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Danièle Berdou (Traducteur)
EAN : 9782253135890
374 pages
Le Livre de Poche (01/10/1994)
3.97/5   74 notes
Résumé :
" Ce livre me hante depuis vingt ans ", a déclaré l'auteur d'Album de famille et de Zoya, évoquant ce roman d'un des plus terribles épisodes de l'histoire contemporaine. Paxton Andrews est une toute jeune journaliste lorsqu'elle est envoyée dans le Vietnam en guerre.
Durant sept ans, jusqu'à la chute de Saigon, elle va vivre au contact de l'horreur et de la mort, témoin au jour le jour d'une guerre atroce, qui a marqué pour leur vie tous ceux qui l'ont traver... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Ce livre est probablement arrivé dans ma bibliothèque parce qu'on a dû l'avoir dans un lot de livres acheté à une vente aux enchères, parce que ce n'est pas mon style de roman que je lis d'habitude. Comme ce livre correspond à un des items d'un challenge auquel je participe je me suis mis à sa lecture.

On est milieu des années 60 dans le Sud des Etats Unis, à Savannah. L'histoire commence quand la jeune Paxton Andrews part à l'université pour faire ses études de journalisme. Pendant 160 pages (sur 345) on découvre sa vie universitaire, ses premiers émois amoureux et les relations difficiles avec sa mère et son frère.
Puis c'est la guerre au Vietnam et Peter son amoureux est mobilisé et doit partir au Vietnam. A peine quelques jours au Vietnam il meurt.

Et quelque mois après la mort de Peter l'aventure commence (enfin) pour Paxton avec son départ au Vietnam en tant que jeune journaliste. Là-bas elle découvre les horreurs de la guerre et tombe assez rapidement amoureuse de Bill, un militaire américain.

Comme elle n'a vraiment pas de chance, Bill aussi il meurt. Heureusement il y a Ralph un journaliste qui est aussi un peu son mentor qui devient son meilleur ami, mais lui il meurt aussi.

Finalement il y a Toni, celui qu'elle détestait au début mais de qui elle tombe amoureuse aussi. Et comme c'est toujours la guerre, Toni disparaît et Paxton se retrouve de nouveau seule. La pauvre Paxton elle n'a vraiment pas de chance, elle doit retourner aux Etats-Unis, sa vie n'a plus aucun sens.

Comme le livre ne peut avoir une fin malheureuse, il y a quand même une lumière au bout du tunnel pour Paxton...

Comme on peut s'attendre avec un roman de Danielle Steel, c'est cucul la praline à souhait. Comme déjà écrit il y a de nombreuses incohérences concernant le Vietnam. Cela se lit facilement , mais cette histoire ne restera pas dans ma mémoire.

Challenge Multi-défis
Challenge Plumes Féminines
Challenge Coeur d'Artichaut






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Récit mièvre truffé d'erreurs historiques

