AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782749935539
538 pages
Michel Lafon (18/10/2018)
4.03/5   47 notes
Résumé :
À partir de pages inédites retrouvées dans les dossiers du célèbre créateur de Dracula, son arrière-petit-neveu, Dacre Stoker, a coécrit avec J. D. Barker, auteur de littérature fantastique, ce roman fascinant qui dévoile les véritables origines de Dracula, mais aussi celles de Bram Stoker. 1868. Bram Stoker, vingt et un ans, est reclus dans une tour, confronté à un mal indescriptible. Armé d'un crucifix, d'eau bénite et d'un fusil, il prie pour survivre à cette nui... >Voir plus
Que lire après Dracula : Les originesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
4,03

sur 47 notes
5
8 avis
4
5 avis
3
7 avis
2
0 avis
1
0 avis
A partir des notes de Bram Stoker, le célèbre auteur du célèbre Dracula, son arrière petit-neveu, aidé d'un spécialiste de la littérature fantastique , se propose de nous restituer les prémisses du roman, dont les 102 premiers pages avaient été récusées par l'éditeur.

Je reviendrai sur le roman après avoir évoqué l'ouvrage initial, le Dracula de Bram Stoker, oeuvre mythique, construite sous forme d'échanges épistolaires, et qui rapporte l'enquête obstinée d'un professeur de ce que l'on appellerait de nos jours neurosciences, passionné également d'explorations de phénomènes paranormaux. Sur les traces d'un être malfaisant, aidée de leurs victimes, Jonathan Harker et sa fiancée, l'équipe va se confronter au comte Dracul, qui , non content de vider ses proies de leur sang, répand l'aberration comme une épidémie.
Ce roman là est passionnant, et transmet l'angoisse à travers celle éprouvée par les personnages. Quelques scènes montrent le monstre en action, mais la terreur est presque plus prégnante quand il est proche mais non visible.

Dans le roman de Drace Stoker, le ton est beaucoup plus direct, customisée à la sauce des films d'horreur contemporain : ça grouille, ça suinte, ça pue. Les larves de tout acabit accompagnent les cadavres. C'est un premier écueil.

Quant à l'articulation avec le roman du grand-oncle, elle est peu claire. le seul personnage commun est celui de la comtesse citée rapidement dans les premières pages du Dracula original. Et le personnage principal est Bram Stoker lui-même , qui nous conte son enfance par l'intermédiaire d'un journal. On est également informé de l'évolution des événements par la correspondance d'autres personnages, un peu comme dans le roman original.
L'histoire est construite sur la recherche de celle qui fut la nourrice de Bram, et qui le sauva d'une mort quasi-certaine en utilisant un remède très personnel et non homologué par la faculté de médecine. Curieusement, même si c'est vaguement expliqué , le jeune Bram ne contracte pas la malédiction.

L'histoire est agitée, les déplacements nombreux entre l'Irlande et la Transsylvanie, et le tout un peu confus.

Cela reste une lecture intéressante, mais n'apporte rien à l'ouvrage princeps, relu à cette occasion, que je préfère tant sur le fonds que sur la forme.

Merci à Babelio et aux éditions Michel Lafon pour leur confiance

Lien : https://kittylamouette.blogs..
Commenter  J’apprécie          480
Après avoir commis une suite au légendaire Dracula, Dacre Stocker s'associe cette fois-ci à J.D. Barker pour écrire un préquel. La première de couverture annonce que ce nouveau roman est inspiré des notes originales laissées par Bram Stocker.

Lecteur, te voilà prêt à débourser quelques écus, pour une bonne raison, promis juré...

Notons au passage le travail réalisé par l'éditeur. Certes, nous sommes loin des oeuvres d'art de Bragelonne, mais il y un petit quelques chose ici avec une couverture et une mise en page confortable, fruit d'un travail de qualité. Des cartes nous son proposées… dommage qu'elles ne servent pas vraiment dès que les personnages quittent Dublin.

