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Critique de Bazart


Bazart
06 septembre 2013
Je ne saurais expliquer pourquoi ma chère maman, qui n'est pas forcément la personne la plus rock que je connaisse sur cette planète, adorait écouter quand j'étais gosse l'immense Rod Stewart sur sa platine.. Quoiqu'il en soit.j'ai donc vécu mon enfance bercé par les tubes Maggie May ou Da ya think i 'm sexy ? que le chanteur à la voix rauque si reconnaissable a écrit et interprété dans les années 70.

Depuis une bonne vingtaine d'années, j'avoue avoir complétement oublié l'existence de cet artiste, et je me suis donc replongé avec un vrai plaisir et une belle nostalgie sur son autobiographie puisqu',à l'occasion de ces 45 ans de carrière, Rod Stewart est revenu avec un nouvel album de créations et ses mémoires dans lesquelles il dévoile tout ou presque de sa vie et de sa carrière.

Personnellement, à part ses tubes légendaires, je connaissais très peu de choses sur l'homme, et j'ignorais tout de sa vie privée, pourtant totalement rocambolesque. Marié trois fois, père de huit enfants avec cinq femmes différentes, infidèle autoproclamé, Rod nous révèle sa vie très "sex drogues et rock n' roll". Concernant la drogue d'ailleurs, il confie n'avoir jamais été en désintoxication, mais plutôt un consommateur occasionnel, effrayé lorsque qu'il voit les dégâts sur le nez de son ami Ron Wood après avoir sniffé de la cocaïne, et du coup a décidé de prendre la coke par voie...anale!!!

le chanteur historique des Faces avoue également dans ce livre avoir perdu sa virginité à l'âge de 16 ans, en compagnie d'une femme "plus vieille et plus large" que lui, sous un stand de bière au festival de jazz de Beaulieu, en 1961. Sa chanson "Maggie May" viendrait en partie de cette expérience primitive.

Vous le voyez, dans cette biographie, Rod ne nous cache rien ou presque de ses frasques passées, mais il le fait toujours avec une constance : la légèereté, sans jamais s'apesantir sur le coté tragique et sombre de sa personnalité ( ce qu'on peut aussi un peu déplorer). Un chapitre sur deux est consacré à sa carrière de manière chronologique, l'autre est titrée " disgressions" et permet au chanteur de nous parler coiffures, foot, modélisme ou belles voitures, toutes ses passions qu'il raconte avec pas mal de plaisir et de mauvaise foi toute "british" aussi.

Bref, une autobiographie vraiment plaisante à suivre, qui ne révolutionne certes pas le genre, mais qui nous apprend à mieux connaitre cet artiste aux tubes planétaires et à la vie si remplie.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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