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EAN : 9782809809930
400 pages
L'Archipel (09/01/2013)
3.75/5   179 notes
Résumé :

Sara Gallagher, 34 ans, mère d'une fillette de 6 ans, sait depuis toujours qu'elle a été adoptée. Mais, alors qu'elle se prépare à épouser Evan, la jeune femme souhaite découvrir qui sont ses véritables parents.

Ses recherches ne passent pas inaperçues et alertent son père biologique, qui n';est autre que le tristement célèbre Tueur des Campings, un serial killer que la police canadienne cherche à coincer depuis des années.

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Critiques, Analyses et Avis (51) Voir plus Ajouter une critique
3,75

sur 179 notes
La négation d'un bon roman. Une héroïne pas crédible et d'une bêtise crasse, des dialogues ridicules, des situations ampoulées et navrantes.
Chevy Stevens fait sa thérapie par l'écriture et nous l'inflige, ce n'est vraiment pas sympa.
Autant dire que l'écriture de cette critique va être inhabituellement courte. 1,5/5

A la place, je vais vous raconter une petite blague :

C'est un singe qui rentre dans un bar, qui s'approche du comptoir et demande au serveur :
- Vous avez des bananes ?
- Non on n'en a pas.
- Vous avez des bananes ?
- Heu non, on n'en a pas.
- Vous avez des bananes ?
- Mais je viens de vous dire que non, s'énerve le serveur.
- Vous avez des bananes ?
- Non ! Je ! N'ai ! Pas ! de ! Bananes !!!!
- Vous avez des bananes ?
- Putain, si tu me demandes encore une fois si j'ai des bananes, je te cloue la langue au comptoir !!!
- Vous avez des clous ?
- Non...
- Vous avez des bananes ?
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Quelques semaines avant son mariage, Sara éprouve le besoin de clarifier son passé. Adoptée par une mère aimante et douce, et un père exigeant et froid, elle souhaite connaître ses parents biologiques. Ce faisant, elle met le doigt dans un engrenage infernal qui va lui faire vivre quelques semaines de cauchemar.

L'étau se resserre, l'angoisse va croissant, le suspense ferre le lecteur ; les recettes du thriller prenant sont bien là ! La lecture est facile et agréable : écriture fluide, typo aérée, chapitres assez courts. le roman ouvre en outre des réflexions intéressantes sur l'adoption, l'éducation, la paternité, l'hérédité et la crainte que les 'tares' se transmettent entre générations. Malgré tout, l'intrigue est relativement classique, finalement sans grandes surprises, à tel point que j'ai du mal à m'en souvenir quelques semaines après lecture, mélangeant notamment avec celle de 'Fête fatale' de William Katz.

On peut se demander pourquoi l'auteur ne s'est pas contentée d'une narration à la première personne sans passer par l'artifice de séances chez une psychiatre. J'avais bien du mal à imaginer ce thérapeute aussi muet qu'invisible, au-delà des premières lignes qui le rappellent à chaque début de chapitre. Si ce procédé narratif convenait parfaitement au précédent roman, 'Séquestrée', il m'est apparu totalement incongru ici.

Dernier reproche : un titre particulièrement cucul comme on en voit trop, la version originale s'intitulait 'Never Knowing'.

De cet auteur, lu et beaucoup aimé 'Séquestrée' - il est disponible en poche.
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À la lecture du résumé en quatrième de couverture, j'étais très enthousiaste et impatiente de me plonger dans Il coule aussi dans tes veines. Je me sentais d'emblée pleine d'empathie pour cette Sara, fille adoptée et qui cherche à connaître sa véritable origine. Il s'agit d'un thème qui me touche beaucoup. Rajoutons à cela la découverte ahurissante que son papounet biologique est un tueur en série toujours en cavale depuis plus de trente ans. Prometteur, n'est-ce pas?

Hélas, Chevy Stevens ne les tient pas. Déjà, la construction narrative m'a paru très artificielle et bancale. En effet, chaque chapitre correspond à une séance de psy pendant laquelle la narratrice, Sara, raconte tout à sa thérapeute. Ça ne rend pas l'intrigue très crédible.

