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4,48

sur 8067 notes
Je ne suis pas une intellectuelle. J'ai, depuis toujours, la passion des livres parce que j'aime découvrir de nouvelles histoires sur des vies, des lieux, des époques... Sur cette Humanité dont je sais si peu de choses et que je quitterai un jour en n'en sachant guère plus.

"La Couleur des Sentiments" a comblé mes attentes.
Je n'ai pas lu une histoire... je l'ai vécue. J'ai vibré à toutes les pages.
J'étais assise dans la cuisine d'Aibileen, rugissais avec Minny, doutais avec Skeeter et haïssais Miss Hilly.
J'y étais. J'y étais vraiment. Et ces femmes m'ont touchée, éclairée et beaucoup appris.

Superbe roman !
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- Pépite !
En 1962, la ségrégation raciale perdure dans l'Etat du Mississippi. Noirs et Blancs vivent dans des quartiers distincts, fréquentent des écoles, des bibliothèques, des hôpitaux différents et il convient même d'éviter tout contact physique par crainte "des maladies". Les femmes noires font le ménage et élèvent les enfants des familles blanches les plus huppées. Les relations sont tendues entre domestiques et employeuses : le moindre faux pas et c'est le renvoi, voire la spirale infernale qui peut aller jusqu'aux représailles ultimes du Ku Klux Klan. Les hommes semblent plus détachés mais ce n'est qu'une apparence : ce sont bien eux qui maintiennent la législation et sont derrière les actions du Klan.
Kathryn Stockett excelle à nous immerger dans le quotidien de ces femmes noires toujours sur la corde raide et de leurs employeuses. Elle rend palpable toute l'ambivalence des sentiments entre elles : respect/mépris, méfiance/confiance, haine, crainte... L'amour maternel de ces Noires pour les petits Blancs dont elles ont la charge force l'admiration. A ce titre, les échanges entre Aibileen et Mae Mobey sont époustouflants de tendresse, d'émotion, de subtilité...
Alors bien sûr, le tout n'est pas dénué de manichéisme : certaines Blanches sont dotées d'une perfidie et d'une mesquinerie extrêmes - tandis que, comble de l'ironie, elle récoltent des fonds pour les pays pauvres d'Afrique.... Les Noires en revanche sont émouvantes, attachantes, le plus souvent admirables. Mais le manichéisme ne se résume pas à une opposition simpliste Noirs/Blancs : il y a des Noirs qui battent leur épouse, et des Blancs qui risquent beaucoup pour essayer de faire bouger les choses.
Quoi qu'il en soit, ce récit est somptueux, sans fausses notes. Il se dévore, entre attendrissement, sentiment de révolte, sourire, émotion, jubilation (le fin mot de la "Chose Abominable Epouvantable" perpétrée par Minny vaut son pesant de cacao).
L'auteur nous offre là une belle histoire - inspirée de son expérience - où règnent la solidarité, le courage, la dignité, et où le pouvoir des livres ne peut que ravir les lecteurs que nous sommes.
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Je la ferai courte parce que tout a été dit sur ce passionnant roman qui est le premier roman de Kathryn Stockett. Elle est occupée a en écrire un second, j'espère qu'il sera de la même veine. L'histoire des relations entre bonnes noires et bourgeoises blanches imbues d'elles-même nous décrit magnifiquement les souffrances de toutes ces femmes de couleurs considérées comme des robots n'ayant pas de sentiment, pas de coeur, et aucun droit. Et pourtant, heureusement que les enfants de ces blanches les avaient ces "bonnes" noires pour avoir de l'attention et de l'affection. Elles les aimaient comme s'ils étaient les leurs ces petits. Cette histoire se déroule aux Etats-Unis, mais elle aurait pu se passer entre autres, en Afrique où pendant des lustres, les africains ont subi la domination des blancs.
Un chouette livre qui me conforte dans mes convictions qu'il n'y a aucune race meilleure ou plus intelligente qu'une autre, nous avons le sang de la même couleur, nous sommes égaux, avons les mêmes joies, les mêmes peines et les mêmes droits.
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En 1962, à Jackson, Mississippi, il est de bon ton d'avoir, à domicile, une domestique noire, pour faire le ménage, la cuisine et s'occuper des enfants. Toute famille blanche et bourgeoise qui se respecte se doit d'employer une de ces perles rares et aussi de posséder, à l'extérieur de la maison de préférence, les toilettes qui lui sont destinées. Parce que les bonnes noires ont beau savoir cuisiner comme personne, connaitre les secrets de la pâtisserie, faire briller l'argenterie et calmer les enfants turbulents, il n'empêche qu'elles transportent avec elles nombre de microbes et bactéries qu'elles pourraient transmettre à leurs patrons blancs en utilisant leurs toilettes, leurs couverts, leurs verres ou leurs assiettes.
Les maîtresses de maison de la bonne société n'ont aucune vergogne à utiliser et exploiter ses bonnes formées dès l'enfance à servir les blancs.
Pourtant, au milieu de tant d'intolérance, de mépris et d'injustices, une petite voix essaie de se faire entendre; c'est celle de Miss Skeeter. Tout juste de retour de l'université, la jeune femme se lasse très vite des tournois de bridge et des parties de tennis. Elle postule donc au journal local et se voit confier la rubrique des arts ménagers. N'y connaissant rien, elle se rapproche d'Abileen, la bonne des Leefolt qui va lui confier tous ses trucs et astuces de bonne ménagère. Mais Miss Skeeter en veut, plus! Son rêve, c'est d'être écrivain et c'est d'une maison d'édition new-yorkaise que va lui venir l'idée d'écrire sur les conditions de vie des bonnes noires à Jackson. Mais ces dernières, méfiantes et apeurées, ne souhaitent pas parler et Miss Skeeter va devoir se montrer persévérante et patiente pour finalement se rallier Abileen, son amie Minny et enfin de nombreuses autres. Ensemble, elles vont secrètement braver les interdits pour écrire un livre-témoignage qui va chambouler la bonne société de Jackson.


