pas à payer de sa personne pour le faire, ce fichu travail. Fait symbolique, Janegutt changera de prénom quand il changera de famille adoptive – et de découvrir qu'en Norvège, il est possible de renoncer à l'enfant que l'on a adopté, il est possible aussi d'adopter (plus facilement ?) parce que l'on est un proche d'un membre de la protection de l'enfance. D'un autre côté, la Norvège est un petit pays, et tous ses habitants, ou presque, ont des parents, des amis, dans toutes les régions du pays. Se retrouver est donc facile, même après des années.
En parcourant le passé commun de Varg et de Janegutt, le lecteur est invité à chercher les indices qui expliqueraient comment le jeune homme en est arrivé à être accusé d'un double meurtre, ou plutôt, comment on en est arrivé à le considérer comme un meurtrier. La narration montre avec objectivité les certitudes (merci les enquêteurs) et les doutes (de Varg et d'autres témoins) de chacun. Il est vrai que les certitudes prennent naissance dans des preuves matérielles bien tangibles : il n'est plus, de nos jours, de romans policiers sans analyse, sans empreinte digitale. Il est dommage d'oublier qu'on peut leur faire dire, finalement, ce que l'on veut bien entendre.
La tonalité de ce roman qui se déroule sur un quart de siècle est résolument pessimiste. Les meilleures volontés, les meilleures intentions peuvent provoquer des tragédies, au même titre que les mauvaises. le poids des mots pèse sur les destins de chacun. Les préjugés ont la vie dure, ils tiennent une place très importante dans cette affaire – seul Varg semble ne pas en avoir, désabusé qu'il est par tout ce qu'il a vu, vécu.
Plus qu'un roman policier, l'enfant qui criait au loup est un roman très noir qui dresse un portrait peu reluisant de la société norvégienne.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Gunnar Staalesen, né en 1947 à Bergen, est un écrivain et dramaturge norvégien, auteur de nombreux romans policiers. Après avoir étudié l'anglais, le français et fait des études supérieures en littérature à l'Université de Bergen, Gunnar Staalesen commence à publier des romans en 1969 et son oeuvre assez importante s'ouvre aussi au théâtre. L'Enfant qui criait au loup (2014) qui vient de ressortir en poche, est un roman du cycle « Varg Veum » qui compte plus d'une quinzaine de livres.
Varg Vum, héros récurrent de la série, est un ancien salarié de la Protection de l'Enfance devenu détective privé après avoir eu des déboires avec sa hiérarchie. Quand débute le roman, Varg Vum reçoit un appel téléphonique d'une vieille connaissance réclamant son aide : un gosse nommé Janegutt, dont il s'était occupé dans le passé, aujourd'hui jeune adulte, s'est planqué au fond d'un fjord, cerné par la police qui le soupçonne du double crime de ses parents adoptifs et il ne veut parler qu'avec lui.
Voilà un roman qui m'en a fait voir de toutes les couleurs, je l'ai trouvé bavard mais bien écrit, pénible à lire parfois mais sans l'abandonner pour autant, incompréhensible dans son intrigue dans un premier temps mais intrigant néanmoins et maintenant que je l'ai refermé, je ne peux m'empêcher de la qualifier de bon roman policier. Allez-y comprendre quelque chose…
Si vous avez l'intention de lire cet ouvrage, à mon avis il faut bien avoir en tête que la Norvège est après l'Islande le pays le moins densément peuplé d'Europe. Ce qui peut expliquer ce qui m'a semblé relever de l'abracadabrantesque dans l'intrigue : tous les personnages – et ils sont sacrément nombreux – sont tous parents directs ou indirects, en relations d'affaire ou autre si l'on peut dire, les uns avec les autres et ça m'a longtemps particulièrement agacé, comme une succession de coïncidences peu crédibles, jusqu'à ce que je replace tout cela dans le contexte démographique que j'ai indiqué. Ajoutons à cela, les patronymes difficilement mémorisables et ces liens familiaux où j'ai toujours beaucoup de mal à ne pas me noyer, sans oublier que l'intrigue se déroule sur plusieurs époques : mes prises de notes et ma boussole ne m'ont pas toujours permis de tout suivre pas à pas…
Donc en gros (en très, très, gros même), un gamin (Janegutt) de quelques mois retiré à sa mère biologique droguée, une première famille d'accueil dont le père meurt dans des circonstances pas claires pour ne pas dire suspectes, puis une seconde dont les deux sont assassinés et à chaque fois, Janegutt semble un coupable potentiel ; en parallèle un ancien florissant commerce de contrebande d'alcool, un avocat qui suit le gosse depuis le début, d'autres trucs et machins qui se greffent à l'histoire et en fin de compte, tout est évidemment lié pour le meilleur et pour le pire.
Lecture prise de tête (« Je lui donnai toutes mes informations, et elle finit par avoir l'air aussi perdue que j'étais en passe de le devenir. ») mais c'est aussi ce qui m'a tenu en éveil car je ne peux nier qu'il se dégage de ce bouquin un certain charme qui le rend finalement très attachant.
Comme dans tous les polars on y lira en filigrane, une critique sociale du pays et en particulier ici, la problématique de la protection de l'enfance, ces gamins qu'on retire à leurs parents biologiques défaillants, pour leur bien à priori, mais qui au final – comme pour Janegutt – ne fera que les envoyer de Charybde en Scylla.
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C'est toujours délicat de parler d'un roman policier à trop déflorer l'histoire ou les mécanismes de narration … je vais faire de mon mieux.

