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Le Cycle de Merlin tome 3 sur 3
EAN : 9782253087885
664 pages
Le Livre de Poche (30/11/-1)
4.05/5   19 notes
Résumé :
En retirant l'épée Caliburn de sa pierre, Arthur Pendragon a légitimement conquis le trône d'Angleterre. Désormais sans rival sur le champ de bataille, il tente d'engager son royaume dans une ère de prospérité, tandis que Merlin l'enchanteur veille à sa sécurité.
Mais de sinistres puissances complotent pour détruire Camelot, la forteresse bâtie grâce à la magie pour accueillir les chevaliers d'Arthur. Et quand la reine sorcière Morgause, la propre sœur du sou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
L'Emrys, le Prince des Ténèbres et l'enfant de la lumière, s'éteint et nous éclaire sur ce qu'a été son existence. Caché à l'abri du temps des regrets dans une grotte de cristal, uniques harpe et livres de sciences et médecines pour meubler, Merlin rassemble ses souvenirs, parfois nébuleux, des hauts faits survenus avant que ne règne la paix dans le Royaume de Bretagne.
Dans son cycle consacré à Merlin, Mary Stewart ne nous offre ni un récit épique à la Stephen R. Lawhead, ni un récit empreint de magie à la Marion Zimmer Bradley, mais un récit inspiré de la traditionnelle Matière de Bretagne, saupoudré d'un soupçon d'inexplicable qui rend réelle la mythique légende arthurienne. Un récit qui tient son originalité par sa forme, centrée et narrée par le personnage de l'Enchanteur au gré des évènements dont il est tour à tour l'instigateur, le témoin direct ou le témoin indirect par le biais de ses visions. le Cycle de Merlin n'est donc pas indispensable aux amateurs de la légende arthurienne dont bons nombres de faits et de personnages sont mis au second plan mais est une trilogie qui ravira les amateurs ou passionnés du personnage de Merlin même si Mary Stewart ne fait pas grand cas de son aspect énigmatique...
Car elle ne dépeint pas un magicien aux pouvoirs incommensurables mais un prophète qui s'est exploité son don de double vue contrairement à n'importe quelle « sibylle de village » grâce à son bon sens ; elle ne dépeint pas un barde à la voix envoûtante mais un poète qui a l'intelligence d'adapter son discours à son interlocuteur ; elle ne dépeint pas un druide aux connaissances obscures mais un médecin qui doit son savoir aux sciences ; elle ne dépeint pas un sorcier capable de déplacer des mégalithes mais un ingénieur réfléchi. Elle nous dépeint un homme doué d'une rare intelligence car il fallait au moins cette notion d'aspiration à la différence pour en faire Merlin l'Enchanteur...
Après ma relecture du magistral Cycle d'Avalon de Marion Zimmer Bradley, m'a découvert du monumental Cycle du Pendragon de Stephen R. Lawhead, le charme du Cycle de Merlin de Mary Stewart aura également opéré. Aucune fausse note dans mon tour d'horizon des légendes arthuriennes que je vais poursuivre avec La Saga du Roi Arthur de Bernard Cornwell ou La Légende Arthurienne de Claudine Glot et Marc Nagels... dans quel ordre seul un prophète saurait le dire.


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Merlin est au crépuscule de sa vie et rassemble ses souvenirs de jeunesse pour nous conter comment il "fit" le Roi Arthur…
Le premier réflexe à la lecture de ce bref résumé peut être celui du lecteur désabusé de découvrir une Nème mouture du cycle arthurien à la sauce Fantasy. C'est toutefois aller un peu vite, et ce pour deux raisons principales.
La première est que le cycle de Merlin n'est pas une nouvelle version du cycle bien connu, mais bel et bien la première dans le genre Fantasy. le premier tome fut en effet édité pour la première fois en 1970, et fut même un grand succès, allant jusqu'à décrocher l'un des prix les plus prestigieux en Angleterre : le Mythopoeic Award ; trois ans plus tard, le deuxième tome obtenait le même prix. En dépit de ce succès, il a fallu attendre plus de 35 ans pour que ce cycle soit édité en France, et ce grâce à la toute jeune collection Fantasy de Calmann-Lévy.
La seconde raison de ne pas se hâter dans son jugement, c'est que le cycle de Merlin est excellent, d'une part pour le sérieux de son propos, d'autre part pour la qualité de sa prose.
Mary STEWART revendique de nombreuses sources pour sa matière romanesque. Il y a par exemple l'Historia Regum Britanniae de Geoffroi de Monmouth, fresque historique du XIIème siècle ; il y a encore les romans de Chrétien de Troyes ; il y a bien sûr le Morte d'Arthur de Thomas Malory, qui depuis son écriture au XVème siècle est LA référence arthurienne britannique. de ces multiples sources d'inspiration, l'auteur en tire certes une fiction, mais une fiction très détaillée où le travail de recherche, sans être mis en avant, se sent à la lecture de chaque paragraphe grâce à la précision de l'écriture.
Cette écriture est en outre très belle et posée. Elle est au service d'un personnage légendaire qui devient, grâce à elle, un être humain à part entière, ce qui ne le rend que plus puissant encore. Certes, Merlin est doté d'un don de vision, mais il a surtout une intelligence qui lui permet d'utiliser son pouvoir à bon escient, c'est-à-dire de tourner en dérision la magie de pacotille qui sévit dans la Grande Bretagne de son époque. Grâce à ce don, et à sa compréhension instinctive des problèmes politiques qui déchirent son pays, il construit peu à peu le pays dans lequel il croit, et Mary STEWART un très beau cycle.
Comme souvent le souci du détail a son revers, et l'on pourra regretter ici ou là quelques longueurs. Néanmoins cela ne va jamais jusqu'à susciter l'ennui et l'on peut compter le cycle de Merlin parmi les meilleures adaptations du cycle arthurien.
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Le roi est mort ! Vive le roi ! Durant ce volume les souvenirs de Merlin nous retrace, de façon plus ou moins fidèle, l'arrivée d'Arthur sur le trône de Roi suprême. Tout y passe des difficultés et déboires des premières années de règne d'Arthur, à la tromperie de Morgause auprès de ce jeune roi qui amènera à la conception de Mordred. Sans oublier la traitrise de Morgane (Arthur à vraiment la poisse avec les femmes !) Ce tome ce clôturant, non pas à sa mort, mais à la réapparition, une quinzaine d'année plus tard à Camelot, de Morgause et Mordred.


