Le club du suicide est en fait un recueil de trois nouvelles, la première nous présentant le prince Florizel et son fidèle ami Geraldine, qui vont découvrir les tenants et aboutissants du club du suicide, ce club étrange dans lequel un tirage au sort, via des cartes à jouer, permet de désigner le futur mort et le futur bourreaux parmi les participants et ce, tout les soirs.
Dans les deux autres nouvelles, on suit des personnages totalement différents et qui n'ont pas de lien avec les deux héros de la première nouvelle. La seconde nouvelle nous présente Scuddamore, un américain installé dans les quartiers latins de Paris et qui va se faire complètement manipulé par de sombres ennemis (le dirigeant du club), qui vont se servir de sa naiveté pour se débarrasser d'un cadabre encombrant.
En réalité, on apprendra que le directeur du club du suicide est bien plus machiavelique et malin qu'on l'aurait crut, toujours à agir dans l'ombre et toujours recherché par le prince florizel et son ami Geraldine.
Quant à la dernière nouvelle, on retournera à Londres, où un plan se trame contre l'horrible directeur du club du suicide.
Si j'ai aimé lire tout le court recueil, j'ai tout de même préféré lire la première et découvrir en même temps que les deux héros, le fonctionnement maccabre du club du suicide, avec sa distribution de cartes à jouer et la désignation d'un bourreau et du futur "suicidé". L'idée fait assez froid dans le dos, et la distribution des cartes parmi les membres, comme si il s'agissait d'une partie de poker est vraiment bien écrite, on reste tendue à l'extrême dans l'attente de savoir qui sera désignée.
En bref, j'ai beaucoup aimé, l'idée du club du suicide est vraiment flippante et maccabre, c'est vraiment une idée morbide, sans parler de la réaction de ceux qui n'ont pas été "élus", à boire du champagne comme si de rien n'était. Ca m'a donner envie de lire d'autre romans de
Stevenson et j'en ai quelques uns dans ma PAL!