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Gilles Vaugeois (Traducteur)
EAN : 9782207249109
288 pages
Denoël (15/11/2000)
3.7/5   78 notes
Résumé :
Marilyn Manson, la rock star par qui le scandale arrive, l'extraterrestre décrié, proscrit par une légion de politiciens, de prêtres et de parents enragés, expose dans toute sa crudité l'hallucinant parcours qui l'a mené d'une enfance écrasée par la crainte de Dieu à la lumière glacée de la gloire.
Un grand-père travesti, un voisin amateur de petits garçons, un guérisseur versé dans la manipulation mentale, une institutrice traquant les messages sataniques da... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Moi, Ma Vie, Mon Oeuvre... ou encore Me, I and Myself. Mais certainement pas les Mémoires de l'Enfer.
Quel enfer d'abord ? Brian Warner ? L'enfer de la Société ?
À part le fait d'avoir hérité d'une identité pur jus américain, je ne vois pas. Non pas que je lui cherche un enfer à nous conter, je fais juste référence à la traduction validée par ses soins, dont le titre américain me parle davantage "The Long Hard Road Out Of Hell"
Ne l'aurait-il pas écrit à 33 ans comme symbole ? Possible, j'ai oublié.

J'ai lu ce livre il y a plus de 10 ans. Aujourd'hui, j'ai parcouru quelques pages car impossible de me souvenir de mon ressenti en détails. C'est plutôt mauvais signe.

Brian Warner, bambin blond aux tâches de rousseur, est né dans une famille américaine classique. Avec un père absent, une mère protectrice. Des grands parents qui semblent assumer un rôle de nourrice.
Honteux ? de quoi ? de ne pas avoir été violé pour exprimer son désarroi et ses souffrances ?
Mais grand bien lui fasse au garçon, de ne pas avoir été choqué au point de ne jamais se remettre sur une voie sociale et intime.

Alors quoi ? Il s'invente des histoires pour noircir le tableau ? C'est gros comme le nez au milieu de la figure. Je lui accorde très peu de crédits.
Du coup c'est Papy qui prend. En partie. Peut-être que Papy Jack était un pervers pépère qui se tirait la nouille dans la cave. Possible. Brian Warner en rajoute et fait de lui un être gluant et puant.
Je la fais courte. La mise en scène est longue. Brian Warner n'a pas l'esprit synthétique. C'est assez ennuyeux et crasse.

Et puis pour l'adolescence, je comprends encore qu'un jeune de moins de 15 ans ait peu de respect pour les filles, mais là c'est l'homme qui s'exprime ! C'est d'un mauvais goût.
Rien d'anormal non plus pour un ado d'éjaculer avant une pénétration. le sexe fait sa maturité au fil du temps. Rares sont ceux qui peuvent s'enorgueillir d'une première fois glorieuse. Même tard.
Alors c'est sûr que pour une icône dite du sexe, qui se proclame God Fucker, ça pollue un peu le mythe !
Tout God Fucker qu'il souhaite être, il est avant tout un être humain, avant même d'être un homme.

Ensuite, l'artiste nous propose quelques-unes de ses nouvelles écrites bien avant Marilyn Manson. C'est généreux. Certes, mais c'est mauvais. Ça se veut trash mais c'est juste poisseux, immonde et/ou super chiant. Necrophilie, une mère digne de Kathy Bates dans Misery et j'en passe...
Il a tenté une édition pour un magazine de SF. On l'a gentiment remercié, d'autant que ce n'est certainement pas fantastique ! Depuis il ne les a pas publiées. Peut-être s'est-il rendu compte de la mauvaise qualité.

J'en retiens quoi de positif finalement ?
Car MM je le suis depuis de nombreuses années. En tous les cas je l'écoute malgré le temps qui passe. Car sa voix rocailleuse et ses murmures outre-tombe m'ennivrent. Il fait partie de ses personnes qui font de l'art une matière première très intime pour aboutir à une finalité de marque.
De ceux qui bandent en exprimant leur passion. de ceux qui peuvent vous faire perdre la notion du temps à leur écoute. MM baise avec sa musique.
Le rendu est délicieux.

