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Critique de florencem
Cela faisait très longtemps que je voulais lire la trilogie des Loups de Mercy Falls. J’ai cependant attendu de peur de me lasser des romances surnaturelles qui étaient monnaie courante à l’époque. J’avais peur d’être déçue tout simplement. Et je vous avoue que lorsque j’ai commencé à lire le roman, je n’ai pas pu m’empêcher de le comparer à un certain roman. Mais j’ai vite senti qu’il y avait bien plus avec l’œuvre de Maggie Stiefvater. Sa romance est fantomatique, mélancolique, aboutie et triste aussi, mais en un sens, elle est parfaite. En fermant Frisson, je n’ai même plus pensé à le comparer à d’autres. L’auteur a su avec justesse dépeindre la vie de ses deux héros avec une fluidité et une aisance que je n’avais plus trouvé depuis un moment dans ce style de littérature.
En soit, Frissons est poétique. Dans l’histoire qu’il narre mais aussi dans la façon dont les sentiments de Grace et Sam s’expriment. J’ai adoré. La part de surnaturel ne prend que peu de place au final, l’évolution de leurs sentiments surplombant tout le reste, sans pourtant l’étouffer. J’ai trouvé les deux jeunes gens attendrissants, émouvants, adorables. On les suit pas à pas, les chapitres alternants de lui à elle nous permettant de comprendre vraiment ce qu’il se passe entre eux. C’était un très bon choix qui ouvre plus de possibilité mais qui laisse autant à Sam et à Grace la possibilité de s’exprimer.
Bien entendu, les loups ne sont pas laissés de côté. Ils ont une place prépondérante, car ils sont en fin de compte le monde de Sam et celui qui hante Grace. Nous prenons connaissance du mythe que l’auteur a décidé de nous narrer petit à petit, le rendant unique tout en gardant à l’esprit que le lecteur a ses propres idées sur le loup-garou, mais encore une fois, elle nous décortique son point de vue et le rend plausible. Ce n’est pas l’horreur qui s’impose, mais plus une liberté, une bestialité pas vraiment brutale. Si vous cherchez du gore, passez votre chemin. Le loup-garou a ici la place de loup sauvage et rien de plus. C’est rafraîchissant.
J’ai beaucoup aimé nos deux héros. Cela joue toujours beaucoup dans mes appréciations. Grace n’est pas une énigme, elle est une adolescente presque normal, attachante, indépendante et drôle à sa manière. Sam est la douceur incarné. Sa tristesse ne le quitte pas et cela le rend encore plus attirant comme personnage. Son passé et son présent sont liés indéniablement, et il ne parvient pas à trouver un équilibre qu’il cherche désespérément. Grace est son point d’attache, son ancre. Les voir tous les deux évoluer est facile et addictif.
Je ne sais pas si je vais poursuivre la série, car la fin de ce tome est parfaite et je me dis que Frisson se suffit à lui-même. Mais la tentation de pouvoir suivre Sam et Grace encore un peu plus va sûrement prendre le dessus. J’espère juste que je ne serais pas déçue par la suite et la fin de cette trilogie.
Lien : http://loticadream.com/blog/..
En soit, Frissons est poétique. Dans l’histoire qu’il narre mais aussi dans la façon dont les sentiments de Grace et Sam s’expriment. J’ai adoré. La part de surnaturel ne prend que peu de place au final, l’évolution de leurs sentiments surplombant tout le reste, sans pourtant l’étouffer. J’ai trouvé les deux jeunes gens attendrissants, émouvants, adorables. On les suit pas à pas, les chapitres alternants de lui à elle nous permettant de comprendre vraiment ce qu’il se passe entre eux. C’était un très bon choix qui ouvre plus de possibilité mais qui laisse autant à Sam et à Grace la possibilité de s’exprimer.
Bien entendu, les loups ne sont pas laissés de côté. Ils ont une place prépondérante, car ils sont en fin de compte le monde de Sam et celui qui hante Grace. Nous prenons connaissance du mythe que l’auteur a décidé de nous narrer petit à petit, le rendant unique tout en gardant à l’esprit que le lecteur a ses propres idées sur le loup-garou, mais encore une fois, elle nous décortique son point de vue et le rend plausible. Ce n’est pas l’horreur qui s’impose, mais plus une liberté, une bestialité pas vraiment brutale. Si vous cherchez du gore, passez votre chemin. Le loup-garou a ici la place de loup sauvage et rien de plus. C’est rafraîchissant.
J’ai beaucoup aimé nos deux héros. Cela joue toujours beaucoup dans mes appréciations. Grace n’est pas une énigme, elle est une adolescente presque normal, attachante, indépendante et drôle à sa manière. Sam est la douceur incarné. Sa tristesse ne le quitte pas et cela le rend encore plus attirant comme personnage. Son passé et son présent sont liés indéniablement, et il ne parvient pas à trouver un équilibre qu’il cherche désespérément. Grace est son point d’attache, son ancre. Les voir tous les deux évoluer est facile et addictif.
Je ne sais pas si je vais poursuivre la série, car la fin de ce tome est parfaite et je me dis que Frisson se suffit à lui-même. Mais la tentation de pouvoir suivre Sam et Grace encore un peu plus va sûrement prendre le dessus. J’espère juste que je ne serais pas déçue par la suite et la fin de cette trilogie.
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