Il y a des choses que l'on sait dès le début. L'histoire débute un peu avant 2000, Varg Veum est en danger et le roman se termine évidement avec la conclusion de cette vengeance. Cette menace est la conséquence d'événement s qui ont eu lieu dans le passer. On va remonter jusqu'à l'été 70…

On va suivre la vie, ou plutôt la survie de Jan. Ce gamin va changer plusieurs fois de prénom, de foyer. Son existence est jalonnée de morts violentes. Et à chaque croisement de chemin notre narrateur va intervenir. Comme c'est lui qui raconte les faits on a forcément confiance en lui, il est l'enquêteur donc pas le coupable… Mais sait-on jamais il peut bien nous raconter ce qu'il veut ! Bon alors disons que la focale sera son point de vue.

Dès les premiers drames survenus dans la vie de jan on s'interroge sur la santé mentale de l'enfant. Par moment on a un doute sur certains témoignages. Quel est son rôle ? victime ou bourreau ? Il faudra attendre la fin pour avoir les réponses !

Le narrateur est au départ un agent de la Protection de l'enfance. C'est très important car cela façonne sa personnalité et donc sa façon d'aborder l'enquête. D'abord s'occuper de l'enfant, le mettre à l'abri, l'écouter et le protéger en le mettant dans un environnement adapté. Varg est dans la parole et la négociation. Il a besoin de tous les dossiers, de tous les points de vue. Il va même dépasser ses prérogatives. Il va tirer tous les fils de l'écheveau et ne pas se contenter de ce qu'on lui présente qui à dépasser les limites. La loi et les règles passent après. le fait qu'il ne soit pas policier dans sa formation va diriger son regard vers le côté psychologique et social. Varg signifie « loup » est notre personnage une fois qu'il a mordu ne lâche plus sa proie.

On va vite se rendre compte qu'une poignée de gens vont graviter autour de Jan et ce n'est pas dû au hasard. L'intrigue devient petit à petit une vraie toile d'araignée avec des connections auxquelles on ne s'attend pas, puisque l'auteur sort de son chapeau tel ou tel événement ancien qui en apparence n'a rien à voir. On ne peut rien en déduire, quoique qu'il y ait des choses qui interpellent le lecteur. Veum a le chic pour attirer les infos à lui.

L'auteur va égarer son enquêteur et son lecteur en intégrant des histoires de couple, d'amitié, de jalousie, d'égo et de souvenirs de jeunesse… Il va y avoir tout un questionnement sur l'identité et la personnalité de chacun.

