Le bataillon des bronzes est un petit livre assez agréable et très facile à lire. On y retrouve sept statues bruxelloises réanimées le temps d'une courte nuit pour protéger la ville qui, d'après elles, serait menacée par un ennemi indécryptable. L'auteure arrive rapidement à donner à chaque statue un caractère et une identité forte, rappelant leur passé historique sans non plus écraser le lecteur dessous. Je suis tout de suite rentrée dans cet univers greffant un poil de fantastique à un décor très situé et quotidien. Par contre, je doute que ce livre puisse plaire à quelqu'un qui n'habite pas Bruxelles, ou du moins qui ne la connait pas un minimum. En effet, l'histoire pour l'histoire n'a rien d'extraordinaire et le principal plaisir à la lecture, d'après moi, est justement cette ambiance de ballade nocturne dans les rues de la ville. Mais si j'ai aimé suivre les descriptions des chemins empruntés par ce bataillon, les suites de noms rues, pour quelqu'un qui ne les fréquente pas, risquent juste d'être rébarbatives.
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Je n'ai hélas pas accroché. Je ne suis pas du tout fan desdites statues. Et cette histoire des vaches remonte à trop longtemps pour redevenir passionnante. C'est aussi à ce genre de choses que l'on voit que le temps et les modes passent bien vite. Comme ce livre.
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Fasciné, le bataillon des bronzes manoeuvrait autour de la reine. Dans son écrin transparent, le corps bovin étincelait, jouait avec les rayons de lune et la lueur des constellations. Il faisait nuit et il était lumière. La Reine des vaches était cosmique.
-D'enfer, la meuf! laissa échapper l'Homme de l'Atlantide.
Subjuguée par tant de magnificence, Nele écarquillait des yeux grands comme des océans d'envie, et ses pupilles d'ordinaire si limpides prirent soudain le ton glauque des marais de la jalousie. "Heureusement que je n'ai pas emmené Elisabeth" se disait Albert in petto. La vision de cette opulence évoquait pour Godefroid les splendeurs de l'Orient qu'il était allé combattre. A côté de cette créature, le bras coruscant de 't Serclaes paraissant terne tout à coup et Manneken-Pis plus dénudé que jamais.
Au XVIIIe siècle, Anne Bonny et Mary Read décident d'embarquer en mer, grimées en hommes, pour combattre les navires ennemis dans les Antilles. Leur soif d'aventure aura eu raison de leur condition ; voici comment elles sont devenues d'intrépides femmes pirates.
À Lire : Femmes pirates : les écumeuses des mers , Marie-Ève Sténuit, Editions du Trésor, 2015
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