AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de zazy



La Saint Jean sur l'île de Sandhamn est un jour de fête, joie, plaisir, bonheur. Les choses peuvent déraper et beaucoup de policiers patrouillent pour essayer d'éviter tout débordement.
Victor, est l'adolescent d'une famille dont le père est toujours au boulot, ou ailleurs, la mère abonnée aux tranquillisants et au botox. A seize ans, il il ne veut pas aller avec ses parents chez des amis, d'ailleurs, il a prévu autre chose
« J'ai prévu de me barrer à Sandhamn avec Tobbe et des potes. Christoffer peut emprunter le bateau de leur vieux, ça déchire »
Oui, c'est ainsi qu'il parle à sa mère.
Wilma Sköld a quatorze ans et veut aller, elle aussi à la fête avec sa copine retrouver d'autres potes. le père, divorcé, finit par accepter.
« Ça ira, si je rentre à deux heures du matin ? »
Le père cède encore mais la transaction donne une heure du matin.
Habillée et maquillée comme une poupée Barbie, elle file retrouver sa copine, après avoir piqué quelques bouteilles de vin à son père… Et la fête alors !!
Pourtant, au petit matin, un homme et son chien découvrent un jeune garçon mort, à moitié caché sous des branches et des passants ont trouvé Wilma totalement choquée. Que s'est-il passé ?
Ce qui devait être une fête, nature comme mon idéal suédois me poussait à le penser, est une beuverie monstre, une séance de shoot généralisée en plein air… Les clichés partent en mille morceaux et la jeunesse dorée s'envolent dans les paradis artificiels et dangereux.

Andreasson et Linde enquêtent, fouillent plus profond malgré une évidence qui s'impose rapidement. D'indices en fausses pistes, de témoignages en auditions, de grains de sable en nuits blanches, le dénouement, inattendu pour ma part, arrive.
Viveca Sten plante le décor dès le dé but, la fête, les familles éclatées, les parents qui s'occupent plus de leurs personnes que de leurs enfants, « pauvre petite fille riche » pour parodier un chanteur. Un gamin qui reçoit du pognon en guise de bises parentales, la permissivité, bref une jeunesse dorée lors de la nuit de la Saint Jean. Les lendemains sont beaucoup moins dorés et ont une mauvaise haleine.

J'ai lu ce livre d'une seule traite car l'écriture de Viveca Sten m'a rendue dépendante. Il fallait absolument que je sache. L'écriture, donc la traduction, est vive, alerte. Les chapitres courts donnent beaucoup de rythme. le ton est juste. J'ai visualisé l'enquête comme j'aurais pu la regarder à la téloche.
Attention, maintenant, je vais enfoncer une porte ouverte… Merci à toi ami lecteur qui prendrait de mes nouvelles de mon exploit. Pourquoi chers auteurs, vous en prendre ainsi aux estomacs de vos enquêteurs en leur faisant ingurgiter de la bouffe infâme ?
Enquêtrices, enquêteurs de tous les pays, unissez-vous pour exiger de vos auteurs, la fin des sandwichs de mauvaise qualité, la bière tiédasse, les cafés qui sentent le carton !
Un très bon moment de lecture et, pour moi aussi, bien que ce ne soit pas la Saint Jean, une nuit blanche des plus agréables. Vive le polar suédois ! Je vais essayer de me dénicher les précédents tomes.

Lien : http://zazymut.over-blog.com..
Commenter  J’apprécie          42



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}