Je viens de terminer le livre de Danielle Steel et je suis effarée. J'ai rarement lu un livre aussi superficiel. Cela se passe pendant la guerre du Viêt Nam, mais je suis certaine que l'auteure n'y a jamais mis les pieds et les recherches qui ont été faites pour écrire le livre n'ont guère été approfondies, c'est le moins qu'on puisse dire.
Pour donner quelques exemples, l'héroïne va boire un verre à l'hôtel Continental avec un militaire américain et celui-ci la raccompagne à l'hôtel Caravelle avec sa jeep « au bout de la rue » Tu Do. N'importe quel touriste qui passe deux jours à Saigon sait que l'hôtel Continental et l'hôtel Caravelle se font face sur une place. Ce n'est pas l'hôtel Caravelle qui est au bout de la rue, mais l'hôtel Majestic… Elle parle de la terre « rouge » du Viêt Nam. Peut-être a-t-elle confondu le pays avec l'Afrique. On a l'impression que Saigon est entourée par la jungle. Où sont donc les rizières qui étaient aux portes de la ville il y a cinquante ans ? Elle parle de Saigon comme si c'était seulement une cour des miracles remplie d'handicapés et de prostituées. Il est vrai qu'il y en avait beaucoup à cette époque parce que l'effort de guerres avait mis l'économie du pays à genoux. Mais il ne faut quand même pas exagérer. La plupart des Saigonnais vivaient normalement.
Pour quelqu'un comme moi qui connais très bien le Viêt Nam, les erreurs dans ce livre sont innombrables. DL situe la mousson en mars… Et non, c'est fin avril. Elle parle de la ville de Nha Trang comme d'un nid de communistes au milieu de la jungle… Nha Trang est en fait une station balnéaire.
Tout est factice dans cette histoire. L'héroïne, une journaliste d'investigation, se pose la question à peine arrivée à Saigon de savoir pourquoi les Américains font cette guerre. Et elle sort de Berkeley ! Elle ne sait donc pas qu'après le départ des Français en 1954 le Viêt Nam a été partagé en deux au niveau du dix-septième parallèle. Avec au nord un pays communiste et au sud une république. Mais les nordistes très rapidement veulent réunifier le pays et se lancent dans une guerre contre le sud. C'est là que les Américains interviennent pour aider le sud Viêt Nam.
Je crois que le pire que j'ai lu dans ce livre est l'amalgame que fait l'auteur entre le Viêt Cong et l'armée nord-vietnamienne ! le Viêt Cong c'était les résistants pro-communistes du sud, et n'avait rien à voir avec l'armée nord-vietnamienne.
Ce qui est un comble aussi c'est que l'armée sud-vietnamienne n'existe pas dans cette histoire ! On ne la mentionne jamais. On ne voit que les Américains combattre les communistes. Où sont passés les soldats sud-vietnamiens et leurs officiers ? Mystère.
Jamais dans cette histoire on ne donne la parole à un Vietnamien ! Ce sont des êtres fantomatiques qui bougent à l'orée du récit. Il n'y en a que pour les Américains.
Si encore c'était bien écrit, même pas, le style est lourd, les répétitions sont innombrables et le récit poussif. On dirait que l'auteur s'adresse à des lecteurs légèrement déficients.
Ce livre est une caricature.
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Un roman poignant, centré sur la guerre du Vietnam. Paxton va, au fil de l'histoire, perdre tous ceux qu'elle aime, mais va aussi devenir une femme forte.
Danielle Steel, je l'avais déjà remarqué dans ces autres romans, fais passé le temps a une vitesse prodigieuse. Surtout à la fin de ce roman, où tout s'enchaîne a une vitesse folle, et je suis assez mitigée sur ça.
Quant aux histoires d'amour de Paxton, celle avec Peter j'y croyais, puis celle avec Bill m'a bien plu, mais celle avec Tony m'a beaucoup déçue et je ne l'ai pas trouvé crédible du tout (bien que je comprend que face à la guerre et à la mort, les personnages voulaient vivre la vie à fond mais quand même).
J'ai beaucoup après sur la guerre du Vietnam des année 70, très touchant et troublant.
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Une fresque profondément humaine avec, en toile de fond, l'histoire de la guerre du Vietnam.

Toute jeune journaliste, Paxton Andrews se trouve précipitée dans le tourbillon de cette guerre qui marquera à jamais ceux qui, soldats ou envoyés spéciaux des médias, l'auront vécue. Pendant sept longues années de tourmente, la jeune femme écrira en direct du front une rubrique qui fera d'elle une vedette, avant de rentrer aux Etats-Unis et d'assister aux pourparlers de paix à Paris. Elle aura côtoyé entre-temps l'horreur quotidienne, le danger et la mort. Mais aussi des hommes qui, chacun à sa manière, lui auront appris son métier...
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Le Vietnam, un des plus terribles épisodes de l'histoire contemporaine.
Paxton Andrews intègre l'université, ses parents souhaitent qu'elle s'y trouve un mari et qu'elle fasse des enfants, son désir à elle est tout autre, elle veut faire des études et devenir journaliste. Et c'est en tant que correspondante qu'elle rejoint le Vietnam en guerre. Son parcours sera jalonné de rencontres avec des hommes qui l'aideront à s'accomplir, et qu'elle deviendra une femme à part entière. Un roman poignant.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Ces garçons qui se sont battus au Vietnam