Les personnages, de plus, deviennent très vite horripilant, Sara itou. Autant je comprends sa quête identitaire, son mal-être par rapport à l'attitude antipathique de son père d'adoption ou ses angoisses liées à la vérité, autant ses atermoiements et certaines réactions m'ont fatiguée. Avant même que l'histoire ne débute, on la découvre dépressive, obsessionnelle et colérique. Ça fait déjà beaucoup.
Et sa gamine donc! Avec ses crises de violente colère. Il y a peut-être du soucis à se faire de ce côté là aussi... Ou les prises de bec répétitives et irritantes entre Sara et sa plus jeune soeur adoptive Mélanie. J'aurais bien proposé de les mettre au coin avec interdiction d'ouvrir la bouche tant ça confine à la puérilité parfois.

Le roman se transforme en une enquête criminelle chaotique et, là encore assez bancale. On peine à croire à l'action des policiers et le rabâchage des citations de L'art de la guerre de Sun-Tsu par l'un d'eux est rapidement fastidieux (ce qui n'enlève rien aux qualités de l'ouvrage de stratégie proprement dit).

Bref, une lecture plus que mitigée pour commencer l'année. Ça se lit certes vite mais disparaîtra tout autant. Je garde surtout la sensation d'un roman qui hérisse le poil. Pas forcément ce que je recherche.
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Le roman ce partage non en chapitres mais en séances chez une psychanalyste (qui finira d'ailleurs par être agressée), laquelle psychanalyste a pris en main notre héroïne, Sara, une jeune femme qui ne s'est jamais vraiment remise ni du fait d'avoir été adoptée, ni de la façon très différente dont son père adoptif a traité les deux autres filles qu'il a eues par la suite. Devenue adulte, Sara n'en a pas moins une bonne situation, restauratrice de meubles anciens et, ô miracle, Evan, son petit copain, est très estimé par son père.

Comme tant d'enfants adoptés qui, devenus adultes, veulent en savoir plus, Sara, qui a elle-même une petite fille, d'une première union, décide de retrouver sa mère biologique. Elle y parvient assez rapidement mais l'accueil est glacé et, visiblement, celle qui se fait appeler "Julia Laroche" ne tient pas à communiquer. Sara s'entête et, quand elle finit par comprendre les réserves de Julia, il est trop tard. Julia en effet n'est autre que l'une des victimes de celui qu'on appelait "le Tueur des Campings" et il est plus que probable que Sara est le fruit du viol subit par Julia avant que, par un pur miracle, elle ne parvienne à assener un coup de pierre sur le crâne de son agresseur et à lui échapper.

Apprendre, comme ça, qu'on est la fille d'un tueur en série, évidemment, ça n'arrange pas les choses quand on suit déjà une analyse. La pauvre Sara, qui voulait tant découvrir ses racines, se rend compte désormais que, si elle pouvait revenir en arrière ...

Le pire, c'est que l'information filtre on ne sait trop comment sur le Net et que les journalistes se ruent à l'attaque. Mais le pire du pire , c'est que, du coup, le père biologique de Sara apprend de son côté qu'il a une fille. Tout "Tueur des Campings" qu'il soit, ça lui fait aussi un certain effet. Il cherche à se lier avec sa fille et, devant le peu d'empressement de celle-ci, la menace de repasser à l'acte toutes les fois qu'elle refusera de prendre son appel.

Débarque la police, Sandy et Billy, deux agents spéciaux appartenant à l'équivalent du FBI au Canada - l'action se situe en effet à Vancouver - Sara est mise sur écoutes, son père adoptif lui en veut plus que jamais, l'une de ses soeurs a peur, la seconde en profite pour cracher à nouveau son venin (c'est son occupation favorite de toutes façons ) ...

... mais je vous rassure, tout ça se termine très bien. Si bien que je n'y ai pas cru une seule minute. La "chute" est vraisemblable, d'accord mais j'ai tiqué sur la psychologie des personnages - surtout sur celle de "John", le "Tueur des Campings." Dommage car le style est plutôt bon, l'action assez lente comme je l'aime dans beaucoup de thrillers, l'idée bien présente mais ...

Mais non, ça ne fonctionne pas. Dès la moitié du roman, j'avais envie d'aller regarder la fin. Très mauvais signe, ça, chez moi. ;o(

Cependant, "Il Coule Dans Tes Veines" peut constituer une lecture intéressante pour les amateurs de thrillers un peu intellectuels et qui redoutent le gore comme la peste. Il y a, malgré tout, quelque chose de délassant, dans ce livre. Seulement, pour moi, il manque de vraisemblance et puis, que voulez-vous, je préfère de beaucoup les bonnes "chutes" bien noires. Je sais, j'ai un mauvais fond : toutes mes excuses mais je n'y puis rien. ;o)
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J'ai découvert Chevy Stevens avec Séquestrée, que j'avais beaucoup aimé et dont j'avais trouvé la narration assez originale, alternant le récit de l'aventure en elle-même et la narration que Annie, l'héroïne de l'histoire, en faisait ensuite à sa psy, une fois échappée de son abominable aventure.

