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Critique de Allantvers


Comme c'est touchant de découvrir un Stefan Zweig si jeune à travers ces deux nouvelles. La main de l'écrivain n'est pas encore aussi ferme ni la plume aussi ciselée qu'elles le deviendront, et pourtant quel talent déjà!
Zweig a tout juste dix huit ans quand il écrit Printemps au Prater, la première nouvelle qui met en scène, dans une Vienne magnifiée par le soleil de printemps, une jeune courtisane qui par un beau dimanche fait l'expérience d'une aventure simple, torride et désintéressée, si loin de son quotidien de femme entretenue.
Il en a huit de plus quand il rédige La scarlatine, portrait d'un jeune homme perdu à Vienne qui peine à quitter l'enfance, et qui ne parviendra à se connecter à la vie qu'au moment de la quitter.
Zweig a dit-on renié ces oeuvres de jeunesse, inabouties à ses yeux de perfectionniste. Avec le recul, elles font pourtant honneur à l'écrivain en mettant en relief par effet de miroir l'explosion à venir de son talent, déjà bien marqué tant pour décrire l'âme humaine que la beauté de Vienne au temps de sa splendeur.
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