Cette troisième parties bien que souffrant celons les passages d'une certaine lourdeur reste agréable à lire. Il nous permet de retrouver des éléments de la légende (enfin juste certain) qui nous sont familiers. Nous assistons donc à la construction de Camelot et l'apparition de Ninmuë (pauvre Merlin lui aussi avec les femmes ce n'est pas ça !). L'on voit même le graal faire une rapide apparition... peut-être même un peu trop rapide. Mary Stewart balaie l'histoire de cette quête en pirouette certes bien réalisé, mais qui laissera un goût amère au lecteur. Vous l'aurez plus ou moins compris ici pas de Gwaine, Perceval et autres chevaliers connus. Nous retrouvons bien une histoire "d'amour" entre la Reine et un chevalier, mais pas de Lancelot. Juste un chevalier Bedwyr, qui reprend ce rôle, mais de façon plus archaïque. Les éléments de la légendes et la réalité historique sont parfaitement bien dosés et mélangé. Ceux plus classique sont certes déformés, mais pas à l'extrême, permettant au récit de garder une cohérence. de plus il me semble que l'on ne pourra que féliciter l'auteur pour son travail de synthèse sur une légende aussi vaste.


Pourtant, j'apporte un léger bémol...Comme dit plus haut l'histoire s'achève avec la réapparition de Mordred et le cycle français aussi. Toutefois, Mary Stewart à la suite du cycle de Merlin à écrit deux autres romans. Dont un du point de vue de Mordred et sur les événements tragiques qui closent la légende d'Arthur. Mais il semblerait que les Français n'auront sans doute pas l'occasion de découvrir une des parties les plus intéressantes de cette légende.
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Le Cycle de Merlin, tome 3 : le dernier enchantement clôture la trilogie consacrée aux légendes arthuriennes, un peu plus les pieds sur terre sur certaines saga fantasy. Il n'y a pas beaucoup de magie, si ce n'est les visions de Merlin quant à l'avenir et l'hypothétique Dieu qui les lui donne.

Je n'avais pas fort accroché aux deux premiers tomes, mais j'avais continué ma lecture, parce que de manière inexplicable, les pages défilaient. Je ne me sentais pas particulièrement attachée à un personnage, et ce n'est toujours pas le cas. J'étais néanmoins curieuse de la suite des évènements.

On aura finalement passé toute la vie de Merlin à ses côtés, avec, du coup, un bon aperçu de la vie du Roi Arthur.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Le ciel noir s'étirait à l'infini parmi les sphères, vers quelque monde fantastique où marchaient des dieux, où soleils et lunes se mouvaient comme des pétales voltigeurs. Il existe une puissance capable d'attirer les yeux et les cœurs des hommes vers un ailleurs, hors de cette lourde glaise qui les retient au sol. La musique peut aussi les emporter au loin, tout comme le clair de lune, et l'amour, je suppose, bien que je n'aie jamais connu celui-ci qu'au travers la pratique d'un culte.
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Les formes carrées des pierres taillées, aux angles parfaitement dessinés, se devinaient encore sous les jeunes plants envahissants des orties, ces buissons piquants qui prolifèrent partout où des hommes sont installés. Pourtant, même ces mauvaises graines sont les bienvenues ; elles sont indispensables dans quantité de préparations curatives. En outre, dès que la maison serait achevée, je planterais un jardin, élément essentiel dans l'art de cultiver la paix.
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Je savais ce que j'allais trouver : un sanctuaire plein de poussière et de courants d'air [...]. Mais il est possible, me dis-je [...] que les anciens dieux qui avaient surgi, tels les chênes, les plantes, les rivières... il est possible que ces êtres faits d'air, de terre et d'eau de notre pays soient plus difficile à déloger que les dieux de Rome en visite.
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J'aurais besoin de tout le pouvoir que je pourrais rassembler pour m'opposer à une femme... une chose bien plus difficile à faire que de se frotter aux hommes, tout comme l'air est plus difficile à distinguer qu'une montagne.
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Roi ou pas, jeune messire, peu importe ce que les gens savent, il y a toujours quelqu'un qui en sait davantage.
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