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Stevenson a imaginé Les Nouvelles Mille et une Nuit, "dans le cadre de la vie anglaise contemporaine[...] sur le ton calme et ingénu de Shéhérazade" (Henry James); le Club du Suicide en est une partie.

Peut-on vraiment dire qu'il s'agit de trois nouvelles, puisqu'elles ne peuvent pas vraiment se lire indépendamment les unes des autres? Mais ce qui est intéressant, c'est que chacune commence sur une perspective différente de la précédente, et les deux personnages de la première, le prince Florizel et son dévoué compagnon le colonel Geraldine, apparaissent plus tardivement dans les suivantes.
Quels personnages extravagants! le prince Florizel s'ennuie de cette vie futile que lui vient de son statut et se jette à corps perdu dans les voyages et les aventures, accompagné de Geraldine. Ainsi, les voilà bientôt sur les pas d'un jeune homme rencontré dans un bar à huîtres, disposé au suicide, et les conduisant dans un lieu bien spécial, sinon inquiétant. D'autres prétendus au suicide y attendent nerveusement leur tour, qui viendra sous le signe de l'as de trèfle. Florizel, qui n'a pas froid au yeux, joue le jeu, et joue de malchance.
Je n'en dirai pas plus, bien sûr, mais nos deux personnages ont une vision si décalée de la vie et de la société que chaque nouvelle est vraiment inattendue et nous entraîne à sa suite, jusqu'à la chute.
Encore une fois, j'apprécie particulièrement le style de Stevenson, distant et ironique mais mêlé d'effroi.
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Ce petit livre est constitué de trois histoires extraites des « Nouvelles mille et une nuits », un ouvrage méconnu de Robert Louis Stevenson (en tout cas méconnu de moi). Elles mettent en scène deux personnages avenants, polis et aventuriers que l'on aurait bien aimé revoir dans le cadre de romans ; j'ai nommé le prince Florizel de Bohème et son fidèle compagnon le colonel Geraldine.

Florizel est particulièrement bien apprécié par la bonne société d'Angleterre, et aussi par les petites gens. Son charisme est irrésistible. Sa fortune aussi. C'est une sorte de Prince Idéal dont les vertus semblent génétiquement accrochées à son noble titre. Avec Geraldine, il aime bien de temps en temps sortir incognito et se mêler des affaires qui ne le concernent pas. C'est ainsi que tous les deux vont tomber sur un brave jeune homme qui se doit de vendre des tartelettes. Après un bon dîner, voilà que ce jeune homme les emmène dans un club aussi curieux que secret : le club du Suicide, qui porte bien son nom. Ici, on veut se suicider. le président de ce club a senti le marché juteux et proposé de faire ça avec une certaine classe, une dose d'émotions fortes et un soupçon de hasard.

Ainsi, dans les trois nouvelles, le président du club va s'affirmer comme le Moriarty personnel de Florizel. Les deux hommes rivalisent dans l'art de la machination afin de s'éliminer l'un l'autre. Les deux dernières nouvelles montrent les évènements à travers des yeux plus candides — et même carrément naïfs et peureux dans la deuxième — si bien que Florizel y apparait davantage comme ce Prince Idéal auréolé par les dieux.

J'ai franchement apprécié ces nouvelles qui m'ont fait penser à Sherlock Holmes par certains côtés mais possèdent une véritable originalité par d'autres. Dommage que la gloire de Florizel ne se soit pas étendue plus avant. Encore un héros méconnu. Sniff !
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Hé bien, si vous en avez marre de la vie, allez voir du côté du club du suicide, si ce n'est pas de manière mystérieuse que votre vie sera compromise, ce sera alors à travers un jeu de cartes, et celles-ci ont le pouvoir de déterminer le jour de votre mort et de vous révéler votre bourreau! En tout cas, moi, j'y ai fait un tour, au club de suicide, à travers des deux personnages du prince Florizel et de son fidèle serviteur Geraldine qui, assoiffés de nouveautés et d'aventures, vont essayer d'emboiter le pas aux horribles activités du chef de ce club. Et ça nous offre des étranges aventures étendues sur les trois nouvelles qui composent ce recueil...En tout cas, je me suis un peu plus accrochée à la première nouvelle!
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Un conte, oui c'est comme cela que définit R.L.Stevenson son" club du suicide", un conte peut-être parce que le personnage principal du récit est un prince; un prince qui s'ennuie et qui a une certaine propension à chercher l'amusement dans le mystère et le danger.
Un prince brave et bravache qui heureusement est bien entouré pour partir à l'assaut des criminels et qui n'hésite pas à rendre justice sans autre forme de procès.
Des tournures de phrases désuètes et manierées mais qui donnent un certain charme à l'histoire.
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Ce recueil de nouvelles a de quoi vous donner des frissons. Si le hasard guide les pas des personnages et du destin, l'homme n'en reste pas moins responsable de ses choix.
Sur invitation et sans garantie de ce que vous y trouverez, il vous faut rassembler tout votre courage pour oser passer les portes de ce club très secret est découvrir enfin la vérité.
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Après l'histoire du Dr Jekyll, je découvre cet extrait des Nouvelles mille et une nuits. Mystérieuse et inquiétante, cette histoire est passionnante. Je crois que je n'ai pas fini de lire Stevenson.
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C'est ici, dans la lecture de ces trois courtes nouvelles, que je retrouve l'écriture de Stevenson. le prince Florizel est un homme avide d'aventure recherchant sans cesse la quête de sensation et l'adrénaline qui vont avec. Pourtant, c'est un homme avec un profond sens moral et de nombreuses qualités. Son fidèle écuyer Geraldine le suit fidèlement à chacune de ses excursions nocturnes, le surveillant de près. C'est par un fâcheux hasard qu'ils se retrouvent tous deux à faire partie d'un Club du suicide tenu par un directeur crapuleux. 