Ce que j'ai apprécié dans cette histoire qui se déroule en Norvège, c'est qu'il a des détails sur la topographie, sur les distances et par exemple le temps qu'il faut pour se déplacer. Il y a aussi des précisions sur les accents et ce que signifie être d'ici ou de là-bas. On a même une histoire de 18xx qui s'intègre avec ce qui se passe dans les années 1980…

Ce qui me plait dans les romans policiers qui se déroulent avant les années 2000, c'est tout ce qui concerne la communication. Ici on voit le personnage de l'enquêteur s'arrêter à la première cabine téléphonique venue, depuis son hôtel ou du poste de police. Et bien sûr, il faut qu'il pense à l'heure qu'il appelle pour trouver son interlocuteur. On verra apparaître le portable dans la partie qui concerne fin 90.

J'ai bien aimé l'aspect psychologique. Mais comme les récits se rapportent à des événements qui se déroulent sur plus de vingt ans, c'est un peu lent à mon goût. Pour les gens qui aiment s'installer dans une certaine ambiance ce roman est très bien, les rebondissements plus ou moins importants relancent l'intérêt du lecteur.
Lien : https://latelierderamettes.w..
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critiques presse (1)
Actualitte
06 janvier 2015
Tout se tient, convainc et attise la curiosité du lecteur, qui n'a de cesse de tourner les pages pour apprendre la vérité, les vérités sans se douter (ou si peu) de la résolution finale. L'intérêt pour le lecteur, c'est d'avoir (comme à chaque fois) le sentiment de partager l'aventure avec un pote, sorte de looser attachant, ici fraîchement divorcé, toujours force de dérision, capable de dépasser chaque fois la lassitude, les ennuis qui l'assaillent, par l'humour, l'alcool et les femmes.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Des souvenirs de 1974… La convocation sur le lieu d’accident de Wergelandsasen, qui devait plus tard apparaître comme une scène de crime, Janegutt et tout le travail nécessaire, la traque de Vibecke Skarnes, les aveux, le procès suivi de ces six mois avec Janegutt avant qu’on ne l’envoie ici. L’ensemble se mélangeait aux impressions ressenties au cours de cette heure frénétique qui s’était écoulée depuis ma rencontre avec Grethe Mellingen : un double assassinat possible avec Janegutt dans le rôle du suspect numéro un, un gosse en fuite avec une fille du même âge, un gamin qui m’avait poussé dans un escalier dix ans plus tôt au plus fort d’un accès de fureur…
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C’est toujours la même chose. On rabâche les vieilles histoires. Les policiers posent les mêmes questions, encore et encore, dans l’espoir que le témoin se contredira.
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Nous nous embrassâmes rapidement avant de nous observer avec une légère surprise, comme le font de vieux amis quand les tatouages du temps ne sont plus négligeables, gravés au scalpel sur le visage ou ailleurs.
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L’une des premières choses que l’on apprend à la Protection de l’enfance, c’est à se tirer par le dialogue des situations les plus délicates. Il y a souvent des enfants à proximité, à qui il faut épargner les confrontations directes entre leurs parents et d’autres adultes.
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Assise devant la fenêtre, elle faisait penser à une petite sirène au bord du reste de sa vie, incapable de croire qu'elle se risquerait un jour à retourner dans la mer. Elle était échouée pour de bon.
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Vidéo de Gunnar Staalesen
Gunnar Staalesen - Varg Veum Volume 13 : Coeurs glacés .A l'occasion du "Festival Polar en cabanes" qui s'est déroulé du 26 au 27 septembre 2015, rencontre avec Gunnar Staalesen autour de son ouvrage "Varg Veum Volume 13 : Coeurs glacés" aux éditions Gaïa. Traduit du norvégien par Alex Fouillet. Retrouvez le livre : http://www.mollat.com/livres/staalesen-gunnar-coeurs-glaces-9782847206289.html Notes de Musique : © Mollat www.mollat.com Retrouvez la librairie Mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mo... Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat You Tube : https://www.youtube.com/user/Librairi... Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Libra... Vimeo : https://vimeo.com/mollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemo... Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
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