Il est cependant bien dommage que l'auteur utilise ici la même ficelle, ce qui m'a d'emblée un peu déçue. Au cours de ses séances chez le psy, Sara Gallagher raconte sa vie et tous les évènements qui la jalonnent, et vous vous en doutez, ils sont nombreux ! Les 24 chapitres de ce roman correspondent donc aux 24 séances chez sa psy, la discrète Nadine qui semble suivre la jeune femme depuis un certain temps, et dont on ne sait quasiment rien sauf dans les derniers chapitres.

Sara a été adoptée et à l'heure où son mariage avec Evan est programmé, elle ressent le besoin de rechercher ses origines et de retrouver peut-être ses vrais parents, un besoin exacerbé parce qu'elle est déjà maman d'une petite Ally de 6 ans, et parce que ses parents adoptifs et notamment son père, n'a jamais réussi à lui montrer ni amour ni reconnaissance, un regard bien différent que celui qu'il a toujours posé sur les deux filles naturelles que le couple a eues par la suite. La mère quant à elle était aimante, mais souvent malade et alitée, et sinon de toute façon plutôt soumise à son époux.

Bref, Sara décide d'entreprendre des recherches et engage un détective privé qui découvre assez rapidement qui est sa mère naturelle, qu'elle va visiter à l'improviste. Je ne sais pas où en sont les lois françaises sur les recherches de parents, mais j'imagine mal devoir ouvrir la porte à une adulte inconnue qui affirmerait qu'elle est ma fille, d'autant plus si j'ai abandonné le bébé à sa naissance… La femme est question est donc plutôt froide, et ne veut pas entendre parler de Sara, refusant de lui indiquer qui est son père. Mais Sara est têtue (c'est le moins qu'on puisse dire, c'est une vraie tête de mule) et continue de chercher avec les maigres indices déjà découverts. Et là, patatras ! Il semblerait qu'elle soit la fille du fameux tueur des campings, un serial killer qui sévit depuis 26 ans, et qui aurait violé sa mère naturelle quand elle était toute jeune, qui fut la seule de ses victimes à en réchapper. Pas d'bol, comme paternité à assumer, on peut faire mieux, et l'héritage risque d'être lourd à porter…

Et encore moins de chance, quelqu'un vend la mèche et l'info se retrouve sur le net, mettant moins de temps qu'il en faut pour le dire pour se propager de pages en sites… avant de venir aux oreilles du vilain papa qui tout d'un coup est pris d'amour filial et veut retrouver sa fifille. Et c'est là que ça se gâte, et c'est d'ailleurs bien dommage, car je trouvais cette idée de filiation abominable bien sympathique et plutôt originale.

La police est donc mise dans le coup et c'est le sergent Sandy Mc Bride et le capitaine Bill Reynolds qui vont être chargés de protéger Sara, et surtout qui veulent coincer le serial killer. C'est en effet leur but premier, car le lecteur se rendra vite compte que la jeune femme est totalement manipulée par les deux flics, qui usent de persuasion pour qu'elle continue de répondre aux appels téléphoniques du fameux John et qu'elle accepte de même ses cadeaux : des « souvenirs » de ses victimes d'autrefois. Les appels téléphoniques sont tracés, mais ne permettent pas de localiser le tueur qui se cache dans des régions isolées et dans des parcs nationaux, et qui menace de repasser à l'action si jamais Sara ne lui répond plus.

Rien ne va plus pour la jeune femme, qui devient totalement stressée, et on la comprend aisément. Son couple en pâtit puisqu'elle est sur les nerfs et que son fiancé s'inquiète, d'autant plus qu'il travaille dans une réserve naturelle loin de leur habitation et part pendant plusieurs jours d'affilée. Elle ne peut pas en parler non plus à sa famille, refusant d'inquiéter ses parents (sa mère surtout, car c'est de la colère de son père dont elle a peur), et refusant également d'en parler à ses soeurs, bien sûr à celle avec laquelle elle ne peut pas s'empêcher de se chamailler, mais aussi avec l'ainée avec qui les relations sont pourtant harmonieuses.

