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EAN : 9782265030411
Fleuve Editions (02/03/1991)
2.3/5   5 notes
Résumé :
BILLEVISEE : Parole vide de sens, idée creuse. V. BALIVERNE, SORNETTE, SOTTISE.
CALEMBREDAINE : Propos extravagant et vain ; plaisanterie cocasse. V. BOURDE, SORNETTE, SOTTISE.
Et, à partir de là, tout est possible...
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ca pourrait constituer un sujet d'examen.
Humour et SF vous avez 4 heures !

Le lecteur de SF grisonnant que je suis pense immédiatement à Fredric Brown, réflex pavlovien sans doute car ce que je connais de lui ne m'avait pas décroché la mâchoire. Il est si systématiquement cité lorsqu'on aborde le sujet que j'ai fini par l'enregistrer à l'insu de mon plein gré comme disait le cycliste.

Les allergiques à la SF lui reprochent souvent son austérité, il font d'ailleurs là preuve de leur ignorance car, si je n'ai pas d'exemple d'un roman SF désopilant de bout en bout, de nombreux auteurs allègent leurs intrigues de traits d'esprit, noirs ou grivois, burlesques ou grinçants et avec plus ou moins de réussite il faut bien le reconnaitre.

Avec son titre "Billevesées et Calembredaines" Christopher Stork annoncent la couleur, il tentent le grand saut. Je précise que les énormités grammaticales qui précèdent sont volontaires (pour une fois), elles signifient discrètement aux initiés que, moi aussi, je sais que deux auteurs belges se cachent derrière ce pseudonyme, hé hé.

Bien, bien tu en sais des choses mon bon Rotsen, et ça donne quoi ce tripatouillage belge à quatre mains?
Ca donne un délire érotico-entomologique qui m'a honnêtement distrait le temps d'un aller-retour Nation/ Porte Dauphine. Je ne me suis pas explosé les mandibules mais j'ai souri à une ou deux reprises, ce à quoi Bernard Werber n'était pas parvenu avec son premier best-seller. Ce n'était pas son but, je le sais pertinemment mais il m'a déçu. J'aime bien l'asticoter et je gage que cela ne nuit guère à ses ventes.

Bon avec ces indices si astucieusement insérés on aura compris j'espère qu'il est question de fourmis et un peu de gaudriole dans ce court roman belge.
L'humour, tantôt potache, tantôts scabreux est directement en prises avec les années 80, de nombreuses références à l'actualité et aux émissions de TV de l'époque feront flop auprès d'un lecteur de 20 ans.

Il me coute de l'écrire car j'affectionne généralement l'humour belge, mais ici on pourra passer son chemin.
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Comme souvent chez Stork, le personnage principal de ce livre est un écrivain de SF. Mais là, l'auteur va plus loin puisqu'il prénomme son héros de papier… Christopher Stork ! Celui-ci se préparait un café lorsque sa machine à écrire (surnommée Gertrude) a écrit toute seule sur une page blanche le titre « Billevesées et Calembredaines ». Notre héros entend alors deux voix dans ses oreilles. Dans la gauche, c'est Billevesées et dans la droite, Calembredaines. Il s'agit de deux extraterrestres venus de Zigh (?) défendre le sort des insectes de notre planète et révéler aux humains, les greuarks (??), les pouvoirs psy qui sommeillent en eux. Et voilà notre écrivain réduit à la taille d'un insecte, installé sur une touche de sa machine à écrire en pleine discussion philosophico-existentielle avec Billevesées et Calembredaines matérialisés en fourmis. Il entraîne sa jolie compagne (strip-teaseuse) et son psy dans une aventure délirante et coquine (coït en apesanteur etc.). Les pages s'accumulent à côté de la machine à écrire. Tout ce qu'elles racontent se réalise... La visite d'une fourmilière en compagnie de nos héros, des terriens piqués par les fourmis afin d'établir un contact télépathique, une guerre apocalyptique entre insectes et humains..., c'est du Stork pur jus. On retrouve les thèmes récurrents chez l'auteur : la matérialisation des fantasmes, faites l'amour pas la guerre ainsi que ses digressions parfois amusantes.

Une fois de plus, je ne sais pas ce qu'ont consommé nos deux auteurs belges (Christopher Stork est un pseudonyme) en écrivant ce roman mais ça devait être puissant. le grotesque côtoie le mauvais goût (des fourmis transformées en spéléologues pour un rapport sexuel inédit avec une humaine…). Seuls quelques passages réellement comiques sauvent ce livre du néant. le titre résume tout.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Une seconde passe. C’est long, une seconde, quand on sait, d’après la 13ème Conférence générale des Poids et Mesures, 1967, qu’elle représente la durée de 9 192 631 770 périodes de la radiation correspondant à la transition entre les deux niveaux hyperfins de l’état fondamental de l’atome de césium 133. Penser qu’il y en a, comme ça, 3600 par heure !
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