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Xavier Spinat (Traducteur)
EAN : 9782253122173
544 pages
Le Livre de Poche (14/03/2008)
3.37/5   34 notes
Résumé :
Nouvelle République, planète plutôt arriérée et en tout cas coincée côté culture pour ce XXVe siècle, subit l'invasion du Festival. Le Festival est une société galactiquement itinérante post-Singularité. Elle fait pleuvoir sur Nouvelle République une nuée de téléphones qui ne disent qu'une chose : " Bonjour. Tu veux bien nous distraire ? " De la réponse dépend la récompense. Ainsi, des armes. Il n'en faut pas plus pour déclencher la Révolution. Et pour conduire les ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
PAS BON ( ca fait pitié même ) et c'est bien dommage …

Il y a de bonnes idées dans ce roman ( assez bonnes disons ) .
Il y est question d'une singularité très originale ( celle qui a fondée l'univers ou se déroule le roman ) .

Des idées donc, qui auraient certainement fascinées dans un livre plus construit, plus soigné, moins tartiné de clichés pénibles et abyssaux et lourds .
De bonnes idées : des technologies de pointe à ne pas mettre entre les mains de toutes les sociétés , des personnages complexes ( deux en fait et seulement ! ).

Il y a également quelques scènes très (très suggestives) bien écrites ( quelques une ... pas .....assez ).
C'est plein de clichés , de propos verbeux franchement pénibles et c'est de l'héroïsme que de le finir .

De bonnes idées ne font pas un bon livre manifestement ....
Enfin , sans parler du côté « politique de comptoir « et d'un univers cliché qui se prêterait mieux par contre à un film d'animation pour adultes ou à une BD pour adultes également ,
Certainement plus qu'à cet étalage de clichés quasiment systématiquement omniprésents et « omnipotentes « .

Cependant , l'auteur possède un bon sens de la narration , pour ce qui est des mouvements et des formes , mais dès qu'il faut faire penser les personnages , alors là c'est fini et c'est : que la fête à neu-neu , commence …
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Lecture

Martin Springfield est ingénieur de marine. Il a été engagé par le gouvernement de la Nouvelle-République pour effectuer une mise à niveau des moteurs de sa flotte stellaire de combat.
Terrien, il se rend donc dans cette union de planètes technophobe qui vit au rythme ralenti d'une ploutocratie aristocratique interdisant le progrès technique aux masses.

C'est le moment que choisit "Le Festival" pour prendre contact avec la Nouvelle-République. le Fastival est une entité consciente incarnée en une multitude de formes parfois antagonistes, ni bonnes ni mauvaises, juste à la recherche de sa nourriture : l'information. le désordre et l'anarchie s'installent rapidement, plus ou moins guidés par les révolutionnaires locaux.

Martin rencontre une autre terrienne, femme envoutante et mystérieuse. Rachel est sans doute plus qu'elle ne paraît. Mais Martin n'est pas non plus un simple meccano de luxe.

Avis

Ce livre peut être rattaché au style de la "Hard-Science", branche de la SF que j'apprécie. (voir à ce sujet la chronique de "Axiomatique" de Greg Egan). Mais ici ce style d'écriture, plutôt que de se fondre au service d'une histoire paraît une fin en soi. Sur les plus de 500 pages, un tiers d'explications techniques s'accumule. Cela alourdit énormément la lecture. Les éléments fournis sont très souvent redondants et même répétitifs. Au bout de la vingtième remarque sur le fait que "un vaisseau transportant un trou noir de la masse d'une montagne n'est pas très maniable", on n'a qu'une envie : passer à la suite, surtout lorsque cette remarque se fait à chaque fois sous la forme de deux pages d'explications . Cette technologie qui devrait assoir la véracité de l'univers et le crédibiliser ne fait en fait que le masquer. le monde technologique est à peine entraperçu, le monde rétrograde n'est même pas présenté physiquement et très peu socialement.

Deux autres éléments du livre m'ont également gâché le plaisir de la lecture. Tout d'abord il existe dans ce monde des "Cornucopia", ou cornes d'abondance capables de fabriquer tout et n'importe quoi par restructuration atomique. La masse de carburant nécessaire à de telles transformations avoisinerait celle d'une planète, mais ce sont ici des modèles portables sous forme de malles. A partir du moment où ces objets existent, plus aucun bien physique ne fait l'objet d'une recherche dans l'histoire. On se demande bien pourquoi également elles sont tantôt utilisées, tantôt non. On a parfois de savantes et laborieuses explications. Mais comme elles font partie des pages à zapper sous peine de somnolence, ce n'est pas très crédible.

L'autre élément est l'ensemble de manifestations qui accompagnent le Festival. L'auteur a sans doute voulu faire loufoque ? Il n'a fait que absurdité, incohérence, fouillis. Là où John Brunner questionnait sur la pérennité de l'être et l'intégrité de la conscience dans "Les productions du temps", l'auteur, bien qu'utilisant un peu les mêmes schémas, laisse une impression de n'importe quoi. le Festival, de concept intéressant, se transforme en cirque dangereux, minable et ringard.