La voilà donc seule face au tueur qui tente à chaque appel de la faire parler et d'en savoir plus sur elle : ses goûts, ce qu'elle aimait quand elle était petite, son fiancé et bientôt sa fille, puisqu'il apprend que Sara a un enfant. Il veut dès lors la rencontrer, ainsi que la petite fille, ce que refuse catégoriquement la jeune femme, qui lui ment sur les goûts de l'enfant quand il l'interroge.

Ces conversations m'ont paru totalement surréalistes, et cette partie du roman hautement improbable. Je ne m'y connais pas à fond en sérial killers, mais il me semble vraiment impensable qu'un homme avec un tel passé recherche des liens de famille, et d'une façon aussi naïve. Et puis 26 ans « d'exercice », ça me semble un peu long, non ? Que fait donc la police qui ne l'a toujours pas coincé au bout de tant d'années ?

Sara ne peut que se tourner vers Bill, le flic qui est le seul à la soutenir et à lui dire de faire ce qu'elle ressent et qu'elle n'est pas obligée de continuer à accepter les appels téléphoniques, tant pis pour l'enquête. Ils se rapprochent, au point que leur relation est sur le point de devenir ambigüe, du moins pour Sara qui ne sait plus très bien où elle en est et passe son temps à se quereller avec Evan quand il est à la maison, tandis que le flic tente de persuader la jeune femme de lire L'Art de la guerre de Sun Tzu, un bouquin qui le passionne.

Je ne vous raconterai pas la fin de l'histoire, ni même si elle se termine bien ou mal… Car à part ces quelques remarques et le caractère un peu geignard de l'héroïne qui m'a pas mal énervée par moment, il faut avouer que ce thriller est rondement mené et que malgré ses défauts et une situation qui devient de plus en plus irréaliste, c'est un bon page turner qui vous fera passer un excellent moment. Dommage que les derniers rebondissements soient trop stéréotypés, ils n'apportent pas grand-chose si ce n'est une certaine lassitude en fin de lecture.

Pour les amateurs du genre, Chevy Stevens est donc une auteur à suivre. Pour ceux qui veulent de la nouveauté et des histoires plus véridiques et moins « clichés », passez votre chemin. Et si vous êtes sujet à des crises de colère ou même de violence incontrôlées, n'oubliez pas de vérifier sur vos papiers votre filiation, peut-être êtes-vous également le fils ou la fille d'un horrible criminel, ce qui expliquerait vos pulsions violentes…
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Ensuite, j'ai repensé à ce que vous m'aviez dit, qu'il fallait connaître son passé, et j'ai brusquement compris que je ne serais jamais capable de me construire un véritable avenir, faute de connaître mon véritable passé. Ça revient à bâtir une maison sans fondations; elle tiendra un moment, mais elle finira immanquablement par s'écrouler.
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Vous savez, Nadine, que, depuis toutes ces années, je m'interrogeais : fallait-il tenter de retrouver ma mère biologique ? Eh bien, j'ai fini par me décider. J'avais envie de vous prouver que j'avais grandi, que j'étais stable et équilibrée.
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- La prochaine fois que John vous téléphone, souvenez-vous qu'il ne s'intéresse pas réellement à vous, Sara. Ce type-là se contente de prendre ce dont il a envie, et il considère que vous lui appartenez.
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Vous vous souvenez ? Nous évoquions souvent ensemble le fait que mon anxiété était liée à l’adoption et à un père distant. Inconsciemment, j’avais peur d’être abandonnée à nouveau. Je pense que l’explication est un peu courte. Quand j’attendais Ally, j’ai lu quelque part qu’il fallait savoir préserver son calme sous peine de voir son bébé recevoir toute l’énergie négative de sa mère. J’ai passé neuf mois dans le ventre d’une femme qui vivait dans la terreur. Son anxiété a imprégné mon sang, toutes les molécules de mon corps. Je suis née dans la peur.
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Mon fiancé est génial quand il s’agit de me sortir d’une phase dépressive, ou d’atténuer les mouvements pendulaires de mes émotions, mais ça ne marche plus au-delà du niveau cinq. Au niveau dix, non seulement il est inutile de me conseiller de « ne plus y penser », mais ça m’énerve copieusement. Dans ce genre de situation, j’ai besoin d’une force tranquille à la Billy.
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Videos de Chevy Stevens (3) Voir plusAjouter une vidéo
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