Le roman est assez conséquent puisqu'il ne faudra pas moins de 550 pages pour arriver au bout de cette lecture qui n'est pas des plus faciles. La première partie est sans doute la plus longue et la moins intéressante. Nous découvrons un Bram Stocker jeune, encore malade, et qui doit sa survie à une nourrice dont le comportement éveille bien vite des soupçons. Si le lecteur voit rapidement où les auteurs veulent en venir, il faudra du temps pour que l'intrigue atteigne son rythme de croisière au risque d'en décourager plus d'un en cours de route.

Pour ne rien arranger, le court principal de récit est entrecoupé par des séquences contemporaines… pour le moins inquiétantes, nous montrant un Bram adulte devant faire face à une créature issue d'un autre monde. Les passages consacrés au passé sont relatés en style indirect avant de passer à une narration omnisciente bien moins immersive. le passage de l'un à l'autre permet de créer une frustration qui invitera à lire encore un chapitre, puis encore un autre. Ces passages n'apportent rien à l'ensemble de l'intrigue sinon à justifier du caractère véridique des écrits de Bram. Car oui, les auteurs tentent de donner du crédit aux écrits et de les ancrer dans la réalité. Pourquoi pas ?

La deuxième partie puis la troisième sont bien plus passionnantes. Les enfants sont devenus des adultes et ceux-ci vont partir à la chasse aux créatures. Leur chemin va forcément croiser celui d'un certain Comte des Carpates… L'intrigue dévoile alors tout son potentiel et fera de fréquentes références à l'oeuvre originale.

Comme son illustre modèle, le succès tient ici à un personnage : Arminus Vambéry, sorte de préfigurateur de van Helsing. Les personnages vont également voir du paysage, ce qui est particulièrement plaisant. Voici une lecture tout indiquée pour un voyage en Irlande…

Sans en révéler plus que nécessaire l'histoire est intéressante, prenante mais elle n'est pas vraiment des plus originales. Les lecteurs aguerris verront bien vite où les auteurs veulent les amener et c'est sans réelle surprise que le dénouement dénouera ses fils. le chemin reste malgré tout agréable. La narration et les personnages y sont pour beaucoup. le style, qui emprunte également au thriller, y est assurément pour quelque chose.