Leur vie est entre les mains d'un étrange jeu de cartes, où l'as de pique, s'il est tiré, les conduit à une mort prochaine. 
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Le club du suicide est en fait un recueil de trois nouvelles, la première nous présentant le prince Florizel et son fidèle ami Geraldine, qui vont découvrir les tenants et aboutissants du club du suicide, ce club étrange dans lequel un tirage au sort, via des cartes à jouer, permet de désigner le futur mort et le futur bourreaux parmi les participants et ce, tout les soirs.

Dans les deux autres nouvelles, on suit des personnages totalement différents et qui n'ont pas de lien avec les deux héros de la première nouvelle. La seconde nouvelle nous présente Scuddamore, un américain installé dans les quartiers latins de Paris et qui va se faire complètement manipulé par de sombres ennemis (le dirigeant du club), qui vont se servir de sa naiveté pour se débarrasser d'un cadabre encombrant.

En réalité, on apprendra que le directeur du club du suicide est bien plus machiavelique et malin qu'on l'aurait crut, toujours à agir dans l'ombre et toujours recherché par le prince florizel et son ami Geraldine.

Quant à la dernière nouvelle, on retournera à Londres, où un plan se trame contre l'horrible directeur du club du suicide.

Si j'ai aimé lire tout le court recueil, j'ai tout de même préféré lire la première et découvrir en même temps que les deux héros, le fonctionnement maccabre du club du suicide, avec sa distribution de cartes à jouer et la désignation d'un bourreau et du futur "suicidé". L'idée fait assez froid dans le dos, et la distribution des cartes parmi les membres, comme si il s'agissait d'une partie de poker est vraiment bien écrite, on reste tendue à l'extrême dans l'attente de savoir qui sera désignée.

En bref, j'ai beaucoup aimé, l'idée du club du suicide est vraiment flippante et maccabre, c'est vraiment une idée morbide, sans parler de la réaction de ceux qui n'ont pas été "élus", à boire du champagne comme si de rien n'était. Ca m'a donner envie de lire d'autre romans de Stevenson et j'en ai quelques uns dans ma PAL!
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Lecture en demi-teinte de cette oeuvre de Stevenson. J'ai découvert, avec ces trois nouvelles qui sont liées les unes aux autres, le style de cet auteur que je ne connaissais que de nom. Une écriture d'une autre époque qui ne m'a pas déplue mais qui ne m'a pas procuré un plaisir intense de lecture. J'ai éprouvé peu d'intérêt pour les intrigues pourtant brillamment mises en scène et je n'ai pas eu de coup de coeur pour ses deux personnes principaux, le colonel Geraldine et le prince Florizel. Je suis contente d'avoir entrevu l'univers de Stevenson même si je ne pense pas renouveler l'expérience avec un autre ouvrage de son cru.
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Dans ce recueil de nouvelles, Robert Louis Stevenson nous présente les trois premiers récits de ses « Nouvelles Mille et Une Nuits » plus occidentales qu'orientales dans le fond mais pas dans la forme.

De prime abord, le début de chacune de ces trois nouvelles nous laisse croire qu'elles sont indépendantes mais pourtant elles sont plus que liées et suivent finalement, par des perspectives différentes, les grandes lignes de la même histoire.

Un conte labyrinthique à suspense captivant, abordant autant de thèmes fascinants que sont le goût de l'aventure, l'exaltation, l'ennui, la mort, la vengeance et ses limites, le hasard, la justice, ou encore l'honneur.

L'inextricabilité du récit va au-delà des différents points de vue narratifs avec une mise en scène alambiquée, un découpage des tenants et aboutissants qui transporte le lecteur dans un jeu de résolution de mystères à travers Paris et Londres.
Lien : https://melasc.wordpress.com..
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