Même les sujets du choc des civilisations ou de la justification des révolutions par l'opposition, qui auraient pu sous-tendre ce livre sont éludés.

Les personnages sont eux plus intéressants. Je n'ai retenu que Martin et Rachel d'un lot d'acteurs dont le sort me laissait indifférent. Ces deux "agents" que l'on pense être moteurs de l'histoire se contentent finalement de subir sauf pour tenter de sauver leurs peaux. Leur histoire commune permet heureusement de garder un certain fil d'intérêt au livre.

Plus prometteur, l'Eschaton que je voyais déjà comme un Gritche d'Hypérion, reste en fait une entité externe, floue et servant d'alibi.

Tout cela m'amène à considérer ce livre comme bien lourd. Peut-être élagué aurait-il pu me capter, mais en l'état, il n'a été qu'un bon entraînement à la lecture rapide.

Conclusion:

Un livre plein d'idées qui aurait pu être passionnant mais se révèle inabouti et indigeste.

Ma note : 09/20.
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Vivement intéressé par le concept de Singularité technologique développé ces dernières années aux USA (Et à ce titre je conseille l'excellent The Singularity is Near de Ray Kurzweil) j'ai bien entendu été attiré par ce livre dont le titre V.O. est plus explicite : Singularity Sky.

Le prologue ouvrant le récit est tout simplement fabuleux. Inventif et original, ce prologue est un pur moment de bonheur dépoussiérant les clichés éculés de la science-fiction que sont le premier contact entre deux civilisations ayant un fort écart technologique ; et celui d'invasion d'une planète. de plus, l'utilisation de l'imaginaire se déployant autour des concepts développés par les théoriciens de la Singularité technologique (et notamment l'Eschaton) est une bonne chose.

Malheureusement, l'auteur s'écarte assez vite de ces bonnes idées pour se plonger dans un récit manipulant sans les réinventer et sans génie les poncifs de la science fiction en vogue depuis au moins le milieu du XXe siècle. Ses personnages sont manichéens et extrêmement prévisibles, son univers, sorti de la créativité qui caractérise le prologue, est fade et vu mille fois. Bref, le récit devient vite d'une banalité ennuyeuse pour qui a l'habitude de lire de la science-fiction, et plus, de la science-fiction « age d'or » de l'époque de Campbell, Asimov et Herbert. Sauf qu'à ce petit jeu rien ne vaut les originaux qui au moins, pour leur époque, étaient avant-gardistes, ce que n'est pas ce récit ordinaire qu'est Crépuscule d'Acier.
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De la pure science-fiction délirante : voila ce que l'on peut dire de ce roman. Ce livre nous présente un monde complexe, des univers qui s'entremêlent, des voyages dans le temps. L'auteur a vraiment pris soin de détailler le pourquoi et surtout le comment du fonctionnement des objets rencontrés, des vaisseaux spatiaux. Il explique petit à petit à quoi sert le « festival » entité étrange parcourant l'espace intergalactique. On suit la vie d'une planète assez rétrograde et de ses habitants. Deux héros se détachent parmi les divers personnages du roman. On a du mal à les cerner au départ de l'histoire, mais on s'y intéresse et leur rôle s'affirme au fil des pages. Ces deux personnalités nous deviennent sympathiques. Les autres personnages qui gravitent autour font que l'on ne s'y attache pas, comme l'amiral ou les autres militaires. Ce sont souvent des caricatures. L'armée n'a pas souvent le beau rôle. L'auteur a fourni un travail très conséquent pour écrire ce roman extrêmement fouillé. J'ai mis plus de jours à lire ce livre que pour un roman de science-fiction classique. Au début, si l'on n'y prend pas garde, on risque de lâcher prise et de ne plus accrocher au récit. Il faut constamment réfléchir, se concentrer sur l'histoire. Il y a énormément de détails, souvent très compliqués. On a parfois l'impression de suivre un cours de physique. J'ai dû aller doucement et il m'est arrivé de recommencer certaines pages où les descriptions étaient denses, pleines de mots inventés, de démonstrations, de justifications. Mais tout s'explique ! Enfin, tout est expliqué par l'auteur dont on se demande s'il n'est pas aussi un visiteur de notre futur tant ses explications sont persuasives ! L'écriture est « travaillée », le style est parfois grinçant et les hommes ne sont pas montrés sous leur meilleur jour. A la fin, on reste « sur sa faim » ! J'espère qu'il y aura une suite malgré le travail de lecture car il vaut mieux ne pas être fatiguée quand on se plonge dans ce récit. Je conseille dons ce livre à ceux qui aime la SF et qui aimeraient approfondir les notions qui y sont présentes grâce aux détails que donne l'auteur.
Lien : http://akashew.wordpress.com..
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Ce livre nous fait entrer dans un monde totalement imaginaire, dans un futur plutôt lointain après une catastrophe appelé Singularité. le prologue nous plonge sur la Planète Rochard où des téléphones tombent mystérieusement du ciel. Ces téléphones récompensent les gens qui arrivent à les distraire, et leurs fournissent tout ce qu'ils demandent. Ces téléphones sont envoyés par le "Festival" dont personne ne sait rien, et qui prend ainsi d'assaut la Planète Rochard. A côté de cela, la Nouvelle République, gouvernement stricte refusant presque toutes les améliorations technologiques, se voit dans l'obligation de répliquer contre cette attaque du Festival.