L'exercice est difficile pour moi. Descendre le livre d'un auteur, dont la musique et les références me fascinent, ça me pousse dans mes retranchements.

J'ai découvert MM en vidéo alors que j'étais clouée au lit pour quelques semaines. J'ai failli me décoller une vertèbre à son apparition sur scène sur échasses ! La longueur de son corps prenait toute sa démesure. Des kilomètres de peau.
Fascinée par le son dérangeant et complexe ainsi que l'inharmonie veillant sur l'ensemble, je me procure l'intégrale de l'artiste. Depuis, il ne quitte plus ma médiathèque.

De ce livre, je retiens que Brian n'a pas été suffisamment entendu et qu'il a voulu devenir un culte qu'on adule. Lui qui prône la liberté d'expression est finalement parfois pire que tout ce qu'il combat. MM est un paradoxe ambulant.
Il a choisi son nom de scène en référence à tout ce que l'Amérique est de plus glamour (Marilyn Monroe) et de plus sordide et cruel (Charles Manson).
Il s'insurge contre les femmes qui écrivent des lettres sucrées aux pires meurtriers. Il fera à son tour de ses fans des objets sexuels qui se tatoueront MM sur les seins.
Il sera atteint au plus profond par les événements dramatiques de Colombine. Pointé comme bouc émissaire facile, il devra s'exprimer devant la justice américaine, sans fards ni paillettes.
Vulnérable.
De cet épisode catastrophique, il sortira un album de taille qui est aussi celui que j'ai le plus écouté. HOLY WOOD. Un opus chargé de colère. Cette saveur lui va si bien. Il arrive à la matérialiser. C'est fort et puissant.
En homme d'affaires, il se languit de récupérer ses fans qui l'ont délaissé depuis un album électrique et glam où le mistral gagnant vous acidule les papilles. Ce dernier m'avait séduite, une oeuvre colorée et disco qui n'est pas sans rappeler David Bowie. MECHANICAL ANIMALS.
Ses admirateurs lui avaient nettement préféré l'oeuvre précédente en co-prodution et co-ecriture avec Trent Reznor (Nine Inch Nails), qui a chouchouté ce travail en commun pour le traiter comme une de ses créations personnelles. ANTICHRIST SUPERSTAR. Un univers élaboré de mains de maître. Sombre, angoissant, recherché et percutant. Ça sera la réalisation la plus aboutie des deux artistes.

Trent Reznor trop intelligent aurait fini par faire de l'ombre a celui qui se fait tour à tour appeler Antichrist, le Révérend, Oméga, Mercure et j'en passe... MM le remercie.
MM veut être le seul maître à bord. Il se sépare de tout ce qui prend de l'importance, après s'être grassement servi. Cependant, MM ne peut agir seul. Sans l'alchimie d'une équipe, le charme n'opère pas. Ses talents de musiciens restent à prouver et surtout il a vraiment besoin d'être entouré pour exercer son pouvoir. MM comme aiMe Moi.
Intéressé ? Calculateur ? Déloyal ? Démesurément Égocentrique et Orgueilleux ? Affabulateur ?
Une lichette ...

Viendront ensuite des albums non moins intéressants comme The Golden Age of Grotesque où il revêt une tenue de Dandy. Épris de la superbe Dita van Teese, Blanche Neige remasterisée en pin-up, les morceaux sentent le sexe et la passion. Ils forment, à eux deux, un excellent produit marketing.
Puis d'autres comme EAT ME DRINK ME, BORN VILAIN, ou THE PALE EMPEROR où il arbore un costume blanc. La classe lui sied à ravir.
Depuis, HEAVEN UPSIDE DOWN ne démérite pas non plus.