Roman à trois voix, La couleur des sentiments porte l'histoire de deux bonnes noires, Aibileen et Minny et d'une jeune fille blanche, Skeeter Phelan.
Aibileen est une femme ronde et douce qui élève des petits blancs depuis bien des années. Elle essaie de leur inculquer le respect de soi et des autres et elle s'empresse de changer de maison dès qu'elle sent que l'école, les parents, la société ont raison de ses enseignements. Elle veut éviter à tout prix de lire le mépris dans les yeux d'un enfant qu'elle a élevé comme le sien. Sa vie, ses bonheurs, ses drames, ses chagrins, elle les laisse sur le pas de la porte de ses employeurs pour n'être plus qu'une bonne obéissante qui subit en silence toutes les humiliations.
Minny est bien différente d'Aibileen! Malgré les soucis que cela lui cause, elle a bien du mal à se taire et à rester à sa place. Réputée pour être difficile, elle trouve de plus en plus difficilement un travail, surtout quand ces dames se passent le mot pour ne pas l'employer. C'est finalement chez Miss Célia, rejetée elle aussi par la bonne société, qu'elle trouvera un engagement.
Miss Skeeter, fille d'une riche famille de planteurs, est différente de ses amies. Elle a choisi de faire des études et de travailler avant même de songer au mariage. Plus libre, plus moderne, plus ouverte d'esprit, elle était très attachée à Constantine, la nounou noire qui l'a élevée pendant 22 ans pour finalement partir sans lui donner la moindre explication. Skeeter cherche la vérité et à travers ce cas personnel, c'est toute la vérité sur la vie des bonnes noires qu'elle va connaitre. Et si lever le voile sur la discrimination et le racisme doit lui coûter un fiancé ou des amies, et bien tant pis! Skeeter veut défendre ce qui est juste.
Armées de leur seul courage, ces trois là vont nous entraîner dans une histoire tendre et émouvante mais non dénué de suspense. Avec elles, on tremble, on rit, on pleure, on se révolte, on se réjouit. Et surtout, on réfléchit...à l'injustice, à la bêtise humaine. 50 ans nous séparent de cette histoire, les choses ont changé, mais pas tant que ça...
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Je vais faire simple , j'ai adoré ce livre que j'ai lu des sa sortie , bien évidemment conseillée par mon adorable libraire.
Comment dans les années 60 dans le Mississippi les noirs pouvaient vivre dans de telles conditions.
Ce livre est très touchant , on voit évidemment la ségrégation raciale et la séparation des deux couleurs ..On pourrait faire un parallèle entre le bien et le mal..;
Il y a une touche d'humour qui donne une dimension originale surtout dans le passage avec Miss Célia et Miss Hilly.
Que dire de plus , ce livre est magnifique , il aborde un sujet très dur qui a marqué toute une population et qui laisse encore des traces de nos jours.
Ce qui est judicieux ...c'est les passages à la fois bouleversants et touchants et ceux qui font rire
Chaque chapitre apporte de l'émotion et il m'a été difficile d'arrêter ce livre ...j'attendais la fin avec impatience ...
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Que dire de nouveau par rapport à toutes les critiques déjà publiées sur ce magnifique ouvrage? Tâche impossible.

Je me suis abîmé corps et âme dans ce roman dès les premières pages. Impossible de le lâcher tellement le récit à trois voix est puissant et immersif. On plonge directement dans le Mississipi des années 1960, en plein démarrage des luttes pour les droits civiques. Ce choeur (et ces coeurs) de femmes se dévoilent, révélant les ignominies derrière les magnolias en fleurs et les portraits à la "Autant en emporte le vent", le poids de l'Histoire esclavagiste des Etats du Sud et des traditions.