Bien qu'il ne s'agisse ni d'une lecture incontournable, ni d'une référence absolue, ce roman reste sympathique surtout si la lecture est accompagnée par la bande son de l'adaptation en film (la version de Coppola).
Commenter  J’apprécie          160
Dublin, au milieu du XIXè siècle.
Le petit Bram Stoker est un enfant fragile qui passe ses journées alité dans la maison de ses parents. Mais Ellen Crone, son étrange nourrice va s'occuper de lui à sa façon et lui faire retrouver la santé d'une façon pour le moins mystérieuse. Puis, alors qu'une série de morts inexplicables secoue la région, Nanny Ellen disparaît subitement. Devenus de jeunes adultes, Bram et sa soeur Matilda voient réapparaître leur ancienne nourrice entraînant avec elle un enchaînement d'évènements plus terrifiants les uns que les autres. Des évènements qui inspireront à Bram, des années plus tard, l'un des plus grands romans de la littérature fantastique: Dracula.
Ce roman, co-écrit par Dacre Stoker ( arrière petit-neveu de Bram Stoker) et l'auteur de littérature fantastique J.D. Barker , s'inspire directement de notes laissées par l'auteur de "Dracula". Car quand Bram Stoker a présenté son manuscrit pour la première fois à son éditeur en le présentant comme une histoire absolument authentique, celui-ci, redoutant une réaction négative du public ( on est alors en pleine affaire Jack l'éventreur...à laquelle d'ailleurs Stoker ne serait pas tout à fait étranger selon certains historiens!), le somme de le remanier et surtout de proposer une FICTION. Quelque temps plus tard, Stoker lui ramène son roman remanié et surtout allégé d'une centaine de pages auparavant situées au début. Que contenaient ces 102 pages disparues? A l'aide de notes de Stoker et de différentes éditions étrangères du livre, les deux auteurs ont bâti cette prequel censée combler au moins partiellement ce manque. Quand on est fan de Dracula comme je le suis, on se réjouit à l'avance de se plonger dans ce pavé qui promet de faire revivre (ah ah) l'univers du célèbre Comte tout en apportant, de plus, des éléments inédits au mythe. Mais il faut bien avouer que cette lecture laisse un sentiment mitigé. Il est évident que je ne m'attendais pas à ce que l'original soit dépassé mais tout de même. Alors que "Dracula" faisait naître l'angoisse avec une économie de moyens admirable et un style raffiné, "Dracula les origines" afflige régulièrement par son écriture qu'on qualifiera (au mieux) de passe-partout, ses dialogues régulièrement navrants ("-Vous estimez donc que ce loup serait Ellen? " en déduisit Thornley. "-J'ai de bonnes raisons de le croire, en effet" ) et ses nombreuses scènes grand-guignolesques involontairement risibles ( "Soudain, la terre bouillonnante est remuée et des serpents surgissent à la surface, des milliers de serpents, de toutes les couleurs et de toutes les tailles" Mazette!) qui ne sont pas sans rappeler les pires moments d'un Stephen King. Autant dire que l'on se sent très loin du Dracula cher à notre coeur et si l'on ajoute à cela quelques invraisemblances ( je sais bien qu'on est dans le fantastique mais il ne faut pas pousser non plus!) et de nombreuses longueurs inutiles où l'on sent très bien que les auteurs tirent à la ligne, l'envie d'abandonner ma lecture m'a plus d'une fois titillé. Mais une fois digérées ces déceptions , j'ai quand même réussi à m'intéresser au roman, surtout dans sa deuxième partie plus rythmée et (un peu) plus sobre. Il faut juste (paradoxalement) oublier le chef d'oeuvre de Stoker et prendre ce "Dracula les origines" pour un roman fantastique de série pas déplaisant, un peu tête de gondole mais honnête, avec sa dose minimale de sang et de frissons bon marché.
Le plus passionnant est quand même le cahier se trouvant en fin d'ouvrage où les deux auteurs évoquent la conception de cette prequel et livrent des infos précieuses sur la vie et l'oeuvre de Bram Stoker.
Je suppose que les amateurs de fantastique pas trop difficiles passeront néanmoins un bon moment de lecture mais pour les admirateurs du Dracula de Stoker, ce "Dracula les origines" est plutôt une curiosité. Ce qui n'est pas si mal après tout.
(Merci à Babelio et Masse Critique)
Commenter  J’apprécie          71
Ce roman de 538 pages pesait lourd, mais pas seulement de manière physique… Il m'a été difficile de véritablement plonger dedans, au début. le livre est divisé en trois parties, et je dois avouer que la première ne me tenait absolument pas en haleine. Environ 120 pages la composaient, sur tout le reste, mais j'ai vraiment eu du mal à rentrer dedans. En revanche, dès la première partie passée, je n'ai plus réussi à lâcher cette histoire. Prenante comme jamais, elle me gardait éveillée, me forçait à tourner les pages sans que je ne puisse le contrôler. J'ai juste été embêtée par le poids de l'ouvrage, parce que de manière physique, il reste un parpaing autant dans la taille que dans le poids.