MM, j'aurais juste souhaité de la sincérité de cette autobiographie. Je n'attendais rien d'extraordinaire. Uniquement une vérité racontée avec intérêt et animation. Une émotion qui sorte de vos tripes, peu importe le vécu.
Willy Wonka et Bowie ne vous accompagnent-ils pas ?
Le schéma semblait pourtant porteur : "quand j'étais un ver, déformographie, comment mes ailes ont poussé".
En dépit de quelques photos et visuels séduisants, l'interieur est creux et la magie ne peut pas opérer pour moi. J'attendais d'autres épices. Peu d'intérêt.
Quel gâchis.

Lu en février 2005
Parcouru en août 2019.
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En mars 1999 sortait The Long Hard Road Out of Hell de Marilyn Manson. Si à l'époque je n'aimais que quelques titres de lui, j'ai voulu savoir qui se cachait derrière ce personnage si décrié et diabolisé, montré du doigt comme responsable de tous les maux du monde ou presque. J'avais vu par exemple des épisodes de séries où des jeunes se transformaient en montres inhumains et bien entendu quand la police investissait leur chambre, un poster de Marilyn Manson figurait en bonne place sur l'un des murs.
Bien sûr il était à fond dans la provocation et tous les bien-pensants le montraient du doigt. L'Amérique pudibonde avait besoin d'un coupable, il était tout trouvé. L'antéchrist autoproclamé était forcément un monstre. Ça sentait l'injustice à plein nez et j'ai donc fait venir ce livre des États-Unis parce que de ce fait, le personnage m'intéressait. Je n'ai jamais supporté l'acharnement, à plus forte raison quand il ne repose sur aucune base solide, à savoir autre que sur une poignée de chansons et un comportement volontairement provocateur dans le cas présent.
Et j'ai donc découvert Brian Warner dans cette auto-biographie. Un homme intelligent, sensible. Je n'ai pas dit parfait, mais bien loin de l'image du personnage public qu'il s'est certes forgée lui-même, mais sans ce masque, il n'aurait jamais percé dans la musique.
Il nous parle sans tabous, sans filtres aussi, de son enfance, de ses traumatismes. Il nous parle aussi de la difficulté d'être star, ce paradis artificiel. Il nous parle de drogues et de descente en enfer. Il nous explique comment on peut très vite trébucher et tomber dans la déchéance. Mais Brian ne manque pas d'humour et j'ai ri très souvent, à la lecture de ce livre où le chanteur se livre avec franchise et simplicité.
Le livre est émaillé de photos et dessins, pas tous de très bon goût, j'en conviens, mais bon, c'est Marilyn Manson, pas Dorothée et les Musclés.
En tout cas j'ai beaucoup aimé ma lecture à l'époque et c'est avec un grand plaisir que je l'ai reparcouru pour pouvoir en parler.
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PARENTAL ADVISORY EXPLICIT CONTENT…

…Vous voila donc prévenus

Non, il ne s'agit pas d'une version revisitée religioso-scato-sexo-trash des Monty Python…Le Brian en question est plus connu sous son nom de cène de Marilyn Manson.
Messie, vous le connaissez, le grand sketé habillé en noir et maquillé comme une geisha défoncée avec ses yeux cataractes parfois revolvers…maintenant, l'aimez vous ou aimez vous sa musique (ou bruit selon votre degré de réceptivité), c'est une autre histoire.

Notre ami Warner nous brosse son parcours jusqu'à grosso modo mi 97 ( entre l'album Antichrist Superstar et Mechanical Animals)…de l'eau a coulé sous les ponts depuis…on peut y rajouter sueur, sang et larmes dans la foulée.

De la genèse du petit Brian innocent qui découvre la vie et la société jusqu'à la Bête apocalyptique qu'il est (était) devenu, en passant par les galères, les anecdotes (humoristiques dans le meilleur des cas, sordides dans le pire avec le panel intermédiaire, notez de 1 à 666) la misanthropie et la fameuse trinité (hard) Sex, drugs and rock'n'roll exposant dix. ce livre me laisse mitigé.