Ces femmes montrent un courage ahurissant, Blanche ou Noires car les risques sont là, le Klan ne semble jamais très loin et divers drames sordides émaillent le récit de sanglantes représailles à une envie de liberté. On ressent d'ailleurs de manière presque physique cette tension omniprésente.

Kathryn Stockett rend un vibrant hommage à toutes ces femmes, et à tous ces hommes qui se sont battus pour faire reconnaître leur égalité. Elle signe également une belle histoire d'amitié, difficile et toujours sur ses gardes entre Skeeter, dont le père possède une plantation de coton, et Aibileen et Minnie, les domestiques de deux de ses "amies" blanches.

L'auteur donne trois voix principales à sa chorale, chacune bien identifiée: les réflexions pleines de sagesse de Aibileen, les emportements survoltés de Minnie ou le ton souvent plein de candeur et de naïveté de Skeeter. D'autres voix se mêlent à ces trois-là, tantôt mélodieuses, tantôt discordantes ou perfides.
Les histoires de chacun apparaissent peu à peu et il est impossible de rester de marbre face à l'intolérance, face au désarroi ou aux tragédies.

Kathryn Stockett possède une écriture pleine de sensibilité et de tendresse. le roman n'a rien de manichéen avec les bons Noirs d'un côté et les méchants blancs de l'autre. Jolie prouesse pour un premier roman.
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Jackson, Mississippi, au début des années soixante. Des femmes blanches, haute bourgeoisie locale, discutent autour d'une tasse de thé, de tout et de rien, probablement du prochain comité de charité. Un thé qui fume à la bonne température servie par d'exemplaires bonnes, noires. La ségrégation raciale continue à vivre de beaux jours encore à cette époque dans ce coin de l'Amérique, si bien qu'il est de mode de construire des toilettes au fond du jardin pour que ces bonnes puissent se soulager. Tu comprends, c'est mieux pour elle, avoir des chiottes rien qu'à elles. Tu comprends, en plus, elles ne pourront pas transmettre de maladie en s'asseyant du coup sur les toilettes des dames blanches.

D'ailleurs, elles ne boivent pas que tu thé, lors de leurs réunions tupperware et parties de cartes. Il faut bien aider à passer l'ennui d'une telle vie, en plus de vérifier que l'argenterie ne porte pas de trace, et surtout qu'il ne manque pas une petite cuillère qui se serait malencontreusement envolée par je ne sais quelle magie « noire ». Bref la vie n'est pas de tout repos pour ces dames blanches. Et que dire de ces « dames » noires qui élèvent les gosses des blanches jusqu'au jour ou ces derniers les appellent « maman » ou veuillent aller sur le pot des noires…

Au sein de ces dames blanches, Miss Skeeter, fille d'un grand propriétaire terrien, à la lumière des champs de coton en fleur, se sent différente. de retour dans son pays, où elle ne semble plus s'y reconnaitre, elle souffle le doux projet de devenir écrivaine. Mais pour cela, il faut dénicher le sujet qui reflétera sa personnalité, son envie, sa foi : « les bonnes noires ». Avec la vieille Aibileen et l'insolente Minny, elle va recueillir leurs témoignages, dans la discrétion, dans la peur, dans la chaleur de la nuit.

Oh que j'ai aimé ce roman. J'avais cette musique noire qui me trottait dans la tête, j'avais cette émotion, cette rage et cette impuissance. Jusqu'au bout, je me demandais, j'espérais que le roman allait se faire, pour faire bouger les choses. Ce sont des petits actes comme ça, qui parfois font avancer les droits, la vie. Les pages se tournent et j'ai pris part ainsi à cette vie, à ces vies, des rencontres émouvantes et attachantes, entre la sueur et les odeurs de pins, là où se cuisinent les meilleurs tartes du Mississippi. D'ailleurs, tu reprendras bien une part de tarte au chocolat ?
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Comment ne pas aimer ce livre ? C'est impossible.


Kathryn Stockett explique à la fin du roman combien elle avait peur d'écrire ce livre.
« J'ai eu très peur, dit-elle, à maintes reprises, d'outrepasser une terrible limite quand j'écrivais en prenant la vois d'une Noire. Je craignais d'échouer à décrire une relation qui avait si fortement influencé ma propre vie, une relation faite de tant d'amour mais si souvent réduite à de grossiers stéréotypes dans l'histoire et la littérature américaine. »


Quand on est Alex Huxley, on peut écrire sans peur et brillamment l'histoire de sa famille afro-américaine réduite à l'esclavage. Sans peur des préjugés. Juste pour rétablir la vérité.