On y décèle une atmosphère lugubre, chargée d'incertitude. Notamment au commencement de l'histoire, lorsque l'on découvre peu à peu le personnage d'Ellen Crone en surface, sa vie auprès de Bram, Matilda, Thornley, etc… Mais, également par la suite. Même si le lecteur se doute que l'histoire parle de vampires, ce terme est très peu utilisé, pour accentuer le réalisme poussé qui découle de cet écrit. Pas une fois, on se dit que ce qui se passe est illogique, incohérent, que ça ne pourrait pas nous arriver à nous. Au fil des pages, Dacre Stoker et J.D. Barker parviennent sans mal à nous insérer dans leur intrigue, aux côtés de personnages et d'événements surnaturels nuancés. La plupart du récit se déroule la nuit, et quand cela se passe en journée, la météo ne joue pas en la faveur des différents protagonistes (ciel caché, pluies…). On peut dire sans mal qu'il y a une véritable irruption du surnaturel dans la réalité. Il s'agit là d'un véritable roman fantastique, agrémenté de scènes horrifiques. J'ai plus qu'adoré l'ambiance glaçante, laquelle ne cesse d'accroître à mesure que les pages se tournent. Certaines scènes m'ont happée, d'autres plutôt ennuyée, mais je restais globalement accrochée à l'histoire, désireuse de connaître la suite, mais surtout la fin. Comment les auteurs comptaient mettre un terme à tout ça ? Cette question taraudait mon esprit tout le long de la lecture. J'ai également trouvé intéressant de rebondir de lieux sinistres à lieux lugubres, sans aucune once de répit. Entre les cimetières, les morgues, les châteaux abandonnés, nous sommes servis ! Comme je le disais plus haut, il s'agit ni plus ni moins d'un véritable roman de fantastique. Et, même si je n'ai pas lu Dracula de Bram Stoker, je trouve que cet ouvrage-ci rend hommage à l'auteur et à sa création. En nous ancrant dans le réel, il nous fait passer le message initial, qui devait être répété et compris : les monstres existent. Des frissons, de l'horreur, du sadisme et une étincelle d'espoir. Mélangez le tout, saupoudrez d'amertume, levez la tension pour la faire monter crescendo. Vous obtiendrez un petit chef d'oeuvre tel que celui-ci.

Au niveau de l'écriture, on sent une certaine homogénéité, je ne serais pas étonnée que J.D. Barker ait tout écrit, accompagné des idées et de l'oeil neuf de son binôme, Dacre Stoker. Parfois fluide, parfois moins lisible, l'écriture reste néanmoins très intéressante à découvrir, truffée de descriptions approfondies pour les lieux, la psychologie des personnages, les actions, les émotions… Leurs tournures nous permettent d'entrer dans l'histoire, alternant entre la vue du spectateur et une immersion complète dans le récit. le problème, le seul problème, c'est qu'il est difficile de se remettre dans le livre lorsqu'on l'a arrêté. Il faut toujours une bonne vingtaine de pages pour entrer à nouveau dans l'histoire, s'imprégner du style et laisser l'atmosphère inquiétante nous gagner. Différentes ellipses nous permettent de rebondir entre le passé et le présent, mais également à travers les différents points de vue, ce qui nous font voir plusieurs pans de l'histoire. Parfois, elles nous perdent un peu, surtout si on doit interrompre la lecture en plein milieu. Au début, on ne connaît pas tout, on ne fait que suivre un assemblement de pièces, jusqu'à la formation de la conclusion, le puzzle final qui explique vraiment tout. Cette approche, vraiment intéressante, s'avère utile pour nous permettre de plonger dans l'histoire, en suivant les journaux intimes, les lettres écrites par les différents protagonistes… Ces documents amènent beaucoup de phrases interrogatives et exclamatives, chacune dans un style particulier propre à la personne qui les a rédigés. C'est très intrigant, on finit même par se demander : ces lettres et ces journaux sont-ils vraiment réels ? Dans tous les cas, ils modalisent notre certitude, rendent le récit authentique. En dehors de tout ça, nous retrouvons également les champs lexicaux de la peur, de l'angoisse, de tout ce qui s'ensuit, et je trouve que cette présence ajoute quelque chose à l'histoire, une touche horrifique non négligeable. Celle qui permet de rester accroché au récit. Même si le style d'écriture peut paraître lourd à certains moments, on ne peut que se sentir subjugué par la faculté qu'ont les auteurs à rester mystérieux sur la nature du vampire, sur au moins plus de la moitié du roman, tout en rendant cela logique et cohérent.

