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Aventures de David Balfour tome 1 sur 2

Théo Varlet (Traducteur)
EAN : 9782268058832
723 pages
Les Editions du Rocher (29/06/2006)
3.96/5   61 notes
Résumé :
Dans la première partie, Enlevé !, le jeune David Balfour se retrouve orphelin et manque de se faire assassiner par son oncle, propriétaire du domaine de Shaws, en Écosse.

Séquestré par les pirates, Balfour rencontre Alan Breck qui transporte des fonds à des chefs écossais exilés en France. Breck, orgueilleux fuyard qui se prétend «fils de roi», aide David à s'évader. Au terme de l'aventure, David découvre enfin la vérité. Il est le véritable propriét... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
De Stevenson, j'ai lu et apprécié la fameuse "Ile au trésor" mais surtout le moins réputé "Maître de Ballantrae". Comme dans ce dernier roman, "Les aventures de David Balfour" traite de l'Ecosse et de la rébellion jacobite de 1746 et d'une amitié fraternelle entre deux hommes unis par les périls et les aventures.

Des aventures, il y en a tout plein entre ces pages. En mer, sur terre, dans les montagnes de la farouche Ecosse, sur les îles dépeuplées du Nord. Luttes fratricides entre clans ou contre les Anglais, les honnies "tuniques rouges". De l'action, il n'en manque pas et le rythme est rapide, d'autant que les chapitres courts se succèdent rapidement. Hélas, Stevenson, en voulant faire la part belle aux rebondissements, néglige les descriptions, ce qui est très frustrant quand il s'agit des paysages écossais, surtout quand on a eu comme moi la chance d'en contempler les beautés in situ. J'aurais adoré que l'auteur évoque la poésie sauvage qui se dégage de la nature indomptable des vallées encaissées ; j'attendais de ma lecture davantage de dépaysement, un vrai souffle d'évasion.

Toutefois, hormis ce bémol, c'est un roman qui se laisse découvrir avec plaisir.


Challenge XIXème siècle 2019
Challenge NOTRE DAME DE PARIS
Challenge SOLIDAIRE 2019
Challenge PAVES 2019
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c'est un flop pour moi !
J'avais adoré lire "l'île au trésor" (lecture partagée à l'époque avec mon fils qui était alors en CM1).
David Delfour vient de perdre son père. Il doit porter une lettre à un oncle propriétaire du domaine de Shaws en Ecosse. le vieil homme est un filou et fait enlever David par des pirates pour être vendu comme esclave. le jeune homme finit par s'échapper grâce à Alan Breck avec qui il deviendra ami. David finira par découvrir qu'il est le véritable propriétaire du domaine.
L'histoire se déroule pendant la rebellion jacobite de 1746 en Ecosse.
J'ai eu beaucoup de mal avec cette histoire.
J'ai aimé les dix premiers chapitres pourtant jusqu'à ce que David s'échappe. Ensuite je n'ai pas adhéré à l'histoire. Peut être que j'attendais quelque chose qui ressemblait plus à l'île au trésor comme il était fait mention de pirates.

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À la mort de son père, le jeune David Balfour découvre qu'il est d'une famille noble. Il a même un oncle laird qui demeure dans un château. Tout en se mettant en route pour se faire connaître de cette prestigieuse parenté, David s'imagine déjà menant la grande vie. Sa désillusion n'en sera que plus cruelle. Non seulement son oncle n'est pas le noble gentilhomme qu'il avait rêvé mais il semble avoir des raisons aussi mystérieuses qu'impérieuses de faire disparaître David. Enlevé pour être vendu comme esclave, naufragé, fugitif, David va connaître bien des vicissitudes au terme desquelles il découvrira un trésor bien plus précieux que tous les héritages : l'amitié.

Les aventures de David Balfour sont beaucoup moins connues que L'île au trésor ou le cas étrange du Dr Jekyll et de Mr Hyde mais pour ajouter Stevenson à mon tableau de chasse dans le cadre du Challenge solidaire “Des classiques contre l'illettrisme”, il m'attirait plus que ces deux (trop) illustres romans qui me paraissent plus sombres et que j'ai l'impression de connaître sans les avoir vraiment lus. Donc, découverte avec David Balfour. C'est une lecture que j'ai trouvée plutôt agréable. J'ai bien apprécié le personnage de David, un subtil mélange de jeunesse, avec tout ce que cela suppose de naïveté et d'idéalisme, et de bon sens, de perspicacité. Son attitude vis-à-vis de son oncle illustre parfaitement son caractère. David n'est pas un héros sans peur et sans reproches. Il a ses moments de faiblesse, ses échecs mais il reste toujours intègre et aussi courageux qu'il peut l'être à son âge et avec son manque d'expérience.
Un autre point qui m'a plu dans ce roman, c'est le cadre des Highlands d'Écosse. Stevenson décrit si bien ces paysages sauvages que cela donne envie d'aller y passer des vacances (à condition de ne pas être poursuivis par des Habits Rouges). Il nous fait aussi découvrir la vie des Highlanders de l'époque, leur misère, leur fonctionnement clanique, leur sens de l'honneur un peu particulier. le tableau qu'il brosse est nuancé. J'étais habituée à les voir représentés de manière beaucoup plus glorieuse. le contexte historique m'a un peu échappé. Cela ne m'a pas gênée dans ma lecture mais j'ai quand même eu l'impression de passer à côté d'une partie de l'histoire.
Même si j'ai bien aimé ce roman, je pense qu'il ne me laissera quand même pas un souvenir impérissable. Son intrigue elle-même est finalement peu marquante. Ce n'est pas qu'elle manque d'originalité mais elle ne donne pas non plus l'impression de sortir nettement du lot. Par ailleurs, la fin de ce premier tome met fortement l'accent sur l'amitié entre David et Allan. Or, cela m'a semblé un peu artificiel car, au long du roman, le développement de cette amitié n'est pas si évident.
Stevenson est capable de créer des personnages nuancés mais je me demande s'ils sont vraiment cohérents d'un point de vue psychologique.