Quand on est née à Atlanta dans une famille sudiste au début du 20ème siècle, comme Margaret Mitchell, on peut encore écrire librement, sans peur des retombées, l'histoire d'une famille de planteurs et d'esclavagistes.

Pour Kathryn Stockett la démarche s'avérait plus compliquée. Comment écrire au 21ème siècle quand on est issu d'une famille de Blancs du Mississippi sur la vie de ces domestiques noires conditionnée par les lois ségrégationnistes sans pousser les traits à l'extrême, sans faire preuve de manichéisme. Kathryn Stockett s'en est admirablement bien sortie. Sans doute parce qu'elle a laissé parler son cœur.


Quelque soit le point de vue, raconter son histoire ou celle de ses ancêtres est une démarche louable, basée sur l'authenticité et forcément le don de soi. Bien sûr, comme dans toute fiction, on invente, on enjolive, on exagère les traits et les faits mais l'essence même du roman se trouve bien dans la propre histoire de l'auteur, dans son propre ressenti.
C'est à cela, à mon sens, qu'on peut estimer un « bon » écrivain. Lorsque ce dernier écrit avec ses tripes, lorsqu'il ne triche pas avec ses sentiments. D'ailleurs, la traduction française de « The Help », titre original qui veut dire « Les bonnes » ne s'y est pas trompé en choisissant ce titre : «  La couleur des sentiments »
Je trouve ce titre très approprié. Non pas qu'on nage dans le sentimentalisme ; bien au contraire, ici tous les sentiments contradictoires de la nature humaine sont abordés et savamment dosés.
L'extraordinaire beauté de l'amour existant entre Aibileen, la nounou et la petite Mae Mobley, le mépris condescendant des bourgeoises blanches envers leurs domestiques de couleur, la colère rentrée d'Aibileen, l'insolence de Minny, la honte, l'amitié, la vraie, celle qui accepte tout, et puis l'autre amitié, plus hypocrite, basée sur les convenances et les qu'en-dira-t-on, la violence du mari de Minny, la patience de celui de Célia, les joies et peines de Skeeter, son courage et surtout celui de toutes ces domestiques noires venues témoigner de leurs conditions de travail malgré l'angoisse de la répression de leurs employeurs.
Oui, c'est surtout le mot « courage » qui porte ce roman.
Il en faut du courage pour dénoncer ceux qui détiennent l'autorité, pour dénoncer des mentalités établies sur les traditions, pour dénoncer des habitudes ancrées et jamais remises en question, pour dénoncer des prérogatives.


Du courage, il en a sans doute fallu à l'auteure pour écrire ce roman. Pour dépasser la peur d'être mal comprise par les siens, d'être mal jugée par ses contemporains parce qu'elle osait exposer ce que fut la ségrégation raciale, parce qu'elle osait -pardonnez moi l'expression mais ceux qui ont lu le livre comprendront aisément pourquoi je dis cela- remuer la merde.
Courage récompensé car ce livre a tout le succès mérité !
Et, on espère bien qu'elle en sortira bientôt un deuxième de la même veine !
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Ce livre nous fait découvrir les rapports entre les bonnes noires et leurs patrons blancs dans le sud des Etats-Unis, au début des années 60. Ce n'est pas seulement un livre sur le racisme, on y parle aussi de la conditions des femmes à l'époque, de l'écriture, l'hypocrisie de la société, et aussi d'une belle histoire d'amitié. Les personnages sont très bien décrites, vivantes et attachantes, car se sont surtout des femmes dont il s'agit ici, les hommes étant bien fades. Les narratrices se succèdent alternativement, tantôt Skeeter, jeune blanche tout juste diplômée, qui se sent différente de ses amies conformistes, tantôt Aibileen ou Minnie, les bonnes noires aux personnalités si différentes. Je me suis attachée à ces femmes courageuses, et leur improbable amitié. Bien écrit, c'est un livre agréable à lire et qui pose des questions. J'ai beaucoup aimé.
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Je crois sincèrement , qu'aucun livre n'a jamais eu un titre aussi approprié que celui-ci; du moins dans tous ceux que j'ai pu lire. Je suis passée par toutes les couleurs de l'arc en ciel : tellement ce bouquin a su me procurer des sentiments différents : la honte, le respect, l'amour, la haine, le courage, la peur, le respect, l'indignation.... dans tous les cas je ne saurais jamais en faire une liste exhaustive.
J'ai pleuré , j'ai rit et j'ai même eu la chaire de poule !!!
A travers cette histoire j'ai vécu les 3 vies des 3 personnages principaux.

L'auteure a réussi un coup de maître !! Je n'ai qu'un regret c'est de ne pas avoir lu ce livre plus tôt. je crois même qu'il pourrait m'accompagner sur une île déserte !!!!
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La couleur des sentiments

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