Au niveau des personnages, je ne vais pas m'étaler, au risque d'allonger ma chronique, déjà conséquente. Mais, je peux vous dire sans hésiter que j'ai adoré le personnage de Thornley, le frère de Bram et Matilda, sans vraiment savoir pourquoi. Il est vraiment adorable, au fond, tout en étant intelligent, et si… humain. Il a des réactions totalement cohérentes, des remarques pertinentes et il est très utile. À côté, il ressent des émotions diverses, effectue des gestes maîtrisés et laisse s'échapper des paroles impulsives, le tout en restant fidèle à lui-même. Bref, un personnage secondaire qui met la pierre à l'édifice, tantôt discret, tantôt bel et bien là. J'ai également apprécié Matilda, même si elle faisait parfois trop sa précieuse, mais à l'époque, c'était comme ça. Certaines de ses idées étaient géniales, mais elle ne les assumait pas toujours entièrement. Néanmoins, elle reste gentille, prête à tout pour sa famille, et c'est ce que j'ai apprécié chez elle ! Mon personnage préféré du roman reste Ellen Crone, mais je ne peux pas vraiment expliquer pourquoi, au risque de spoiler toute l'intrigue. Dans tous les cas, sachez seulement que j'ai été très touchée par son personnage. de manière globale, les autres intervenants sont aussi attachants, comme Bram et Vambéry, même si j'ai eu un peu de mal avec ce dernier !

Et tous ces fils tordus, aussi mystérieux qu'angoissants, nous mènent au final de ce récit. Un final assez… spécial, étrange, accentuant le mystère qui plane sur le mythe de Dracula. Mais qui correspond totalement à l'histoire, au style des auteurs, au message qu'ils souhaitent faire passer. Personnellement, j'ai trouvé cette fin satisfaisante, mais surtout pertinente. le livre ne pouvait pas se finir autrement… L'épilogue, quant à lui, nous apportent des informations supplémentaires sur les personnages, comme s'il s'agissait d'une histoire vraie. À nouveau, une explosion d'incertitudes nous happe. Et, comme depuis le début du roman, on se demande : est-ce réel ?

Grosso modo, Dracula : Les Origines évoque avec dextérité une partie de l'histoire de ce charmant Dracula, en nous plongeant dans une autre histoire, celle du Dracul, mais pas que… Lent à démarrer, le roman finit par accrocher, subjuguer, sans relâcher sa poigne, jusqu'à ce que l'on s'écroule à la dernière page. Une intrigue bien ficelée et chargée de caractéristiques du courant fantastique, des personnages intéressants, ainsi qu'un final entièrement logique. Tous les aspects du surnaturel et de l'horreur fusionnent ici pour former une histoire originale, faisant hommage au grand Bram Stoker.
Lien : http://papillonvoyageurblogl..
Commenter  J’apprécie          10
Dans cette critique je vais faire beaucoup de comparaison avec Dracula de Bram Stoker et Dracula l'immortel de Dacre Stoker et Ian Holt.

Avant de débuter ma lecture, j'avais encore en tête l'autre oeuvre de Dacre Stoker (Dracula l'immortel) et qui est censé être une suite de l'oeuvre de son grand oncle, Bram Stoker. Pour ceux que ça intéresse, je l'ai trouvé vraiment mauvais (et il faut y aller pour que je trouve un roman pas bon), la fin de cette suite était pour moi un immense doigt d'honneur de ce qu'avait pensé Bram Stoker pour une suite et je ne peux pas m'empêcher de me dire que ce roman était écrit pour se faire de l'argent sur le dos de l'ancêtre. Passons... Mais du coup j'étais pas super emballé par cette nouvelle lecture...
Et pourtant, ça passe ! Ça passe mieux que Dracula l'immortel, en tout cas.