Ils ont passé de main en main
les souhaits
les rêves
les espoirs
de toute une génération,
de toute une nation
envoyée à la guerre, une poignée
de vieillards
conduisant nos enfants
à la mort,
tandis que nous regardions
dans l'horreur
dans la douleur
dans le malheur
sans parvenir à croire
que nous allions perdre
tant de nos garçons,
qui venaient à peine de délaisser
leurs jouets,
leurs yeux
tellement jeunes,
tellement vivants,
tellement remplis d'espoir,
le combat,
si long
si lamentable,
les blessures
si profondes
jusqu'au moment où enfin
nos jeunes hommes se sont de nouveaux endormis
dans les bras de leur créateur,
leurs noms gravés
dans la pierre,
ils ne reverront plus jamais leur maison,
ils ne toucheront plus jamais nos larmes
plus jamais...
de peur que nous oubliions,
de peur que nous devenions vieux,
nos coeurs ne doivent plus jamais
être si glacés,
il ne faut pas nous voiler la face,
il faut nous souvenir d'eux,
de ces garçons qui sont
morts...
que cela n'ait pas été en vain,
n'oublions jamais,
les cris,
la douleur,
l'atrocité,
la bravoure,
les héros,
et les sourires,
cette époque si lointaine
à des kilomètres de distance
dans une contrée si riante
si verdoyante
dans un endroit
situé exactement
entre l'espoir et les mensonges,
nous devons nous souvenir toujours,
promettre
de toujours
toucher leur coeur
tant que faire
se peut, amis, gardez en mémoire...
gardez en mémoire...
les garçons qui ont péri,
qui on vécu,
qui ont pleuré,
les garçons
qui se sont battus
au Vietnam.
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... Quelle ne fut pas sa surprise de voir le père de Peter sur le seuil !
- Bonjour... comment allez-vous ? demanda-t-elle machinalement.
En l'embrassant sur la joue, elle vit l'infinie tristesse de son regard et fit instinctivement un pas en arrière avec un air effrayé comme s'il eût été contagieux;
-Qu'est-ce qui ne va pas ?
Elle était figée sur place, si jeune et si belle, statue vivante de terreur. Il secoua la tête en refoulant ses larmes. Il était venu le lui dire en personne, sachant que c'était ce que Peter eût souhaité.
- Ils nous ont appelés cette nuit...
Marjorie était restée au lit, sous calmants, quand il était parti pour voir Paxton.
- Paxxie... ce n'est pas facile à dire...
Il fit un pas vers elle et la prit contre lui. L'espace d'une seconde, elle se dit que c'était Peter qui était là.
- Il a... été tué... à Da Nang - Il avait parlé de façon presque inaudible.
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Son regard portait la trace des épreuves qu'elle avait subies, et sa façon d'être en disait plus long que des mots, que d'ailleurs elle gardait bien de prononcer. Elle avait perdu trop d'illusions, elle qui avait une telle soif de confiance, de justice et de bonheur. Tout n'était que leurres et mensonges. La vie n'est pas un roman à l'eau de rose. On vit, on meurt.
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Elle avait tellement entendu dire que le Vietnam était verdoyant... mais au lieu des collines vertes elle aperçut un véritable feu d'artifice en descendant d'avion ; le soldat assis à côté d'elle lui rit au nez lorsqu'elle lui demanda si c'était une fête nationale.
- Ouias, c'est une façon de voir. Ca s'appelle une guerre.
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C'était comme si, cette fois, elle quittait la maison pour de bon. Même si elle revenait, elle le savait, rien ne serait jamais plus comme avant. Elle était encore enfant en partant, et elle reviendrait aguerrie, peut-être pleine de sagesse, ou d'amertume. Mais la petite fille d'autrefois aurait disparu à tout jamais. Avec tous ceux qui étaient morts.
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