L'histoire est divisée en deux parties parallèles : une partie nous fait parvenir ce qu'il se passe sur Planète Rochard, et l'autre nous permet de voir les actions menées par la Nouvelle République pour combattre "l'assaillant".
J'ai eu beaucoup de mal avec la partie sur les conséquences de "l'attaque" du Festival sur la Planète. Les habitants profitent de l'arrivée du Festival pour créer ce dont ils ont besoin pour organiser une révolution contre le gouvernement trop restrictif de la Nouvelle République. Les habitants se transforment en mi-humain mi-robot, les bâtiments classiques sont détruits ...

A côté de cela, nous avons donc la Nouvelle République qui décide d'envoyer un vaisseau pour supprimer les envahisseurs. Nous découvrons ainsi Martin, grand scientifique spécialisé dans l'amélioration des moteurs des vaisseaux spatiaux, et Rachel, colonel membre de l'ONU, chargée de rendre compte de tout ce qu'il se passe.

J'ai eu beaucoup de mal à m'imprégner de ces deux personnages principaux. L'auteur ne nous donne pas beaucoup d'informations sur eux, et il est donc difficile de prendre part à cette folle expédition avec eux.
Surtout que beaucoup de mots scientifiques sont employés, en rapport avec les voyages dans le temps et l'espace, et j'ai trouvé cela pénalisant pour ma lecture. Même si on comprend l'idée générale qui est de remonter dans le temps pour avoir les ennemis par surprise, j'ai eu l'impression de rater certaines choses.
De plus, on nous parle d'entités comme l'Eschaton, ou la Marge, dont on obtient très peu d'informations, et qui pourtant me paraissait importante pour la compréhension de l'histoire.

Pour résumé, un avis mitigé. L'histoire à bord du vaisseau est intéressante, malgré beaucoup de notions dont je n'ai pas tout compris, mais ce qui se passe sur la planète m'a laissé septique. Malheureusement, je n'ai pas été "emportée" par cette lecture ...
Lien : http://unseelies-diary.blogs..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Il se pourrait bien que nous soyons devant notre première civilisation zombie.
[...] un zombie était une entité n'ayant pas de conscience, mais agissant exactement comme un être conscient ; elle riait, pleurait, parlait, mangeait et se comportait globalement comme une personne réelle, et si on l'interrogeait, elle prétendait être consciente - mais derrière ce comportement superficiel, il n'y avait en fait personne à l'intérieur, aucun modèle internalisé de l'univers dans laquelle elle vivait.
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[...] "le concept d'impôt n'est pas différent de l'extorsion", ou "un contrat social maintenu par la force n'est un contrat viable". Après votre quatrième bière, vous êtes devenu un peu plus gai et avez commencé à vous insurger contre la nature de la justice sociale, ce qui pose un problème en soi dans la mesure où vous avez exprimé des doutes sur l'impartialité d'une magistrature nommée par sa majesté lors de procès contre la Couronne.
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- Je sais bien. Nous devons repartir, et sans doute plus tôt que prévu. Mais tout est si... tranquille. Paisible.
- Les cimetières sont tranquilles, eux aussi.
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Videos de Charles Stross (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Charles Stross
Entrez au c?ur de la démesure techniciste ! Prix Locus du meilleur roman de science-fiction 2006. En ce début de XXIe siècle, être courtier en idées de technologies de pointe n?est pas sans risque. L?idéaliste Manfred Macx en sait quelque chose : depuis qu?il milite pour l?open-source et pour les droits civiques de tout humain numérisé ou des non-humains, il est harcelé par un agent du fisc ? son ex-petite amie ? et par la Mafiya. Des années plus tard, sa fille Amber et quelques amis font route, à bord d?un micro-vaisseau, vers une naine brune, lieu d?un signal extraterrestre. Premier contact ou piège alien ?
Dans un Système solaire méconnaissable, Sirhan, le fils qu?Amber n?a jamais connu, convoque le clan Macx sur Saturne alors que le débat politique entre les humains et les posthumains fait rage. L?humanité est-elle en danger ? Une troisième voie est-elle possible ? Entre ressentiments et non-dits, il est temps que chacun s?explique. Et si Aineko, le cyber-chat des Macx, tirait les ficelles ? Sur fond d?économie et démocratie 2.0, Accelerando est un roman sur l?avenir de notre civilisation et la difficulté des relations familiales face à l?accélération technologique. Se situant entre Gibson et Egan, Charles Stross interroge le posthumanisme avec intelligence et humour.
"Acceleando", un roman de Charles Stross chez Piranha (www.piranha.fr)
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