En résumé : Un roman qui fait passer un agréable moment mais auquel il manque un petit quelque chose pour le rendre vraiment marquant.

Challenge solidaire "Des classiques contre l'illettrisme" 2019
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Je remercie d'abord la dynamique médiathèque de Séné, Morbihan, qui propose des livres en anglais notamment à emporter et à garder pour les personnes de passage comme moi. Je n'aurais pas découvert Kidnapped de Robert Louis Steveson sans la médiathèque Grain de Sel !
J'ai apprécié dans ce livre :
1 - La personnalité du personnage principal David Balfour. Orphelin de père et de mère à l'âge de 17 ans, il va porter à une personne désignée par son père mourant un courrier qui le designe lui David comme héritier. le récipiendaire de la lettre est son oncle qui s'était approprié le patrimoine de son frère aîné et entend le conserver à tout prix. David est sans préjugé sur son oncle . Il le découvre : vil, violent, détesté... analyse son comportement étape après étape, décide de vivre libre mais volé plutôt qu'esclave ou en danger mortel permanent auprès de son oncle. Ses réflexions intérieures tout au long du livre nous sont décrites par l'auteur avec une délicatesse assortie à la délicatesse des réflexions elles mêmes.
2- l'immersion dans la période jacobite de l'actuel Royaume-Uni et les luttes entre les partisans du roi déchu et de la dynastie régnante.
3- et bien sûr le récit de ce voyage aventureux en Ecosse, la solidarité entre les highlanders jacobites au risque de leur vie pour favoriser la fuite des deux personnages pricipaux David Balfour et son acolyte Alan Breck qui risquaient à tout moment d'être arrêtés pour un meurtre dont je ne sais pas encore à quelques pages de la fin du livre qui l'a reellement commis.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
L'aspect de celui-ci devenait de plus en plus sinistre à mesure que j'approchais. On eût cru voir l'aile unique d'une maison inachevée. Ce qui eût dû être l’extrémité centrale de l'aile était béant par les étages supérieurs, et profilait sur le ciel ses escaliers coupés et les assises tronquées de sa maçonnerie. Beaucoup de fenêtres n'avaient pas de carreaux, et les chauve-souris pénétraient dans la maison et en sortaient comme des pigeons d'un pigeonnier. La nuit tombait, et trois des hautes fenêtres d'en bas, qui étaient très hautes et étroites, et solidement grillées, s'éclairaient déjà des lueurs vacillantes d'un modeste foyer.
Était-ce donc là le palais que je croyais rencontrer ? Était-ce entre ces murs que j'allais trouver de nouveaux mais et commencer une vie de haute fortune ? En vérité, dans la maison de mon père à Essen-Waterside, le feu se voyait d'un mille loin avec sa brillante clarté, et la porte s'ouvrait à tout mendiant qui frappait.
Je m'avançai avec défiance et, en prêtant l'oreille, j'entendis un bruit d'assiettes entrechoquées, et aussi une petite toux sèche et répétée, qui revenait par quintes ; mais pas un bruit de voix, pas un aboiement de chien.

Première partie : Enlevé !
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J’étais en plein travail, lorsque la toux se fit entendre au-dessus de moi. Je sautai en arrière et, levant la tête, vis une figure d’homme en bonnet de nuit, et la gueule évasée d’un tromblon, à une fenêtre du premier étage.
– Il est chargé, dit une voix.
– J’apporte une lettre, dis-je, pour M. Ebenezer Balfour de Shaws. Est-il ici ?
– De qui, la lettre ? demanda l’homme au tromblon.
– Cela ne vous regarde pas, dis-je, car j’étais de plus en plus irrité.
– Bon, répliqua-t-il, posez-la sur le seuil, et allez-vous-en.
– Jamais de la vie ! m’écriai-je. Je la remettrai en mains propres à M. Balfour, ainsi que je le dois. C’est une lettre d’introduction.
– Une quoi ? cria la voix, vivement.

Chapitre II : J'arrive au terme de mon voyage.
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Si les deux plus jeunes demoiselles étaient toujours prêtes à discuter d'un point de mon costume, c'est parce que cela s'accordait avec leurs préoccupations habituelles. Par ailleurs, elles ne semblaient pas s'apercevoir le moins du monde de ma présence ; toujours plus que jolies, avec une sorte de cordialité sans cœur, elles ne cachaient cependant pas à quel point je les ennuyais.

Seconde partie : Catriona
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Le temps que je passai sur l’île est pour moi un si affreux souvenir qu’il m’est impossible d’y insister. J’ai lu des histoires de naufragés, mais ils ont toujours les poches pleines d’outils, ou bien une caisse de provisions est jetée à terre avec eux, comme par un fait exprès.
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'And now' says he, 'if you have any business, pray be brief and come swiftly to the point. Nec gemino bellum Trojanum orditur ab ovo - do you understand that ?' Says he, with a keen look.
'I will even do as Horace says, sir,' I answered, 'and carry you in media res.' He nodded as if he was well pleased, and indeed his scrap of Latin had been set to test me. For all that, and though I was somewhat encouraged, the blood came in my face when I added : 'I have reason to believe myself some rights on the estate of the Shaws.'
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