L'objet en lui-même est sympa, les illustrations planches anatomiques genre générique Dr House me plaisent bien, le chapitrage est original, les rares photos sont de qualités.
Par contre, ai du mal par rapport à la « véracité » au vu de l'apôtre un peu mégalo et un brin manipulateur qu'il me semble être.

Bref, si ses « frasques » m'ont parfois rebuté, je reconnais les qualités artistiques de ce génial provocateur glam-rock qui donne un bon coup de pied dans la fourmilière, j'aime son visuel extrêmement soigné( tant dans ses clips que dans ses pochettes d'albums), ses références, son coté Freak, j'aime ses albums concepts et travaillés-même si il s'est parfois un peu « commercialisé » et ses reprises sont souvent excellentes( Sweet Dreams, Personal Jesus, You're so vain, I put a spell on you…)


Alors, Marilyn Manson, chantre d'une certaine jeunesse rebelle ou chancre noir d'une certaine Amérique puritaine et conservatrice ? Pierre coincée dans les godillots trop étriqués des WASP prétendus bien pensants et garants d'une moralité sans reproches ? Détonateur ou soupape de sécurité ? Démagogue ? Bouffon ou démon ? Humain ou icône dévorée par ce qu'elle est devenue...par contre ,ceci dit, loin d'être con l'icône

Il est matière à discussion et à dissertations.( hum, en question du BAC pourquoi pas)…si il ne donne pas la réponse, ce livre permets de s'interroger…si toutefois vous voulez tenter l'expérience et y survivez…Pas sur, que, si vous n'êtes pas « fans », vous y arriviez…mais bon, là j'induis déjà un vice de forme niveau objectivité…faites vous donc votre avis ;-)


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Démystifier la bête

Tout le monde connaît, de près ou de loin, la rock star Marilyn Manson, de son vrai nom Brian Warner. Par contre, peu connaissent l'humain derrière cet être rempli de mystères et de scandales qui parcourent les tabloïds depuis plus ou moins 15 ans. Cette autobiographie nous permet d'en savoir un peu plus. Où tout ça a débuté ? Pourquoi aime-t-il tant la provocation ? Et surtout, qui est-il vraiment ?

Tout d'abord, l'excellente qualité du bouquin donne un aspect glamour qu'on connait bien de Manson. Les images qui parcourent les textes, que ce soit de lui, attriqué de ses costumes de scènes, ou bien de photographies réelles de sa famille et amis, nous rapprochent déjà un peu de l'humain derrière la bête. Cette touche d'humanisme peut parfois être perçue de façon subtilement méchante également. le voir écrire sur son grand-père, pervers sexuel, et affubler le texte de sa photo peut faire sautiller quelques yeux et l'on se demande alors si c'était vraiment nécessaire. Nous reconnaissons bien là l'auteur, qui n'a pas la langue dans sa poche.

Nous le suivons également à travers ses trips multiples: Acides, BDSM, champignons magiques, baises scatophiles et autres. Cet aspect nous démontre que la vie de rock star, et non pas celle de Manson seulement, n'est pas toujours aussi magique qu'on puisse le penser. La déchéance et le manque de contrôle parsème sa vie et il s'en rend bien compte. Il est également intéressant de le suivre dans la découverte de sa propre personne, son état psychologique au moment d'écrire ses premiers albums, et de son cheminement personnel en tant qu'humain.

L'écriture, parfois chronologique, parfois par les textes des autres, nous permet de suivre sa vie depuis sa jeunesse jusqu'à ses 27 ans. Ce livre se termine après la parution de l'album Antichrist Superstar. Aussi bien dire à l'apogée de son groupe, nommé au tout départ Marilyn Manson and the Spooky Kids.

L'une des particularités qui m'a le plus étonné est sa franchise. Retrouver dans ces pages quelques plaintes envoyées par divers organismes, ou par les pages de son propre journal intime lors de tournées, nous permet de voir qu'il ne tente pas de cacher quoi que ce soit. Son sens de l'humour nous donne quelques fous rires pendant la lecture, ce qui est très rafraichissant vu son style noir et sadique.

