Les échos du passé

Mon opinion : l'auteure est juste passée à côté d'un tout bon roman !
Il faut quand même le dire, des répétitions répétitives à répétitions, ça lasse…
Même si à chaque fois, le sujet est vraiment pertinent, inutile d'enfoncer le clou aussi souvent, ça rend juste le livre un peu plus ennuyant.
D'accord, les parents des deux côtés sont intolérants ; d'accord, l'amour peut venir à bout de bien des souffrances ; d'accord, la vie de veuve n'est pas simple ; d'accord, la guerre est une saloperie ; d'accord, il faut être heureux quand l'enfant choisit un chemin différent ; d'accord, la foi est un chemin difficile ; d'accord, l'extermination systématique des juifs est un fait abominable ; d'accord, la vie est un éternel recommencement qu'il faut subir parfois ; d'accord…, mais bon, bien le dire une fois est suffisant pour faire passer le message.
Vous avez compris, la forme n'est pas au top et pourtant, le fond est passionnant et aborde des sujets brûlants.
Ainsi, l'intolérance en famille, en société, toujours quelque chose de profondément choquant même si les coutumes doivent être bafouées.
Ainsi, l'amour vrai et profond, qui quand il apparaît peut surmonter le pire même si les blessures restent à tout jamais.
Ainsi, la foi, qui touche quelques êtres sans qu'on ne comprenne réellement d'où vient ce sentiment et là, il faut justement beaucoup de tolérance pour accepter ce choix de vie.
Ainsi l'antisémitisme, qui va et vient au fil des âges et resurgit quand on s'y attend le moins.
Ainsi la guerre, qui révèle le pire, parfois, et le meilleur en chacun d'entre nous.

Ce n'est pas tout, clairement l'auteure s'est bien documentée et aborde un sujet dont je n'avais jamais entendu parler, à savoir l'évacuation pour l'Angleterre pendant quelques mois de trains entiers d'enfants juifs en provenance d'Allemagne et de Pologne notamment.

En conclusion : 150 pages de trop et un bon roman devient un roman moyen, c'est triste…

Et un de plus !


Nous voilà donc devant une fiction historique, de la romance sur fond de Seconde Guerre Mondiale et d'Holocauste. Ça c'est pour le nouveau décor.

S'il y a bien une chose qui m'agace chez Danielle Steel, c'est ça façon de rabâcher les mêmes choses en boucle. Je ne comprends pas pourquoi l'auteure se répète autant dans chacun des livres que j'ai pu lire. Comme si elle voulait nous convaincre coûte que coûte que ces personnages sont magnifiques et ne font que les meilleurs choix, que toutes leurs actions sont défendables et admirables, des êtres d'exception comme on en lit peu. Sérieusement, elle leurs déroule le tapis rouge et n'aura de cesse, page après page, de nous rappeler leurs qualités, justifier leurs actes… On aurait pu sauver des arbres si on avait fait une coupe de cinquante pages au moins, avec toutes ces redites assommantes. Vraiment rasoir. Hormis cela, je ne trouve pas la plume moche.

L'autre chose qui empêche ses romans de décoller, c'est ces intrigues cousues de fil blanc. On retrouve sans arrêt les mêmes archétypes sous d'autres noms, dans d'autres pays. Bien sûr, les personnages ont toujours beaucoup d'abnégation dans l'épreuve, épreuve qui n'est là que pour mieux mettre en valeur leur pureté et dont ils subiront rarement les conséquences. C'est pas glamour de rester clouer dans un fauteuil à vie et c'est tellement pratique de retrouver l'usage de ses jambes pour fêter le happy end.
Malgré la richesse et la pertinence historique, fruits de recherches sérieuses de la part de l'auteure, son roman demeure très artificiel. C'est bête, parce qu'elle voulait sûrement écrire une sorte de roman feel good masochiste, dans lequel, après bien des misères et des douleurs, le bonheur triomphe pour toujours et à jamais. du moment que les personnages restent beaux et riches. Un parangon de vertu laid n'intéresse personne.

Je n'arrive pas à trouver cette histoire porteuse d'espoir pour toutes ces raisons évoquées. Une fois de plus, je soupire devant le potentiel de l'auteure. Elle a les idées, le style pour les faire vivre, ce flow de l'écrivain capable de porter les aventures de ces héros sur des pages et des pages (qu'il faudrait mieux remplir). Mais non… Je ne sais pas si elle s'arrête à la facilité d'un roman formaté pour toucher le plus grand nombre ou si elle est limitée par ses propres fantasmes de beauté et de luxe dans le meilleur des mondes pour les reproduire ainsi à la chaîne sur des dizaines de bouquins.


Quel gâchis !

Les romans de Danielle Steel sont agréables à lire. On rentre rapidement dans l'histoire...Une héroïne, une époque, un destin... Bref pas de la grande littérature mais sympa à lire quand on a pas trop envie de réfléchir ... ;)

C'est une très belle histoire d'amour dans un contexte historique difficile. Les deux personnages ne peuvent pas s'aimer puisqu'ils ne viennent pas du même monde et de la même religion. Ces deux thèmes lourds en conséquence sont parfois durs à accepter. Cela se passe dans une période historique pas si éloignée de la nôtre et nous avons tous entendus parler de ce genre de récit. J'ai trouvé pourtant que ce roman était superbe ! Il reste l'un des plus beaux que j'ai lu et surtout l'un de mes préférés de Danielle Steel. J'ai ri et pleuré en même temps que les héros !

L'auteure est connue pour sa romance contemporaine et la voir écrire sur la seconde Guerre Mondiale est assez surprenant. Elle est très crédible car jamais elle ne prend partie sauf celui de ses héros. Elle n'est pas là pour faire de la dénonciation, elle écrit seulement une belle histoire d'amour dans un monde cruel.
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J'ai énormément apprécié ce livre et la plume de Danielle Steel, le roman est très complet, et aborde divers sujets tels que la guerre, les relations catholiques/juifs, la vie carmélite etc… Je ne me suis pas ennuyée une seconde et je me suis énormément attachée au personnage de Beata et de son aîné Amadea. Une belle histoire d'amour, certes dramatique, mais que je vous recommande vivement ! Un des meilleurs Danielle Steel selon moi !

https://celitteratureofficiel.wordpress.com/2023/09/02/litterature-les-echos-du-passe/