Ici donc, on est sur une "préquelle" du Dracula original, ce dernier étant amputé d'une centaine de pages par l'éditeur de l'époque. On a donc la volonté de rendre hommage au récit original que devait être l'oeuvre de Bram Stoker. L'invité de Dracula étant ce que l'on a de plus proche de cette centaine de pages. Il faut aussi savoir que, dedans, Bram Stoker expliquait que les événements racontés dans Dracula était des faits réels que certains de ses proches avaient vécu. D'où, j'imagine, la volonté de faire une biographie fictive de Bram Stoker.

Le récit est divisé en trois partie. La première est l'enfance de Bram Stoker, dans la maison familiale, enfant très malade et qui sera soigné par sa mystérieuse nanny Ellen Crone qui disparaîtra dans explication. La seconde, Bram Stoker est devenu adulte et est entraîné par sa soeur, Matilda et avec son frère Thornley, sur les traces de cette jeune femme. Ces deux parties sont entrecoupées par des scènes se passant dans le présent où Bram Stoker est dans une situation pas très enviable. Enfin la dernière partie rattache le récit à ces fameux passages dans le présent et conclu l'histoire.

Tout d'abord, j'ai trouvé l'écriture beaucoup plus sympa que celle de Dracula l'immortel, me faisant penser que que c'est surtout J. D. Barker qui s'est attelé à la tâche. La forme du récit est très classique, les passages se passant au présent étant là pour nous inciter à tourner les pages. J'ai personnellement trouvé ces passages assez désagréable. Ils me coupaient du récit et j'avais envie de les passer très vite. le récit est un classique mélange de fiction et de faits biographiques comme on peut en trouver dans des thriller de ce genre. L'histoire reprend la forme du Dracula original avec différents points de vue à travers les journaux ou les lettres des protagonistes. Si cette construction est sympa, elle a beaucoup moins d'impact que dans le roman de Bram Stoker.

Les personnages sont beaucoup moins désagréable que dans Dracula l'immortel, notamment Bram Stoker qui est présent dans les deux et que je trouvais chiant à mourir et cupide dans l'autre roman. Cependant tous les personnages sont de ce roman sont plus ou moins des copié collé des personnages de Dracula. Bram étant Jonathan, Matilda est Mina, Vambéry est van Helsing, etc... Mais vu ce que j'ai dis précédemment, je pense que c'est fait exprès. le personnage d'Ellen Crone est peut être la seule a ne pas avoir son équivalent, même si son passé qu'on découvre me rappelle vraiment quelque chose que j'ai déjà lu, peut être justement dans Dracula l' Immortel. Mais je ne suis pas vraiment sûr. Et notre cher Comte, qui était tellement ridicule dans Dracula l'immortel, reprend enfin sa place de Prince du Mal, où sa présence est à elle seule une menace. Même si je comprends pas bien ses motivations et son comportement à la fin du roman.

Globalement, j'ai trouvé le livre sympa. Il y a des défauts, des facilités d'écriture et des points dans le récit que je ne trouve pas très clair, notamment cette aura d'immunité qu'a Bram Stoker que je ne comprend pas bien. Mais j'ai quand même passé un bon moment (bien meilleur que dans cette suite affreuse).
Commenter  J’apprécie          30

Citations et extraits (2) Ajouter une citation
L'existence de l'enfer n'est pas une simple invention des théologiens ; il est ici même, sur Terre.
J'ai personnellement approché sa frontière et vu les démons en action.
Commenter  J’apprécie          10
Nos peurs les plus intenses sont parfois celles que nous conservons au plus près de notre cœur, murmura-t-elle. Tu n'as jamais cessé d'y croire, tu as seulement cessé de t'avouer que tu y croyais.
Commenter  J’apprécie          00

Les plus populaires : Imaginaire Voir plus
Livres les plus populaires de la semaine Voir plus


Lecteurs (159) Voir plus



Quiz Voir plus

Vous avez dit vampires ?

Qui a écrit "Dracula" ?

Oscar Wilde
Bram Stoker
Arthur Conan Doyle
Mary Selley

15 questions
2055 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantastique , vampiresCréer un quiz sur ce livre

{* *}