L'un des points négatifs réside dans le fait qu'il peut parfois être beaucoup trop cinglant pour le peu que ça puisse donner. On sent souvent une note d'égocentrisme malsaine dans ces écrits qui nous rend mal à l'aise, car déplacée.

Je recommande fortement la lecture de cet oeuvre à toute personne qui aime ou n'aime pas l'artiste. Peut-être le verrez vous différemment ou le détesterez encore plus ? de toute façon, vous apprendrez énormément.

Ma note: 3.5 étoiles sur 5

James W. Pack
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Une autobiographie très bien ficelée de la part du plus grand provocateur des années 2000. On sent qu'il y a de la romance et sans doute de la fabulation, mais qu'importe, Manson maîtrise parfaitement l'art de la manipulation et ça fonctionne parfaitement !
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
TORONTO, le 31 juillet 1997
Aujourd'hui, la police m'a prévenu que, si je chantais la chanson de Patti Smith "Rock and Roll Nigger", je serais immédiatement arrêté pour incitation à la haine raciale. Pour déconner avec ces crétins, je me suis rendu à la convocation accompagné d'un ami noir, Corey, et d'Aaron, mon garde du corps. J'avais un képi de flic sur la tête et j'ai demandé à l'officier de police ce qui le dérangeait dans notre spectacle. Nerveusement, il a feuilleté ses notes et m'a dit : "il y a une chanson en particulier", comme s'il ne savait plus de laquelle il s'agissait. Il finit par marmonner "Rock and Roll Niger", surtout pour ne pas offenser Corey qui semble vouloir démonter tout ce qui peut ressembler de près ou de loin à un Blanc. Je me suis senti obligé de lui expliquer que ce n'était pas moi, mais Patti Smith qui avait écrit cette chanson, et qu'elle y dénonce justement la mise à l'écart et la discrimination des gens pour leurs idées, leurs croyances ou leur art - ce que ce trou du cul était justement en train de faire. Comme il ne semblait toujours pas comprendre, je me suis contenté de lui signifier que j'allais jouer ce titre et qu'on verrait bien ce qu'il se passerait après.
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Petit à petit, j'ai commencé à éprouver du ressentiment, à me méfier de ce que l'on racontait dans cette école. Il devenait clair que toute cette souffrance dont ils voulaient se libérer en priant, ils se l'imposaient à eux-mêmes, mais aussi à nous par la même occasion. La Bête dont ils avaient si peur, c'était eux; c'est à dire l'Homme, et non pas quelque démon mythologique qui allait détruire l'espèce humaine. Leur propre peur avait créé la Bête.
Les graines de ce que je suis devenu avaient été semées.
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Si chaque cigarette que vous fumez vous enlève sept minutes de vie, chaque partie de Donjons et Dragons repousse de sept heures la perte de votre virginité.
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Je ne comprenais pas pour quelle raison j'étais différent des autres. J'avais reçu la même éducation, profité des mêmes avantages, des mêmes inconvénients. C'est comme ça que m'est venue la phrase qui clôture l'album : "L'enfant que vous avez aimé est l'homme dont vous avez peur."
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Le principal ennemi de mes profs était Queen. Ils détestaient spécialement We are the Champion parce qu'il y avait un hymne en faveur des homosexuels, et en le passant à l'envers on pouvait entendre Freddie Mercury blasphémer " Mon doux Satan". Peu importait s'ils nous avaient déjà appris que Robert Plant racontait la même chose dans Stairway to Heaven, Freddie Mercury chantant mon doux Satan était définitivement implanté dans nos têtes et nous entendions cette phrase partout. Faisaient également partie de leur collection d'albums sataniques : Electric Light Orchestra, David Bowie, Adan Ane, et tout ce qui pouvait contenir des thèmes gays, car c'était pour eux l'occasion de mettre l'homosexualité et le mal sur un pied d'égalité.
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